Aller au contenu

François-Joseph Troubat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
François-Joseph Troubat
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
MontluçonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
François Joseph TroubatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

François-Joseph Troubat, né à Montluçon le et mort dans la même ville le , est un industriel français. Il est connu d'une part pour ses nombreuses publications pacifistes, sous le nom de Troubat Le Houx[1], d'autre part pour le château et le parc de la Louvière, qu'il a fait réaliser à Montluçon et qui seront légués à la ville.

Biographie

Il prend la succession de son père, Pierre Troubat, qui avait fondé en 1872 la Société générale des cires françaises (cires, bougies) et créé à Montluçon l'une des premières usines modernes de la ville[2]. Il jouit ainsi d'une grande fortune, à laquelle s'ajoutait celle de sa femme, Germaine Le Houx, qu'il avait épousée le à Paris ; il mit cette fortune au service de sa passion pour l'art et de son combat pacifiste.

Il est inhumé au cimetière de Prémilhat.

La Louvière

Il fait édifier le château de la Louvière à Montluçon par l'architecte René Sappin des Raynaud. La construction de la demeure, librement inspirée du Petit Trianon de Versailles, a débuté en 1926 et s'est poursuivie jusqu'en 1953, après la mort de l'architecte.

Troubat a dessiné lui-même le parc, mélange de jardin à la française et de parc à l'anglaise.

L'ensemble a été légué à la ville de Montluçon après la mort de Troubat. La demeure, qui se visite, a conservé son mobilier et son décor d'origine, correspondant au goût de François-Joseph Troubat pour le XVIIe et XVIIIe siècles français.

Pacifiste

Son combat acharné pour la paix s'est manifesté par la publication de multiples brochures[3], parmi lesquelles :

  • L'Europe et la paix (1934).
  • Le Travail et la paix (1936).
  • Pour la paix (1939).
  • Le Chemin de la paix (1948).
  • L'Homme et la paix (1948).
  • Le Mérite de la paix (1948).
  • Les Arcanes de la paix (rééd. 1956).
  • L'Art et la paix (rééd. 1956).
  • L'Aventure humaine et la paix (rééd. 1956).
  • Dieu et la paix (rééd. 1956).
  • L'Évolution et la paix (rééd. 1956).
  • La Faim et la paix (rééd. 1956).
  • L'Ère atomique et la paix (1963).

Notes et références

  1. Le Houx était le nom de sa femme.
  2. Historique de la Société générale des cires françaises. L'entreprise est connue en particulier grâce à la marque d'encaustique Diamantine, à partir de 1912.
  3. Beaucoup de ces brochures sont publiées dans le cadre de l'Institut international de la paix, à Monaco.

Bibliographie

  • Monique Kuntz et Georges Frélastre, Hommes et femmes célèbres de l'Allier, Paris, Bonneton, , 160 p. (ISBN 2-86253-189-8), p. 146.
  • André Touret, Destins d'Allier : population et économie, Nonette, Créer, 2005, p. 213 et suiv. (consultable en ligne).
  • Maurice Sarazin, Les Bourbonnais célèbres et remarquables des origines à la fin du XXe siècle, tome III : Arrondissement de Montluçon, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2014, p. 316-317.

Liens externes