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Verre

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La définition la plus commune et la plus consensuelle du verre est celle de Jerzy Zarzyki : « un verre est un solide non-cristallin présentant le phénomène de transition vitreuse »[1], reprise également par J.Barton et C.Guillemet[2]. Le verre est donc un matériau solide, qui n'a, contrairement aux matériaux cristallins, pas d'ordre atomique à longue distance. Transparent, dur, isolant sonore, thermique et électrique, résistant (corrosion, acide..) imputrescible, ininflammable, non poreux, élastique (si peu épais), résistant en traction, le verre fait appel à de la matière première « nationale » et abondante: le sable.

Une bouteille de verre coloré.
Bouteille en verre utilisée pour le vin

Types de verres

Au sens commun, le verre est un matériau ou un alliage dur, fragile (cassant) et transparent à la lumière visible. Le plus souvent, le verre est constitué d’oxyde de silicium (silice SiO2, le constituant principal du sable) et de fondants[3]. Parmi tous les types de verre, le plus courant est le verre sodocalcique.

Mais, aujourd'hui, un grand nombre de solides amorphes sont regroupés sous le nom de verre. Ainsi, on fabrique non seulement des verres minéraux, mais aussi des verres organiques et même des verres métalliques[4]. On peut regrouper les verres inorganiques sous différentes classes[2]:

  • verres sodocalciques,
  • verres au plomb,
  • verres borosilicatés,
  • verres oxyazotés,
  • verres d'alumino-silicates,
  • verres de fluorures,
  • verres de phosphates,
  • verres de chalcogénures,
  • verres métalliques,

et la liste est non-exhaustive. Parmi ces verres, nombres ne sont pas transparents (verres oxyazotés, verres métalliques...) ou au moins pas dans le visible (verres de chalcogénures).

Histoire

Bracelet en perles de verre, nécropole de Prosnes (Marne) culture de La Tène, Ve siècle avant notre ère.

La thèse la plus probable concernant la première création du verre, remonterait à l'époque de l'Antiquité égyptienne (vers -2600 av J.C). On suppose que le verre fut créé accidentellement pendant le transport des blocs de pierres (pour la construction des pyramides) lorsque les égyptiens établissaient des feux pour leur alimentation ou leur confort, sur ces blocs de pierres en question. Les roches utiles à la construction des édifices possédaient une forte concentration en silice, et au contact des fortes chaleurs engendrées par ces feux, un liquide visqueux issu de la fusion de la silice se serait formé. C'est ainsi que se serait créé la toute première création du verre synthétique de notre histoire.[réf. nécessaire]

Les hommes ont commencé par utiliser des verres naturels, comme l’obsidienne, puis ont appris à fabriquer eux-mêmes le verre. Les techniques se sont étoffées et on a commencé à élaborer des verres transparents, mis en forme en utilisant notamment le soufflage. Puis, avec l’ère industrielle, les progrès de la chimie et de la physique, la production de verre dont les usages se sont fortement diversifiés, est passée à une échelle beaucoup plus grande.

Science

Physico-chimie

Cette partie aborde le verre et ses caractéristiques d’un point de vue physico-chimique. Dans cette partie, nous limiterons notre étude à des verres d’oxydes. Cependant, il existe d’autres grands types de verres, en particulier, les verres métalliques (composés uniquement d’éléments métalliques) et les verres de spin (composés cristallisés caractérisés par une absence d’ordre magnétique à grande distance, d’où leur nom).

Structure

Le verre est un matériau amorphe, c’est-à-dire non cristallin. De ce fait, il présente un désordre structural important. Sa structure microscopique est telle qu’il n’existe aucun ordre à grande distance dans un verre. Un verre peut même être vu comme un « réseau » tridimensionnel, semblable à celui d’un cristal, mais dans lequel seul l’ordre à courte distance est conservé.

Comparons, par exemple, la structure de la silice (SiO2 ) cristalline (sous sa forme cristobalite) et celle de la silice vitreuse :

Dans les deux cas, chaque atome de silicium est lié avec quatre atomes d’oxygène, formant ainsi des tétraèdres SiO4 ; chaque tétraèdre pouvant être considéré comme une « brique » de l’édifice final. Mais tandis que la cristobalite peut être définie comme un empilement régulier de ces briques SiO4, la silice vitreuse peut être considérée comme un empilement anarchique de ces mêmes briques SiO4.

Diffractogramme de rayons X d’un mélange de deux composés : l’un vitreux et l’autre cristallin.

En raison de sa structure amorphe, les verres produisent, en diffraction des Rayons X (DRX), un halo de diffusion, contrairement aux cristaux qui donnent des pics étroits et intenses.

Principaux composants

En raison de sa structure amorphe, le verre est soumis à très peu de contraintes stoechiométriques. De ce fait, un verre peut inclure en son sein une très grande variété d’éléments et présenter des compositions très complexes.

Dans un verre d’oxydes, ces différents éléments sont sous une forme cationique, afin de former des oxydes avec l’anion oxygène O2-.

Les cations intervenant dans la composition de verres peuvent être classés en trois catégories selon le rôle structural qu’ils jouent lors de la vitrification (formation du verre) : les formateurs de réseau, les non-formateurs de réseau (ou modificateurs de réseau) et les intermédiaires. Les critères structuraux de cette classification prennent en compte le nombre de coordination (nombre d’atomes d’oxygène auquel est lié le cation) et les forces de liaison.

Dans les verres non-oxydes (chalcogénures, verres métalliques...), on ne peut pas parler en termes de formateurs/modificateurs de réseau. On peut en particulier réaliser des verres avec un unique élément, comme le verre de soufre ou le verre de sélénium (qui sont les seuls éléments connus aujourd'hui pouvant former, seuls, un verre): ces éléments ne sont donc ni classables comme formateurs, ni comme modificateurs. Un multitude de verre de chalcogénures peuvent être formés, dont germanium-sélénium, arsenic-sélénium, tellure-arsenic-sélénium...[5]: pour ces verres, on ne parlera pas de en termes de formateurs/modificateurs de réseau. Les verres métalliques sont généralement formés à partir d'un moins 3 atomes ayant de grandes différences de rayon atomiques, de façon à rendre la cristallisation plus difficile, et l'obtention du verre possible avec des vitesses de trempe acceptables[6]. Les verres métalliques n'ont pas de liaisons covalentes, et on ne parlera donc également pas de en termes de formateurs/modificateurs de réseau.

Formateurs de réseau

Les formateurs de réseau sont des éléments qui peuvent à eux seuls former un verre. Les éléments formateurs les plus courants sont le silicium Si (sous sa forme oxyde SiO2), le bore B (sous sa forme oxyde B2O3), le phosphore P (sous sa forme oxyde P2O5), le germanium Ge (sous sa forme oxyde GeO2) et l’arsenic As (sous sa forme oxyde As2O3).

Ce sont des éléments métalliques de valence assez élevée (généralement 3 ou 4, parfois 5), qui forment des liaisons iono-covalentes (mi-covalentes mi-ioniques) avec les atomes d’oxygène. Ils donnent des polyèdres de faible coordinence (3 ou 4), comme SiO4, BO4 ou BO3. Ces polyèdres sont liés par leurs sommets et forment le réseau vitreux.

Modificateurs de réseau

Les modificateurs de réseau (ou non-formateurs) ne peuvent pas former de verre à eux seuls. Ce sont essentiellement les alcalins, les alcalino-terreux et dans une moindre mesure certains éléments de transition et les terres rares.

Rupture d’un pont Si-O-Si par adjonction d’une molécule de modificateur Na2O.

Ils sont habituellement plus volumineux (rayon ionique plus important) que les formateurs de réseau, faiblement chargés et donnent des polyèdres de grande coordinence. Leurs liaisons avec les atomes d’oxygène sont plus ioniques que celles établies par les formateurs.

Ils peuvent avoir deux rôles structuraux bien distincts, soit modificateurs de réseau vrais, soit compensateurs de charge.

  • Les modificateurs de réseau vrais cassent les liaisons entre les polyèdres du réseau vitreux provoquant une dépolymérisation de ce dernier. Ils transforment alors les oxygènes pontants, qui lient deux éléments formateurs de réseau, en oxygènes non-pontants, liés à un seul formateur de réseau. Ceci se traduit à l’échelle macroscopique par une diminution du point de fusion et de la viscosité.
  • Les compensateurs de charge quant à eux compensent une charge négative sur un polyèdre formateur de réseau, par exemple BO4-, lui permettant d’être stable dans cette configuration.
Intermédiaires

Les éléments intermédiaires ont différents comportements : certains de ces éléments sont soit formateurs, soit modificateurs selon la composition du verre tandis que d’autres n’auront ni l’une ni l’autre de ces fonctions mais un rôle intermédiaire.

Les principaux éléments intermédiaires dans les verres d’oxydes sont l’aluminium Al, le fer Fe, le titane Ti, le nickel Ni et le zinc Zn.

Centres colorés
Un verre de teinte bleue peut être obtenu avec un ajout de cobalt.

Des métaux et des oxydes métalliques peuvent être ajoutés lors du processus de fabrication du verre pour influer sur sa couleur. L’ajout d’une faible quantité de manganèse permet d’élimer la teinte verte produite par le fer. À des concentrations plus élevées, il permet l’obtention d’une couleur proche de celle de l’améthyste. De même que le manganèse, le sélénium utilisé en faible quantité permet de décolorer le verre. Une quantité plus importante produit une teinte rouge. Le verre est teint en bleu par l’ajout d’une faible concentration de cobalt (0,025 à 0,1 %). L’oxyde d’étain et les oxydes d’antimoine et d’arsenic permettent de produire un verre blanc opaque. Ce procédé a été utilisé pour la première fois à Venise pour obtenir une imitation de porcelaine. L’ajout de 2 à 3 % d’oxyde de cuivre produit une couleur turquoise. L’ajout de cuivre métallique pur conduit à un verre rouge très sombre, opaque, parfois utilisé comme substitut au rubis doré. Suivant la concentration utilisée, le nickel permet de produire des verres bleus, violets ou même noirs. L’ajout de titane conduit à un verre jaune-brun. L’or métallique ajouté à des concentrations très faibles (voisines de 0,001 %) permet d’obtenir un verre de couleur rubis, tandis que des concentrations plus faibles encore conduisent à un verre de rouge moins intense, souvent présenté comme « groseille ». De l’uranium (0,1 à 2 %) peut être ajouté pour donner au verre une teinte jaune ou verte ou encore mauve. fluorescente appelé ouraline. Ce dernier n’est pas assez radioactif pour être dangereux. En revanche, s’il est broyé pour former une poudre, par exemple en le polissant avec du papier de verre, la poudre peut être cancérigène par inhalation. Les composés à base d’argent (notamment le nitrate d’argent) permettent d’obtenir des teintes dans une gamme allant du rouge orangé au jaune. La couleur obtenue par l’ajout de ces différents additifs dépend de manière significative de la façon dont le verre a été chauffé et refroidi au cours du processus de fabrication.

Transition vitreuse

Variations thermiques du volume spécifique V et de l’enthalpie H lors du passage de l’état liquide à l’état solide (vitreux ou cristallin).

D’un point de vue thermodynamique, le verre est obtenu à partir d’une phase liquide surfondue solidifiée au point de transition vitreuse, Tg.

Pour une composition donnée, on s’intéresse à la variation d’une grandeur thermodynamique du premier ordre comme le volume occupé par cette phase (en maintenant la pression constante) ou une des fonctions thermodynamiques énergétiques molaires, comme l’enthalpie H, par exemple (on aurait aussi pu choisir l’énergie interne U).

Intéressons-nous au refroidissement d’un liquide. A priori, pour des températures inférieures à la température de fusion Tf (Tf dépend de la pression), l’état le plus stable thermodynamiquement correspond à l’état cristallisé (enthalpie la plus faible possible). À Tf, on observe alors une variation de H ou de volume: il s'agit d'une modification d'une grandeur thermodynamique du premier ordre, qui correspond à un changement d'état. Sous la Tf on observe aussi un changement de pente de H (cette pente est beaucoup plus faible pour un solide que pour un liquide).

Mais si, lors du refroidissement du liquide, la viscosité est trop importante ou le refroidissement très rapide, la cristallisation n’a pas le temps de se produire et un liquide surfondu est alors obtenu. Aucune discontinuité de H n’est alors observée à Tf et sa pente reste inchangée. En poursuivant le refroidissement, la viscosité du liquide augmente de façon exponentielle et le liquide surfondu devient quasiment solide. Lorsqu’elle atteint 1013 poises, la rigidité empêche les mouvements microscopiques locaux et on observe un changement de pente de l’enthalpie: il n'y a pas de variation de grandeur thermodynamique du premier ordre, mais un changement de grandeur thermodynamique du second ordre comme le coefficient de dilatation, ou le capacité calorifique (qui s'observe par dilatométrie et calorimétrie différentielle à balayage respectivement). La température à laquelle se produit ce changement s’appelle température de transition vitreuse, Tg. La transition vitreuse est donc appelée "transition thermodynamique du second ordre" (par opposition à la fusion qui est une transition du premier ordre)[Note 1]. La transition vitreuse résulte d'une perte de mobilités atomiques au fur et à mesure du refroidissement. Elle n'est pas intrinsèque et dépend donc de la vitesse de refroidissement[2]: elle augmente si la vitesse de trempe augmente. Pour une température inférieure à Tg, le matériau est un solide avec le désordre structural d’un liquide : c’est un verre. Le désordre, et donc l’entropie, sont plus élevés dans un verre que dans un cristal. Sous la Tg, l'entropie (l'enthalpie ou le volume) varie de la même façon pour le verre et pour le cristal. Mais, en théorie, si le verre est refroidi suffisamment lentement, la Tg s'abaissant, par extrapolation de la variation d'entropie du liquide surfondu, on pourrait obtenir un verre d'entropie plus faible que le cristal équivalent: c'est ce qu'on appelle le paradoxe de Kauzmann[7]. L'alternative à ce paradoxe reste débattue.

Le passage continu de l’état liquide à l’état vitreux se fait dans une plage de température délimitée par la température de fusion (Tf) et la température de transition vitreuse (Tg). La zone de transition vitreuse encadre Tg. En dessous de Tg, le verre devient "hors équilibre": il s'éloigne de son équilibre thermodynamique, puisque les mobilités atomiques ne sont plus suffisantes (la viscosité augmentant) pour que l'équilibre soit atteint (il s'éloigne donc d'autant plus de l'équilibre que la vitesse de refroidissement est élevée). Hors équilibre, on dit que le verre est l'isostructural d'un liquide de température plus élevée (ce qu'on appelle la température fictive[8]). Le temps de relaxation nécessaire pour atteindre l’équilibre de configuration (l'équilibre thermodynamique) est alors supérieur au temps d’expérience. Ainsi, le verre est un matériau métastable, évoluant inévitablement vers l’état d'équilibre (jusqu'à ce que sa température fictive égale sa température effective).

Un liquide qui s'ignore?

Le verre est souvent décrit comme un liquide extraordinairement visqueux et son caractère de solide est souvent discutée[9]. Le verre est décrit comme un liquide qui s'ignore, car il aurait la propriété de couler à température ambiante. Rappelons tout d'abord que cette propriété n'est pas propre au verre: la glace, par exemple, pourtant solide cristallin, s'écoule à l'échelle des temps humains avec une viscosité à -13°C à peine supérieure à celle des verres à leur Tg[10]. Rappelons ensuite que le caractère solide, en rhéologie, ne se définit que par rapport au temps d'observation. Le temps de relaxation mécanique d'un corps est défini, au sens de Maxwell, comme le ratio entre sa viscosité et son module d'élasticité en cisaillement[11]. Il est de l'ordre de grandeur de l'inverse de la fréquence des mouvements atomiques associés à l'écoulement. Le nombre de Deborah est défini comme le ratio entre le temps de relaxation et le temps d'observation. Un corps est dit solide si ce nombre est très supérieur à 1, liquide sinon.

La plupart des verres silicatés ont des temps de relaxation à l'ambiante qui dépasse l'âge de l'univers[Note 2], et donc des nombres de Deborah très supérieur à 1, même en considérant un temps d'observation de l'ordre de l'âge de l'humanité. Ce sont des solides au sens rhéologique. Ainsi d’après Daniel Bonn, du Laboratoire de physique statistique de l’ENS, si les vitraux des cathédrales, ou les glaces de la Galerie des Glaces au château de Versailles sont plus épaisses à la base qu’à leur sommet, c’est du fait du procédé de fabrication utilisé, la partie la plus épaisse étant disposée vers le bas pour des raisons de stabilité[12],[13]. En revanche, certains verres, dont les verres de chalcogénures, ont des Tg relativement basses, proches de l'ambiante. C'est le cas du sélénium amorphe (Tg=42°C)[14], qui a un temps de relaxation à l'ambiante de l'ordre de 15 000 secondes (3,7 heures). L'écoulement du sélénium amorphe s'observe donc facilement à température ambiante[15] bien qu'il soit sous sa Tg.

Résistance chimique et Altération du verre

Le verre industriel a de bonnes compatibilités avec la plupart des composés chimiques, par contre l’acide fluorhydrique (HF) dégrade facilement le verre.

Les verres ne sont pas insensibles à l’action de l’eau ou de l’air. Bien sûr, cela n’empêche pas l’existence de verres ayant plusieurs millions d’années et non altérés car la sensibilité des verres à l’altération dépend de leur composition chimique.

Contrairement à une idée reçue assez courante, le verre solide ne s’écoule pas ni à l’échelle des temps historiques[16], ni à l’échelle des temps géologiques[réf. nécessaire].

Calcul de propriétés

Valeurs représentatives

Les valeurs qui suivent ne sont destinées qu’à fournir un ordre de grandeur, car il existe plusieurs variétés de verres, des flints lourds (chargés en plomb ; masse volumique variant de 2 500 à 5 900 kg/m3) au verre à vitre standard (2 500 kg/m3) en passant par les crowns (de 2 200 à 3 800 kg/m3), etc.

Propriétés physiques moyennes du verre sodique
Propriété physique Valeur Unité
Masse volumique 2 500 [17] kg/m3
Module de Young 69 000 [17] MPa
Coefficient de Poisson 0,25 [18] -
Limite d'élasticité 3 600 [17] MPa
Résilience de 1 500 à 2 500 [19] Pa
Coefficient de dilatation linéaire de 0,5 à 15 × 10-6 [19] /°C
Conductibilité thermique 1 [18] W/m/°C

Calcul par combinaison des propriétés de différentes phases

Les propriétés de verre peuvent être calculées par l’analyse statistique des bases de données de verre[20],[21], par exemple SciGlass[22] et Interglad[23]. Si la propriété de verre désirée n’est pas liée à la cristallisation (par exemple, la température de liquidus) ou à la séparation de phase, la régression linéaire peut être appliquée en utilisant des fonctions polynômes communes jusqu’au troisième degré. Au-dessous figure une équation d’exemple du deuxième degré. Les C-valeurs sont les concentrations composantes de verre comme Na2O ou CaO en pourcentage ou d’autres fractions, les b-valeurs sont des coefficients, et n est le chiffre total des composants de verre. La composante principale de verre, la silice (SiO2), est exclue dans l’équation ci-dessous en raison de l’au-dessus-paramétrisation, due à la contrainte que tous les composants résument à 100 %. Beaucoup de termes dans l’équation ci-dessous peuvent être négligés au moyen de l’analyse de corrélation et de signification.

Propriété du verre =

Autres verres

Par extrapolation le nom de verre est employé pour d’autres matériaux amorphes.

Par exemple, des mélanges à base de fluorures de zirconium, baryum, lanthane et aluminium produisent des verres fluorés plus transparents dans l’ultraviolet et le proche infrarouge que le verre de silice. Ils servent donc à fabriquer des instruments optiques pour ces rayonnements[24].

Beaucoup de verres de lunettes sont fabriqués avec des verres organiques qui sont des polymères à base de carbone comme le polycarbonate de bisphénol A ou le polycarbonate d’allyle.

Certains alliages métalliques peuvent être solidifiés avec une structure amorphe grâce à un refroidissement très rapide, on les appelle alors des verres métalliques. On peut par exemple projeter le métal en fusion sur un tambour de cuivre tournant à grande vitesse. Ces alliages sont utilisés par exemple pour les cœurs de transformateurs. En effet leur cycle d’hystérésis est très faible, ce qui réduit considérablement les pertes.

On peut obtenir des dépôts d’alliages métalliques (Al-Cu-Fe) amorphe par dépôt sous vide.

Certains aciers peuvent être solidifiés sous forme amorphe. Du fait de leur isotropie, ils ont des propriétés non-magnétiques intéressantes notamment pour la construction de sous-marins furtifs. Ils ont également une grande dureté et une très bonne tenue à la corrosion.

Verre biologique

Cyclotella meneghiniana est une petite espèce commune de diatomée d’eau douce.

L’espèce vivante la plus grosse productrice de verre n’est pas l’homme, mais la famille des diatomées. En effet, ces algues unicellulaires sont protégées par une coque de verre[25]. aux formes surprenantes et délicates. Constituant du plancton, la masse de ce verre est considérable et bien supérieure à la production humaine. Depuis 2008, les scientifiques commencent à identifier le détail de la synthèse : elle part des silicates présents dans l’eau de mer, et ils commencent à savoir reproduire en laboratoire des réactions similaires[26]. Cette fabrication a lieu dans des conditions physiques de la chimie douce, c’est-à-dire qu’elle ne nécessite ni température ni pression élevées.

L’intérêt majeur du verre pour la diatomée est de ne pas faire obstacle à la photosynthèse en laissant passer la lumière. Il est synthétisé très rapidement au moment de la méiose.

Verres naturels

De nombreuses roches silicatées, si elles sont refroidies suffisamment rapidement, ont tendance à vitrifier. On observe en particulier ce phénomène, sur Terre, auprès des volcans, où on peut par exemple observer la formation d'obsidienne, de pierres ponces (de composition généralement proche de l'obsidienne), de tachylyte, de palagonite...

Les fulgurites sont un autre exemple de verre naturel produit par un impact de foudre (généralement sur le sable). L'impactite se forme, elle, par l'impact d'un météorite. Sa forme la plus connue est le verre lybique[2]. La Lune possède également, à sa surface, de la roche vitrifiée par des impacts de météorites[2].

Les comètes seraient également constituées, de "verre d'eau" ou glace amorphe[27].

Verres bioactifs

Les verres bioactifs, ou bioverres, sont des matériaux utilisés en chirurgie réparatrice comme substituts osseux. Voir l'article verres bioactifs

Production

En dehors de films minces, déposés suivant diverses méthodes, le processus de synthèse de verre est très souvent le suivant: fusion, trempe et recuit[2]. Concernant les verres silico-sodocalciques, les éléments nécessaires à la synthèse du verre, généralement des oxydes (silice) et des carbonates (carbonates de calcium, de sodium) sont mélangés puis amenés à fusion. Pour le verre à vitre standard, on utilise du sable blanc, de la soude, de la chaux et du verre cassé (le calcin)[28] qu'on porte à 1550°C. Le verre est ensuite souvent affiné, surtout pour des volumes importants: on le débarrasse de ses bulles en le maintenant à haute température, où la viscosité est assez faible pour que les bulles remontent à la surface. On peut également passer par un processus d'homogénéisation, en mélangeant par exemple le liquide, si les mouvements de convection au sein du liquide ne suffisent pas. Le verre est ensuite trempé, c'est-à-dire refroidi brutalement pour permettre la vitrification. Pour la plupart des verres silicatés, une trempe à l'air ambiant suffit. Les verres métalliques nécessitent des trempes plus violentes, puisque le refroidissement doit parfois atteindre plusieurs milliers de kelvins par seconde. La trempe induit un refroidissement plus rapide de la surface du verre (en contact avec l'air) que du coeur, et donc des contraintes résiduelles. Ces contraintes détériorent considérablement la tenue mécanique du verre. Pour les relaxer, le verre est recuit à une température proche de la Tg, pour des durées qui varient selon la nature et le volume de verre.

Les verres peuvent ensuite être mis en forme pour moulage, fibrage, soufflage, abrasion, extrusion..., s'ils n'ont pas déjà été mis en forme lors de la trempe.

Utilisation

Bouteille pour eau minérale.
Diverses présentations utilisées notamment comme renfort de plastiques ou de composites.

Le verre est utilisé essentiellement en optique pour ses propriétés réfringentes (lentilles, verres de lunettes). Les verres d'oxydes sont connus pour leur application en optiques dans le visible et le proche infrarouge (lentilles, prismes, fibres, miroir...) et en télécommunication (fibre optique). La transparence des verres silicatés en font un élément majeur dans le développement de l'énergie solaire[29],[30]. Les verres de chalcogénures se développent aujourd'hui pour des applications d'optique infrarouge, dont la vision nocturne, la spectroscopie infrarouge par onde évanescente[31], des applications d'holographie, d'optoélectronique[32]... Les verres de chalcogénures sont également massivement utilisés dans le DVD où ils sont supports de l'information[31].

Il est également utilisé en chimie et dans l’industrie agroalimentaire : il réagit très peu avec la plupart des composés utilisés dans ces domaines, c’est donc un matériau idéal pour les contenants (bouteilles, pots de yaourt, béchers, erlenmeyers, colonne de distillation, éprouvettes, tubes à essai, etc.). Un des seuls liquides ayant le pouvoir de dissoudre le verre est l’acide fluorhydrique (HF).

Le verre est le matériau dans lequel sont confinés les déchets radioactifs de haute activité (HAVL) par le procédé de vitrification. En effet sa structure désordonnée permet d’absorber une partie des radiations.

Le verre est aussi un matériau de construction très important dans l’architecture moderne et dans l’industrie automobile. Il est notamment présent sous forme de laine de verre, isolant léger, imputrescible et ininflammable et la brique de verre est utilisée pour réaliser des parois translucides. L'émergence des verres métalliques a permis d'introduire des verres comme matériaux de structure, du fait de leurs extraordinaires propriétés mécaniques, en particulier sous forme de fibres ou de rubans de renfort pour des bétons hautes performances[33]. Les verres métalliques se sont également introduits dans les articles de sports (raquettes, skis, battes...)[34]. Les fibres optiques vont également jouer un rôle important dans les ouvrages architecturaux futurs, en étant à la fois des éléments de renfort mécanique et des guides optiques véhiculant l'information des différents capteurs permettant la surveillance continue des ouvrages[35].

Le verre est également présent dans les éléments de haute technologie du quotidien: disques durs, écrans tactiles[36], verres autonettoyants, et les industriels du verre envisagent de multiples applications futures[37].

Les utilisations artistiques du verre sont innombrables depuis les origines. Elles ont accompagné de nombreuses innovations techniques (pâte de verre, fusing, thermo-formage, etc.).

Dans de nombreuses applications, le verre est actuellement remplacé par des matières plastiques, plus légères et souvent plus résistantes au choc.

On peut le rencontrer sous forme de microbilles, de fibres (coupées ou non), de mats (fibres disposées « en vrac ») ou de tissus (mode de tissage « taffetas », par exemple). Incorporées dans la matrice polymère ou déposées en surface, ces présentations sont utilisées notamment comme renfort (fibreux[38] ou non) de résines thermoplastiques (polyamides...) ou thermodurcissables (polyesters, époxydes...) dans les plastiques, ainsi que dans les matériaux composites.

Types de verres industriels

  • Verre plat :
    • Verre « float » ou verre flotté
    • Verre à vitre
    • Verre imprimé et armé
    • Verre spécial pour des applications particulières.
  • Verre moulé : Utilisé surtout pour fabriquer des bouteilles.

Le verre peut subir des modifications pour le renforcer et le sécuriser :

  • Verre trempé :
    • Trempe thermique : Des traitements thermiques permettent d’améliorer la résistance des pièces : les vitres latérales et arrières des automobiles comme certaines pièces d’ameublement sont trempées par un refroidissement rapide et contrôlé, le plus souvent par de l'air.
    • Trempe chimique : Ce type de trempe a lieu en remplaçant par diffusion une partie des ions sodium du verre par des ions potassium (plus gros).
  • Verre feuilleté : Composé de couches verre-plastique-verre ou plus. Les pare-brises des automobiles et les vitres blindées sont en verre feuilleté. Ainsi, lors d’un choc, le pare-brise se casse, mais reste en place. Les passagers risquent moins d’être blessés par des bris. Le verre blindé ayant 8 couches de plastique peut résister à 70 coups de hache avant d'être traversé.

Le verre peut aussi subir des traitements de surface, le plus souvent des dépôts :

Techniques artisanales du verre

La verrerie constitue une activité artisanale.

  • Travail du verre à la flamme « souffleur de verre au chalumeau » : les verriers travaillent à partir de tubes et de baguettes de verre étiré qu’ils ramollissent à l’aide de la flamme d’un chalumeau pour le transformer par le souffle ou par différents outils. En France, le travail du verre soufflé, à la flamme, pour la réalisation d’objets décoratifs ou utilitaires[39], ou de pièces uniques est pratiqué par plusieurs artisans.
  • Verre soufflé: Les souffleurs de verre font chauffer une boule de verre au bout d’une canne dans laquelle ils soufflent pour faire gonfler le verre et réaliser une boule vide. Ensuite, ils étirent, aplatissent, percent cette boule pour lui donner sa forme finale. Une fois durci, certains le dépolissent pour réaliser des motifs.

Depuis l'Antiquité, les artistes-peintres ont adopté la feuille de verre comme support pour peindre; entre autre la peinture sur verre inversé (ou peinture sous verre ou peinture sur verre) est une technique artistique difficile qui s'exécute directement sur une feuille de verre. Le verre supporte la peinture comme le ferait une toile. Soudée au verre, c'est à travers ce support que l'on contemple l'œuvre. Ainsi le verre sert à la fois de support et de vernis protecteur. Précisons que c'est une technique de peinture à froid de sorte que le procédé n'exige pas de cuisson au four. Le pigment est lié au verre par un véhicule huileux le plus souvent à base de vernis.

Terminologie

  • Cristal: verre à haute teneur en plomb qui lui donne un éclat plus intense et se travaille de façon similaire au verre. Pour mériter l’appellation de cristal, la concentration en oxyde de plomb doit être comprise entre 28 et 56 %[citation nécessaire].
  • Pâte de verre: le moule de la pièce à réaliser se fabrique dans un matériau réfractaire (à base de kaolin par exemple) selon diverses techniques dont la cire perdue. Après cuisson, selon des paliers de chauffe destinés à éviter les fissures, le moule est refroidi et garni de poudres ou de granulés de verres colorés diversement selon le décor recherché. Une nouvelle cuisson a lieu et, après refroidissement, le moule est détruit délicatement par un moyen chimique ou mécanique pour dégager la pièce dont la forme et les couleurs auront été parfaitement contrôlées. Cette technique attribuée aux Égyptiens, a été réinventée presque simultanément par Henry Cros, François Décorchemont et Georges Desprets dans la deuxième partie du XIXe siècle. Amalric Walter, Gabriel Argy-Rousseau s’y sont illustrés.
  • Thermoformage: cette technique consiste à poser à froid une (ou plusieurs) feuilles de verre, éventuellement colorées, sur un réfractaire dont elle épousera le relief à la cuisson.
  • Fritte: composition de verre, pouvant être colorée (à l’aide d’oxydes métalliques), portée à fusion et trempée dans un bain d’eau froide afin de la réduire en granulés servant à l’élaboration d’émaux ou de « ballottes » (barres) colorées, matériaux de base des verriers.
  • Cueiller: action de prélever une masse de verre dans le four à l’aide d’une canne ou d’un pontil.
  • Pontil: tube métallique plein, le pontil permet une mise en forme au « marbre » ou à l’aide de divers outils. Il sert aussi à la séparation de l’objet de la canne afin de percer et travailler le col, à rapporter des éléments de décor, des anses, un pied.

Recyclage

Les bouteilles de verre usagées peuvent être fondues. La matière ainsi récupérée permet de fabriquer de nouvelles bouteilles. Le verre, s’il est bien trié (Tri sélectif) peut se recycler indéfiniment sans perdre ses qualités. Dans certains pays tels que l'Allemagne, la Belgique ou les pays nordiques, le tri peut différentier le verre blanc, vert et brun pour un recyclage plus performant, et les bouteilles consignées puis réutilisées sont plus fréquemment choisies par les producteurs et consommateurs.

Le verre peut également être produit à partir de calcin (verre broyé) de récupération. La fabrication du verre à partir de calcin de récupération économise des matières premières et de l’énergie.

Avant d’être refondu, le verre subit différents traitements : broyage, lavage, élimination des colles, étiquettes, capsules, séparation du verre et des métaux et élimination des rebuts (porcelaine, cailloux…).

En France, le verre est récupéré pour être recyclé. L’Allemagne et la Belgique ont aussi privilégié un autre système de réutilisation : la consigne. Dans ce système les bouteilles sont récupérées entières, lavées puis réutilisées. Le Canada utilise un système similaire à l’Allemagne et a uniformisé le format des bouteilles de bière pour faciliter une réutilisation plus rentable et facile par diverses compagnies.
En Guyane, depuis fin 2006, les déchets de verre (70 tonnes collectées de fin 2006 avec un premier chantier-test mi 2007 au centre de Cayenne) sont utilisés en fond de couche routière. Il faut 4 600 t de verre pour 30 km de route. Ce type de réutilisation peut cependant poser des problèmes de dangerosité (lors des chantiers et pour la faune fouisseuse).

Économie

Symbolique

Le verre est un des premiers matériaux mis au point, rêvé par l’homme. Il est le symbole de fragilité, de finesse et de transparence : par exemple, la pantoufle de verre de Cendrillon dans le conte de Perrault et le dessin animé de Walt Disney. Il est répandu que dans le conte original la pantoufle serait de vair, mais Perrault avait écrit l’histoire originale avec une pantoufle de verre[40],[41], qui a été transformée en vair (fourrure d’écureuil) par la tradition orale, avant de redevenir verre pour le dessin animé.

Notes et références

Notes

  1. Si une dérivée première de l'enthalpie libre par rapport à la température subit une variation brutale, il s'agit d'une transition du premier ordre, si une dérivée seconde de l'enthalpie libre (coefficient de dilatation, capacité calorifique, compressibilité) subit une variation brutale, il s'agit d'une transition du second ordre. Voir: Matériaux non cristallins et science du désordre, Jo Perez, Presses Polytechniques et universitaires romandes,2001
  2. Voir par exemple Edgar Dutra Zanotto, Do cathedral glasses flow ?, American Journal of Physics, May 1998, Volume 66, Issue 5, p. 392-395. Selon Zanotto, le temps de relaxation d’un verre serait supérieur à 1032 années, ce qui correspond à une durée dix mille milliards de milliards de fois supérieur à l’âge de l’Univers.

Références

  1. J. Zarzycki, Les verres et l’état vitreux, Ed. Masson, (1982)
  2. a b c d e et f Le verre science et technologie, James Barton et Claude Guillemet, EDP Sciences,2005
  3. Informations lexicographiques et étymologiques de « verre » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  4. Traité des matériaux - Volume 1 - Introduction à la science des matériaux - PPUR - 1999 (ISBN 2-88074-402-4) p. 64 ; plus de détails sur les substances vitrifiables p. 205-210.
  5. Popescu, M. A. Science, S.-S. & Library, T. (Eds.) Non-Crystalline Chalcogenides Kluwer Academic Publishers, 2000
  6. Alliage métallique amorphe
  7. Kauzmann's paradox
  8. Tool, A. Q., Relation between inelastic deformability and thermal expansion of glass in its annealing range, Journal of the American Ceramic Society, 1946, Volume 29, p. 240-253
  9. Lire à ce sujet Le verre est-il un solide ou un liquide ?, de Philip Gibbs, octobre 1996.
  10. Voir: Viscosité
  11. J.C. Maxwell, Philos. Trans. 157 (1867) 49.
  12. Article sur le verre dans le journal du CNRS
  13. Aurélien Ledieu, Les verres coulent-ils ?, Pour la Science, n°383, septembre 2009, p.20
  14. Creep of selenium near the glass temperature
  15. Böhmer, R. & Angell, C. A. Elastic and viscoelastic properties of amorphous selenium and identification of the phase transition between ring and chain structures Physical Review B, 1993, 48, 5857-5864
  16. « window glasses may flow at ambient temperature only over incredibly long times, which exceed the limits of human history. » Edgar Dutra Zanotto, Do cathedral glasses flow?, American Journal of Physics, May 1998, Volume 66, Issue 5, p. 392-395.
  17. a b et c Michel F. Ashby, D.R.H. Jones, Matériaux, Dunod, coll. « Sciences Sup », .
  18. a et b (de) Horst Küchling, Taschenbuch der Physik, Francfort, Harri Deutsch Verlag, .
  19. a et b G. Pissarenko et al., Aide-mémoire de résistance des matériaux, Moscou, éd. Mir, .
  20. Calcul de propriétés de verre Sur le site glassproperties.com
  21. N. T. Huff, A. D. Call: Computerized Prediction of Glass Compositions from Properties ; J. Am. Ceram. Soc., vol. 56, 1973, p. 55-57.
  22. (en) SciGlass - Glass Property Information System Sur le site sciglass.info
  23. Erreur 404 le 2 mais 2012 Sur le site big.or.jp
  24. Le Verre Fluoré Sur le site leverrefluore.com
  25. Quand le verre se forge une carapace : du nouveau chez les diatomées
  26. [PDF] Le verre biologique inspire les chimistes Sur le site bio-nica.info
  27. Glace amorphe de haute densité
  28. La fabrication du verre
  29. Verres pour les applications solaires
  30. Energie solaire: avancées vers un verre transparent
  31. a et b Bureau, B. & Lucas, J, Verres et optiques Bulletin de l'Union des Physiciens (BUP), 2006, 100, p.581-598
  32. La magie des verres chalcogénures
  33. Matériaux non cristallins et science du désordre, Jo Perez, Presses Polytechniques et universitaires romandes,2001
  34. Liquidmetals
  35. Des ouvrages sous haute surveillance Les dossiers de la recherche, N°48, Avril 2012, Cahiers technologiques, p.86-87
  36. Asahi Glass Co dévoile le substrat de verre le plus fin au monde pour écrans tactiles
  37. A day made of glass
  38. Les renforts fibreux sont caractérisés par leur grammage (poids de fibres au m2).
  39. par exemple le formages des tubes en y introduisant un gaz "rare" appelé néon
  40. Nomenclature de la Bibliothèque nationale de France
  41. Lire le conte de Charles Perrault

Voir aussi

Liens externes

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Articles connexes

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