Max Arbez
Naissance | |
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Décès | (à 90 ans) |
Nationalité | Français |
Pays de résidence | Frontière Franco-Suisse |
Activité principale |
Hôtelier |
Autres activités |
Résistant, passeur |
Distinctions | |
Conjoint |
Angèle Arbez (1910-) |
Max Arbez né le et décédé le [1] est un résistant et un "passeur" qui s'est illustré durant la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de Juifs et de résistants lui doivent la vie sauve. Le , Max Arbez est reconnu Juste parmi les nations à titre posthume par l'Institut Yad Vashem. C'est son épouse, âgée de presque de 103 ans, qui a reçu la distinction en son nom.[2]. Max Arbez était un ami proche de Paul Émile Victor[3].
Éléments biographiques
En 1862, tandis que la frontière Franco-Suisse était redessinée, un certain Ponthus faisait construire un édifice sur le trajet même de la nouvelle frontière. Jules Arbez (né en 1874), le père de Max, y installera un hôtel. Sa position stratégique fera dire à Edgar Faure qu'il s'agissait de la principauté d'Arbézie[3]. Durant la seconde Guerre mondiale, Max Arbez aidera des centaines Juifs et de résistants à regagner tantôt la zone libre, tantôt la Suisse. C'est un Juif hollandais, Alexander Lande, qui avait cinq ans à l'époque (en 1942) et qui après une enquête minutieuse parvint à identifier au travers des lettres laissées par sa maman (mais qui ne mentionnait aucun nom) celui à qui sa famille devait le salut. Il a alors entrepris des démarches auprès de l'Institut Yad Vashem.