Décalage vers le rouge photométrique
Un décalage vers le rouge photométrique est une estimation de la distance d’un objet astronomique tels une galaxie ou un quasar. La technique utilise la photométrie (qui est la brillance de l’objet vu à travers des filtres standards variés, chacun d’eux laissant passer un spectre relativement large de couleurs, tel que la lumière rouge, la lumière verte, ou la lumière bleue) pour déterminer le décalage vers le rouge, et donc, à travers la loi d’Hubble, la distance de l’objet observé. La technique repose sur le spectre de radiation étant émise par l’objet ayant des caractéristiques assez fortes pour être détectées par un filtre relativement grossier.
Cette technique fût développée dans les années 1960[1], mais fût largement remplacée dans les années 1970 et 1980 par le décalage vers le rouge spectrométrique, utilisant la spectrométrie pour observer la fréquence (ou la longueur d’onde) de lignes spectrales caractéristiques pour voir jusqu’où les lignes sont décalées contrairement à leur position initiale. Cette technique est a eu un nouvel essor grâce à de grands relevés de ciel conduits vers la fin des années 1990 et du début des années 2000 qui ont détecté un grand nombre d’objets ayant de grands décalages vers le rouge.
Les décalage vers le rouge photométrique furent originalement déterminées en calculant les données observées attendues depuis une émission connue du spectre à dans la gamme du décalage ver le rouge. Dans les dernières années, la méthode statistique de Bayesian et le réseau de neurones artificiel ont été utilisés pour estimer le décalage vers le rouge depuis des données photométriques.
Puisque les filtres photométriques sont sensibles à un certain éventail de longueur d’onde, et la technique repose sur plusieurs assomptions sur la nature du spectre à la source lumineuse, les erreurs pour ces sortes de mesures peuvent varier jusqu’à δz = 0.5, et sont beaucoup moins sur que les déterminations spectrométriques.[2] En l’absence de temps de télescope suffisant pour déterminer un décalage vers le rouge spectrométrique pour chaque objet, la technique de spectroscopie photométrique donne une méthode pour déterminer caractérisation qualitative d’un décalage vers le rouge.
Par exemple, si un spectre ressemblant celui du soleil aurait un décalage vers le rouge de z = 1, il serait plus brillant dans l’infrarouge plutôt que dans la couleur jaune-vert associée avec le sommet du spectre d’un corps noir, et l’intensité de lumière serait réduit dans le filtre par un facteur de 2 (ex. 1+z).[3]
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Photometric redshift » (voir la liste des auteurs).
Références
- La technique fût décrite en premier par Baum, W. A.: 1962, dans G. C. McVittie (ed.), Problems of extra-galactic research, p. 390, IAU Symposium No. 15
- Bolzonella, M.; Miralles, J.-M.; Pelló, R., Photometric redshifts based on standard SED fitting procedures, Astronomy and Astrophysics, 363, p.476-492 (2000).
- Un survol pédagogique de le correction-k par David Hogg et autres membres du SDSS une collaboration peut être trouvée à astro-ph.