Le Bleymard
Le Bleymard | |
La tour de la mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Commune | Mont Lozère et Goulet |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jeannine Cubizolle 2020-2026 |
Code postal | 48190 |
Code commune | 48027 |
Démographie | |
Population | 377 hab. (2014 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 29′ 14″ nord, 3° 44′ 09″ est |
Altitude | Min. 1 037 m Max. 1 482 m |
Superficie | 16,36 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Étienne-du-Valdonnez |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Mont Lozère et Goulet |
Localisation | |
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Le Bleymard est une ancienne commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Elle fait partie depuis le de la commune nouvelle de Mont Lozère et Goulet dont elle constitue le village principal. La mairie de la nouvelle commune se situe au Bleymard.
Les activités : Plusieurs chemins de randonnées et paysages sont à visiter, d'anciens châteaux magnifiques.
Ses habitants sont appelés les Bleymardois.
Géographie
Localisation
Le Bleymard est situé dans la vallée du Lot, sur la route D 901, à 20 km à vol d'oiseau à l'est de Mende, 9 km à l'est de Bagnols-les-Bains et 3 km à l'ouest du col des Tribes (1 130 m), qui donne accès à la vallée de l'Altier (le col des Tribes est sur la ligne de partage des eaux entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée). La vallée du Lot est ici encadrée par le mont Lozère (1 699 m au sommet de Finiels) au sud et par la montagne du Goulet (1 497 m) au nord ; la route D 20 qui, vers le sud, mène au Pont-de-Montvert, dans la vallée du Tarn, franchit le mont Lozère au col de Finiels (1 541 m), non loin du sommet.
Selon le classement établi par l'INSEE en 1999, Le Bleymard est une commune rurale non polarisée, qui ne fait donc partie d’aucune aire urbaine ni d'aucun espace urbain.
Communes limitrophes
Géologie et relief
En ce qui concerne la géologie[2], la partie de la commune au sud du Lot est constituée par des roches sédimentaires (calcaires et dolomies) sur environ 2 km, jusqu'à une ligne de faille après laquelle on trouve des roches métamorphiques (schistes, gneiss). Le lit du Lot et la montagne du Goulet sont entièrement en roches métamorphiques.
Le relief[1] est marqué par cette situation géologique : les hauteurs au sud du Lot, formées sur les terrains sédimentaires, sont caractérisées par des sommets aplatis et par la toponymie : Cham Redonde (Chalm Redonda, 1 288 m), La Cham (La Chalm, 1 195 m), la Chaumette (La Chaumeta, 1 201 m).
Hydrographie
Ce secteur est arrosé par le ruisseau de la Combe Sourde (Comba Sorda), sur le cours duquel se trouve le bourg du Bleymard.
Hameaux et lieux-dits
La commune est pourvue de deux agglomérations centrales :
- le bourg du Bleymard (mairie, église, poste) sur la D 20, un peu à l'écart de la D 901, est un village de type montagnard avec des maisons mitoyennes le long de deux rues assez étroites ;
- le long de la D 901, se trouvent le village de Saint-Jean-du-Bleymard et le quartier de la Remise ; les grands établissements tertiaires (équipement, garage, supermarché) ont été installés dans ce secteur plus spacieux et plus accessible aux voitures. Une certaine urbanisation a lieu le long de la D 20 vers le Goulet.
Les principaux écarts sont les hameaux de Bonnetès (quelle est la forme occitane ?) et de Valescure (Valescura) sur la montagne du Goulet.
Toponymie
Histoire
Au tout début, le Bleymard est un tout petit village de 8 à 10 maisons dont la moitié est habitée par de petits fiefs dépendant du seigneur du Tournel .
Ces fiefs se distinguent des autres maisons par leurs tours carrées.
Dans sa monographie de 1862, l'auteur-instituteur, nommé Boudoussier, rapporte :
« La maison Peytavin dit Massadort décorée de 3 tours carrées est un ancien château en bon état ; la maison Veyrunes dit Misit et celle de la veuve Albouy sont ornées, chacune, d'une tour carrée et la maison Pelorjas d'une belle tour ronde qui parait bien antique... »
Ce n'est qu'à l'heure du concordat que le Bleymard est devenu commune. En 1862,selon la source précédemment citée, le village compte 98 maisons, 112 feux et 441 habitants ; St Jean : 16 maisons et 61 habitants. Une baraque, nommée Hôtel du Lot se situe en outre sur la route impériale n°101, entre Le Bleymard et St Jean. Cette "baraque" comporte, en fait, trois belles maisons espacées destinées à donner asile au roulage et à héberger les voyageurs[3].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 377 habitants, en évolution de +8,65 % par rapport à 2009 (Lozère : −1,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste.
- La chapelle de Saint-Jean-du-Bleymard du XIIe siècle, classée aux monuments historiques en 1979.
- La draille de Languedoc : chemin de transhumance qui marque encore le paysage sur la montagne du Goulet, le long de la D 20, et sur le mont Lozère.
- La maison Peytavin.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Magnien (1837-1902), supérieur du séminaire St. Mary's à Baltimore.
- Robert Louis Stevenson (1850-1894), écrivain écossais, traversa Le Bleymard le lors de sa randonnée à travers les Cévennes relatée dans son Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879).
- Henri Rouvière (1876-1952), natif du Bleymard, professeur d'anatomie à la faculté de médecine de Paris et membre de l'Académie nationale de médecine. Son buste est sur la place principale du village et le collège du Bleymard porte son nom.
- Raymond Lavigne (1922-2014), natif du Bleymard, résistant, militant communiste, grand reporter, rédacteur en chef adjoint à L'Humanité, écrivain, poète.
- Romain Paulhan (né en 1988), champion de France de VTT de descente en 2010 est natif du Bleymard.
Héraldique
Son blasonnement est : de gueules à la pointe d'argent. Il s'agit du même blasonnement que celui de la baronnie du Tournel dont le Bleymard faisait partie. |
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Revue Cévennes, n° 23-24 (1985).
- « loubluma - I -B - Le Bleymard dans l'histoire : », sur sites.google.com (consulté le ).
- « Conseil municipal du 27 mai 2020. », sur site de la mairie, (consulté le ).
- D'après FranceGenWeb.org.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
Voir aussi
Articles connexes