Pionsat
Pionsat | |||||
Entrée principale du château de Pionsat. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Gaumet 2020-2026 |
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Code postal | 63330 | ||||
Code commune | 63281 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pionsatois | ||||
Population municipale |
1 050 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 06′ 38″ nord, 2° 41′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 458 m Max. 663 m |
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Superficie | 24,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Éloy-les-Mines | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Pionsat est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Pionsatois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Située dans le département du Puy-de-Dôme, à 530 mètres d'altitude, la commune de Pionsat est à 30 kilomètres au sud de Montluçon par la départementale 1089, et à 71 kilomètres au nord-ouest de Clermont-Ferrand par la D 227 jusqu'à Riom et la D 2009. Le bourg, traversé par la rivière le Boron, est situé au pied de la zone des « Grands Bois » qui culmine à 804 mètres d'altitude.
Du point de vue ferroviaire, un dédoublement partiel de la ligne Montluçon - Clermont-Ferrand est mis en service en 1931. Ce dédoublement part de Montluçon, passe par Néris-les-Bains, puis Pionsat, et rejoint la voie principale à la gare de Gouttières. Le trafic voyageur ne prendra jamais son essor et huit ans plus tard la desserte voyageur est supprimée. En 1950, Pionsat devient un terminus et la voie jusqu'à Gouttières est déferrée vers 1952. Finalement, en 1969 le trafic marchandise est lui aussi supprimé et la gare définitivement fermée. Le reste de voie sera déferré vers 1973.
-
Panneau d'entrée D988
-
Ruisseau de Pionsat
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 917,2 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,9 | −1,1 | 0,8 | 3 | 6,5 | 10 | 11,7 | 11,3 | 7,8 | 5,8 | 2,1 | 0 | 4,7 |
Température moyenne (°C) | 3 | 3,4 | 6,2 | 8,7 | 12,5 | 16,2 | 18,3 | 18,1 | 14,2 | 11 | 6,4 | 3,8 | 10,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,8 | 8 | 11,6 | 14,5 | 18,6 | 22,4 | 24,8 | 25 | 20,6 | 16,2 | 10,7 | 7,7 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−27,5 16.01.1985 |
−25 21.02.1948 |
−21,9 01.03.05 |
−9 10.04.1976 |
−6,6 07.05.1957 |
−2 02.06.1975 |
1 01.07.1975 |
0 31.08.1986 |
−3 28.09.1950 |
−9,5 30.10.1997 |
−12 23.11.1993 |
−20 11.12.1967 |
−27,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,6 01.01.22 |
23 20.02.1998 |
27 26.03.1955 |
32 11.04.1956 |
32,3 28.05.17 |
39,5 16.06.1948 |
40 29.07.1947 |
41 12.08.1952 |
34,5 17.09.1987 |
34 15.10.1948 |
26,5 08.11.15 |
22 03.12.1985 |
41 1952 |
Précipitations (mm) | 68,3 | 55,8 | 58,9 | 80,5 | 106,2 | 81 | 81,7 | 77,1 | 78,5 | 75,1 | 82,3 | 71,8 | 917,2 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pionsat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous la forme Ponticiacenses silvae au VIe siècle, Punsac en 1250 et 1263 , Punsiacus en 1467[11].
Le nom dans le parler local moderne est aussi Pionsat. La commune fait, en effet, partie de l'aire linguistique du Croissant[12], zone où la langue est de transition entre l'occitan et la langue d'oïl[13],[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Un important trésor constitué de statères gaulois est découvert à Pionsat en 1852.
Période moderne
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, l'actuelle commune de Pionsat - comme celles voisines - faisait partie de la Généralité de Moulins et de son élection de Gannat.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Pionsat est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines[15]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16]. Du au , elle était le siège de la communauté de communes de Pionsat[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[7]. Elle était chef-lieu de canton jusqu'en [18].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[7], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[18].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Pionsat, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[19], pour un mandat de six ans renouvelable[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[21]. Les quinze conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 52,37 %[22].
Trois sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[22].
Chronologie des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2021, la commune comptait 1 050 habitants[Note 1], en évolution de −4,89 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Joseph-et-Saint-Bravy.
- Château de Pionsat[32], classé au titre des monuments historiques.
- Château de Montroy.
- Monument aux morts.
-
Église Saint-Joseph-et-Saint-Bravy.
-
Un des vitraux de l'église.
-
Aile du château.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Glucq, (1678-1742) qui acheta, le , le château de Pionsat.
- Jean Jeuge, dit Jean d'Arvor, poète, a grandi dans ce village. Il est le grand-père de Patrick, Catherine et Olivier Poivre d'Arvor
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pionsat » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Pionsat » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Pionsat ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Page 491 Lire en ligne
- Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
- Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
- Arrêté no 16-02964 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Saint-Eloy Communauté », « de Pionsat » et « Cœur de Combrailles » étendue aux communes de Servant, Menat, Teilhet, Neuf-Eglise et Virlet […] à compter du », et arrêté rectificatif no 16-02981 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 114-126 et 140-142.
- « CC du Pays de Saint-Eloy (No SIREN : 200072080) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « CC de Pionsat (No SIREN : 246300958) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
- « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la DGCL.
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 6.
- Membres de l'institut Langevin
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
- Gilles Lalloz, « Les délégations des quatorze vice-présidents du conseil départemental du Puy-de-Dôme » , La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château », notice no PA00092240, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.