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Chéméré

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Chéméré
Chéméré
Vue aérienne de Chéméré avec l'église, depuis le centre-ville.
Blason de Chéméré
Blason
Chéméré
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Pays de Retz
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Georges Leclève
2016-2020
Code postal 44680
Code commune 44040
Démographie
Gentilé Cheméréens
Population 2 472 hab. (2013)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 22″ nord, 1° 54′ 49″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 60 m
Superficie 37,31 km2
Élections
Départementales Machecoul
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Chaumes-en-Retz
Localisation
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Chéméré
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Chéméré
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Chéméré

Chéméré est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Chaumes-en-Retz à la suite de sa fusion avec sa voisine Arthon-en-Retz.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du pays nantais.

Elle est intégrée au canton de Machecoul depuis le décret du , mis en application aux élections départementales de , et de la communauté de communes Cœur Pays de Retz créée le .

Chéméré comptait 2 472 habitants au recensement de 2013.

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de Chéméré et des communes limitrophes

Chéméré est située dans le pays de Retz, à 35 km à l'ouest de Nantes, 45 km au sud de Saint-Nazaire et 15 km à l'est de Pornic. La route Nantes-Pornic passe juste au nord du bourg.

Avant la création de la commune nouvelle de Chaumes-en-Retz dont elle constitue la partie est, ses communes limitrophes étaient Arthon-en-Retz, Vue, Rouans et Saint-Hilaire-de-Chaléons. Les bourgs de Chéméré et d'Arthon-en-Retz sont contigus.

Communes limitrophes de Chéméré
Vue Rouans
Arthon-en-Retz Chéméré
Saint-Hilaire-de-Chaléons

Géologie, relief et hydrographie

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La commune est traversée par un petit cours d'eau, la Blanche, qui se jette ensuite dans l'Acheneau, rivière qui relie le lac de Grand-Lieu à la Loire.

Le bassin d'Arthon-Chéméré est une dépression correspondant à un accident important du socle granitique du massif armoricain. On y trouve un gisement lutétien étudié par le géologue S. Durand (1960) à partir des sondages effectués en 1953 dans les carrières du Moulin-Neuf à 1 km au nord-est d'Arthon[1].

La nappe phréatique d’Arthon – Cheméré (superficie estimée à 850 ha et englobant les deux bourgs) est très proche et affleure, notamment dans le parc. Elle n’est plus exploitée pour l’adduction d’eau potable en raison des teneurs en nitrates et des rejets diffus d’eaux usées. Cependant, elle alimente encore des puits domestiques et quelques forages d’irrigation[2].

Le climat est de type océanique tempéré, caractérisé par une faible amplitude thermique entre les mois d’hiver (températures minimales d’environ °C) et d'été (maximales d’environ 16 °C).

Les précipitations sont fréquentes (environ 780 mm par an) à cause des perturbations venant de l’océan Atlantique. Les vents dominants sont de sud-ouest/nord-est.

La station météo la plus proche est à Bouaye.

Risques naturels

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La commune fait partie d'une zone de sismicité modérée[3].

Le nom de Chéméré est attesté en 1123 sous sa forme latine Camariacus[4].

Chéméré possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Chemerai selon l'écriture ABCD[5]; Cheméràè selon l'écriture ELG[6] ou Chméraï selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [ ʃme.raj] ou [ ʃmeʁe] [7],.

En breton, elle a été dénommée au vingt et unième siècle Keverieg par l'Office de la Langue Bretonne[8], nom sans aucune valeur historique.

Le gouvernement général de Bretagne in suos novem episcopatus omnes Turonensi Aurel, Tabula ducatus britanniae gallis.

Dans l'Antiquité, le pays de Chéméré faisait partie du territoire des Ambilâtres, peuple gaulois établi au sud de la Loire, cité par César comme allié des Vénètes pendant la Guerre des Gaules[9].

Après la conquête, l'espace occupé par les Ambilâtres et les Anagnutes est rattaché à la province d’Aquitaine et ils font alors partie de la confédération pictonne, la civitas Pictavorum.

Puis, à la suite de la réforme de Dioclétien, ils sont administrativement rattachés à l'Aquitaine seconde. Ils bénéficient des axes commerciaux[10] protohistoriques de la route de l'étain et de la route du sel[11]. L'emprise du « chemin saulnier » est d'ailleurs encore attestée de nos jours à Chéméré.

À partir de 416, les Wisigoths remontent du midi jusqu’à la Loire à la suite de l'accord de l'empereur Flavius Honorius : le Pays de Retz restera sous le contrôle des Ariens, jusqu’à la victoire de Clovis sur Alaric II à Vouillé en 507[12].

La région de Rezé était une vicaria qui dépendait du pays d'Herbauges dans le comté du Poitou. Jusqu'au milieu du IXe siècle le pays de Rais reste directement lié au comté de Poitiers, dont la partie nord est divisée en plusieurs pagus, Herbauges, Tiffauges et Mauges. Le Pays de Rais, le Ratiatensis, est une vicaria, subdivision administrative du bas-Poitou. Une nécropole mérovingienne importante au lieu-dit Brigandin atteste l'existence d'une population implantée au VIIe siècle et VIIIe siècle.

En 851, avec le traité d'Angers, le pays de Retz fait partie des marches de Bretagne. C'est-à-dire que le territoire relève de la Bretagne, mais la population locale peut continuer à vivre dans ses us et coutumes et commercer avec ses voisins comme autrefois.

La très riche et prospère Rezé suscita les convoitises des Normands qui déferlèrent sur le pays à partir de la seconde moitié du IXe siècle.

L'abbaye Saint-Serge d'Angers, dont la fondation remonte à l'époque mérovingienne, possédait trois prieurés dans le diocèse de Nantes : Rouans et Pornic (circulation du sel) ainsi que Chéméré qui se trouvait sur une voie terrestre importante traversant le pays de Retz depuis l'antiquité. À partir de 1050, ce prieuré s'est développé et les moines ont édifié un bourg. Il y avait deux églises, Saint-Jean-Baptiste pour les moines et Saint-Martin pour la paroisse. La richesse du prieuré reposait surtout sur les droits forestiers et un important cheptel. Il conserva une vie autonome jusqu’en 1346, date à laquelle le pape Clément VI annexa le prieuré à la mense abbatiale[13].

La paroisse de Chéméré est créée en 1020 par Harscouët Ier, baron de Retz.

L'histoire de Chéméré est intimement liée à un ancien site féodal, le château de Princé. Malheureusement, il n'en reste aujourd'hui que des ruines, peu représentatives, et qui ne se visitent pas.

Lors de l'arrivée massive des Vikings dans l'estuaire de la Loire, Bégon, qui possédait une motte féodale près de Bouguenais, partit s'installer sur le site de Princé. Le château n'était alors qu'une construction en bois, typique des fortifications de l'époque. La forêt de Princé fut plantée à partir du XIe siècle.

Au XIVe siècle, une discorde politique éclata entre le duc de Bretagne (Jean IV) et la baronne de Rais : à la suite d'un mariage, le pays de Retz menaçait de redevenir poitevin. Le duc de Bretagne s'y opposa et fit arrêter la baronne. Sans enfant, celle-ci prit son parent Guy de Laval comme héritier, celui-ci n'étant autre que le père de Gilles de Rais. À cette époque, le château de Princé était un véritable château fortifié comme les autres propriétés de Gilles de Rais, Machecoul et Pornic, entre autres.

Renaissance

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Au fil des ans, le château perdit sa vocation militaire pour devenir un lieu de résidence et un pavillon de chasse pour les seigneurs de Rais.

Au XVIe siècle, le château connut une période de style italien, après le mariage de la baronne de Rais et d'Albert de Gondi, issu d'une riche famille italienne. C'est à cette époque que furent créées les Îles Enchantées, ancien parc du château, comprenant plusieurs îles, entourées de larges fossés. C'est alors l'apogée du château de Princé, le site s'étendant jusqu'aux limites du bourg de Chéméré ; il subsiste d'ailleurs un pan de mur de cet ancien domaine dans le parc de loisirs récemment construit aux abords du bourg de Chéméré.

Révolution française

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À la Révolution, Chéméré connut des heures difficiles. Située dans la Vendée militaire, elle fut victime de représailles républicaines. Ainsi, l'ensemble du bourg, dont l'église, fut brûlé en 1794. En mémoire de ces événements, un monument, le Souvenir Vendéen, fut érigé dans la forêt de Princé pour rendre hommage aux quelque 2 000 Vendéens qui, pendant la guerre de Vendée, furent abattus et enterrés sommairement dans les allées de la forêt[14].

Une nouvelle église fut construite en 1805 à l'angle de la rue du Béziau et de la rue de Pornic, au milieu du cimetière. Elle sera rasée en 1877 et remplacée par l'église Saint-Jean Baptiste actuelle. Le nouveau cimetière se trouve à cent mètres à l'ouest.

Époque contemporaine

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Plusieurs « châteaux » ont été édifiés comme relais de chasse dans la forêt de Princé, avec leurs fermes consacrées à l'élevage et à la polyculture, ce qui a inspiré le blason de la commune. Chaque ferme avait sa vigne et produisait son vin. Les métairies faisaient toutes partie de domaines qui, aux héritages, se partageaient par grands morceaux[15]. Parmi ces domaines se trouvaient le Manoir de Bâtiment[16], le logis de Pierre-Levée et le manoir de Noirbreuil :

On retrouve leurs propriétaires dans les équipes municipales de l'époque[17].

«  On assista en Loire-Inférieure, et ce jusqu’à la deuxième guerre mondiale, à la tentative de maintenir contre vents et marées une contre-société catholique, non seulement sur le plan religieux mais aussi sur le plan économique, à travers tout un réseau de services commerciaux et financiers s’appuyant lui-même sur le réseau de sociabilité de la noblesse et du clergé. On voyait même des almanachs paroissiaux prescrire des achats dans les « bonnes maisons », proclamant qu’il fallait acheter « chez nous » et fournissant les listes. »

Le domaine de la Chapellerie était une ancienne fabrique de chapeaux au XIXe siècle. Deux moulins à vent ont fabriqué de la farine pour les habitants de Chéméré. Le moulin de la Motte-Hivert a été construit en 1839. Il se trouve au 46, rue de Brigandin. Il a fonctionné jusqu'en 1970. Il a été récemment restauré mais a perdu ses ailes.

La substitution de la commune à la paroisse à la suite de la période révolutionnaire a provoqué la nécessité d'héberger la nouvelle municipalité dans une habitation acquise pour l'occasion[18].

Après la Monarchie de Juillet, vient aussi l'obligation d'acheter ou de construire une maison d'école.

Le relais de poste s'installe également dans le centre du bourg.

L'ingénieur en chef Mathurin-Julien Grolleau (1734-1806) avait équipé le département en routes à la fin de l'Ancien Régime : ce réseau sera précurseur de celui du service vicinal du XIXe siècle[19].

La voie ferrée

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La ligne de chemin de fer en provenance de Nantes est déclarée d'utilité publique, à titre d'intérêt local, par le décret du 5 août 1872[20], et la ligne est mise en activité en 1875[21]. Sainte-Pazanne devient un nœud pour les communications dans le Pays de Retz. Il s'agit d'une ligne à écartement standard et à voie unique non électrifiée.

Mais, cinquante ans plus tard toute circulation est interrompue, pour les voyageurs en 1939 et pour le fret en 1998, parallèlement à la fermeture de l'usine Kuhlmann, pour des raisons de rentabilité ; la ligne n'est toujours pas déclassée[22].

Urbanisation au XXe siècle et XXIe siècle

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Chéméré, maison traditionnelle, rue du Brigandin.

L'étalement urbain récent a modifié le paysage. Grâce au désenclavement routier, Chéméré est dorénavant à quelques minutes de Pornic et de Nantes[23]. Les grandes orientations du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Pays de Retz tiennent compte de cette évolution[24].

Les fortes poussées démographiques des années 1990 et du début du XXIe siècle se sont accompagnées de créations de nombreux lotissements autour du centre-ville.

Le règlement du PLU de [25] maintient le respect de certaines règles architecturales, par exemple pour les toitures :

« 11.1. – Toitures : Les toitures des constructions à usage d'habitation doivent avoir les caractéristiques de celles de l'architecture traditionnelle de la région : faible pente (35° maximum), couvertures en tuile en usage dans la région. »(PLU, page 17).

Chéméré s'est dotée de locaux culturels (salle Ellipse par exemple) et sportifs et d'équipements de loisirs. Incitée à aller de l'avant par la structure de sa population (40 % des Chéméréens ont moins de 25 ans) Chéméré est une ville active, tournée vers l'avenir. Le centre-ville est riche en mobilier urbain à vocation de protection des piétons.

Commune nouvelle de Chaumes-en-Retz

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Le , après plusieurs mois de travail, les communes de Chéméré et d'Arthon-en-Retz ont décidé de se regrouper au sein d'une commune nouvelle baptisée Chaumes-en-Retz. Cette décision a été prise par les conseils municipaux respectifs réunis chacun le 9 novembre 2015 : 26 voix pour et 1 contre à Arthon et 16 voix pour, 2 contre et 1 abstention à Chéméré[26]. Ce regroupement permettra de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versée par l'État durant les prochaines années. La création de la nouvelle commune, effective depuis le , a entraîné la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées » de la nouvelle entité[27], décision entérinée par arrêté préfectoral du 14 décembre 2015[28].

Politique et administration

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L'hôtel de ville.
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 En cours Georges Leclève Divers gauche enseignant, vigneron à la retraite,
maire de Chaumes-en-Retz depuis le 10 janvier 2016
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1798 1802 Jean-François Coutances    
1802 1808 Pierre Berranger    
1808 1811 Jean-Baptiste Guillon    
1811 1815 Pierre Berranger    
1815 1826 Pierre Rabeau    
1826 1830 Pierre Favereau    
1830 1832 Michel Vauloup   propriétaire du château de Pierre Levée
1832 1848 Jean-Baptiste Bichon    
1848 1852 Édouard Boubée    
1852 1867 Jean-Baptiste Bichon    
1867 1890 Jean-Marie Bichon    
1890 1899 Jean-Marie Francheteau    
1899 septembre 1940 Louis Lefeuvre   avocat
février 1942 aout 1959 Charles Hardy   propriétaire terrien
septembre 1959 mars 1983 Hubert Hardy[29]   propriétaire d'un club équestre
mars 1983 mars 1989 René Charrier    
mars 1989 mars 2001 Maurice Lecleve    
mars 2001 mars 2014 Jean-Paul Leray Divers droite  
mars 2014 décembre 2015 Georges Leclève Divers gauche enseignant, vigneron à la retraite,
maire de Chaumes-en-Retz depuis le 10 janvier 2016

Population et société

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Démographie

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Selon le classement établi par l'Insee, Chéméré fait partie de l'aire urbaine de Nantes[30] et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire[31].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 2 472 habitants, en évolution de +15,84 % par rapport à 2008 (Loire-Atlantique : +6,34 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8705948349568629331 0081 2081 265
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2951 2771 2401 2111 2541 3531 3661 3511 312
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2571 2931 2721 1601 1391 1861 1421 1301 199
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
1 2501 2401 2381 3771 4471 5852 0832 4362 472
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35]. Pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; Chéméré est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[37],[38],[39]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[37],[38],[39].

Pyramide des âges à Chéméré en 2013 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ans ou +
0,3 
5,0 
75 à 89 ans
6,2 
11,9 
60 à 74 ans
11,6 
16,9 
45 à 59 ans
17,7 
25,1 
30 à 44 ans
24,2 
15,5 
15 à 29 ans
15,2 
25,5 
0 à 14 ans
24,8 
Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,3 
5,8 
75 à 89 ans
9,1 
13,5 
60 à 74 ans
14,6 
19,6 
45 à 59 ans
19,2 
20,8 
30 à 44 ans
19,6 
19,4 
15 à 29 ans
17,7 
20,5 
0 à 14 ans
18,5 

La 3e étape du Tour de France 2011 est passée à Chéméré[40]. C'était également le cas lors de la 19e étape du Tour de France 2003, lors d'un contre-la-montre entre Pornic et Nantes. Une plaque commémore d'ailleurs ce passage à Chéméré[41].

Sur le plan économique, le rythme des créations d'entreprises s'est accéléré depuis 2007[42] ; le total est passé de quarante-quatre à cent cinq entreprises[43] en six ans (2013), soit 11,1 % en commerces et services, et 88,9 % en services aux particuliers dont plus de la moitié dans le bâtiment.

Deux grosses entreprises, un fabricant de cabines de douche et un autre de matériel agricole (pulvérisateurs), emploient près de quatre cents salariés[44].

La ZAC du Chemin Saulnier est gérée par la communauté de communes[45].

Il y a 1 216 foyers fiscaux au revenu moyen fiscal annuel de 1 870  par mois dont un peu plus de la moitié imposables ; le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes, comme c'est le cas pour la moyenne générale nationale[46].

Il y avait 1 029 logements en 2012 dont 93,8 % en résidence principale et 69 % propriétaires[47].

Entreprises et commerces

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Exploitation agricole

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Paysage agraire et habitat rural
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Mécanisation agricole dans une métairie de Princé.

La structure foncière est à double visage, comme dans les autres bocages de l'Ouest : petites propriétés associées au village obéissant à une logique de subsistance et grands domaines avec métairies répondant à des objectifs de rapport et de vente. L'administration agricole a reconnu cette diversité des terroirs en 1946 et de l'utilisation des sols[48]. À Chéméré la part relative des métairies est importante, en lien avec l'acquisition des terroirs agricoles par des propriétaires d'origine nantaise. Les défrichements se sont poursuivis tout au long du XIXe siècle et il ne reste plus qu'un tout petit massif forestier, la forêt de Princé. Les paysages agraires n'ont plus bougé jusqu'à la seconde révolution agricole d'après la seconde guerre mondiale.

Sur le territoire de la commune de Chéméré, il y a également, au sud-ouest du bourg, deux petits villages, le Brandais et le Breuil, avec un parcellaire émietté.

Lors de l'établissement du premier cadastre, il y avait 49 métairies. Les propriétaires nantais en possédaient vingt-deux, soit 1 470 hectares, c'est-à-dire 40 % de la commune.

En 1913, il y en avait quatorze de plus, pour moitié résultat de défrichements sur les bois de Princé et de Pierre Levée.

En 1969, sur les 83 exploitations recensées sur la commune, 65 sont des métairies dont 57 en fermage et appartenant aux héritiers des grands domaines châtelains du siècle précédent[49].

En 2000, selon le dernier recensement agricole, les exploitations professionnelles ne sont plus que 37 et leur surface moyenne est passée de 44 à 70 hectares, au détriment des borderies « embocagées » et au détriment de l'équilibre social antérieur. Les remembrements se sont faits au détriment des haies ; les nouveaux systèmes de culture (GAEC avec atelier de production du lait, porcherie, élevage industriel de volaille, stabulation pour élevage à viande) confortent la simplification des mosaïques parcellaires[50]. De plus, l'association maïs et prairies temporaires est devenue le modèle dominant en pays de Retz[51].

La surface vitivinicole dans la commune de Chéméré est de 15 hectares en 2015. Il y a une très forte variété de cépages cultivés. La répartition des cépages par surface est la suivante :

Code OIV Variété Surface (ha)
2102 Muscadet 0,75
1176 Gros plant 1,50
720 Chardonnay 2,68
3169 Sauvignon 1,71
1409 Grolloeau gris (ou Grolleau gris) 0,90
1248 Gamay 2,55
1410 Grolloeau N ?
2115 Merlot 2,05
577 Cabernet S 0,58
572 Cabernet F 0,60

Existe bien une parcelle de Grolloeau N dont la surface n’a pas été identifiée.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Pendant l'entre-deux-guerres un théâtre de bonne taille avec gradins fixes a été construit à Chéméré, comme dans de nombreuses villes de la région. Des représentations régulières attiraient beaucoup de monde. Aucun répertoire spécifique n'a été créé.

Châteaux et manoirs
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La commune compte un seul monument historique protégé : le château du Bois-Rouaud dont les origines remonteraient au XVe siècle mais qui a été reconstruit en 1905[52].

La menhir de la Pierre Levée qui se dresse à l'entrée est de la forêt de Princé et l'ancienne existence de l'allée couverte de la Bitauderie (désormais détruite), témoignent d'une occupation millénaire sur le sol de l'actuelle forêt, dont le boisement fut effectué à la fin du XIe siècle[53].

Le château de Princé, ancienne propriété de Gilles de Rais, a longtemps été le site principal de Chéméré. Il ne subsiste aujourd'hui que quelques ruines autour d'un étang privé, et que l'on ne peut pas visiter. Un second « château de Princé » a été bâti. Près de celui-ci ont été aménagées les îles enchantées, qui forment un jardin inspiré de l'art italien. Créé au XVIe siècle par Henri de Gondi, il se compose de cinq îlots séparés par des canaux et reliés entre eux par des passerelles en bois. Le jardin était autrefois garni de statues et de petits pavillons, mais il est aujourd'hui envahi par la végétation. Quatre passerelles restaurées reliant trois des îles permettent toutefois d'y faire une balade agréable[54].

Le manoir de Noirbreuil (d) fut transformé en hôpital pendant la guerre de 1914-1918, avec appel à la population pour des draps servant aux bandages des blessés. Il héberge actuellement un centre de loisirs[55].

Le manoir de Bâtiment, propriété de la famille Gouté puis par héritage de la famille Goüin.

Le château de Pierre-Levée, ancienne propriété de Michel Vauloup puis de Fernand Crouan.

Édifices religieux
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L'église Saint-Jean-Baptiste en 2015.

L'église Saint-Jean-Baptiste, détruite pendant la Révolution en 1794, fut reconstruite entre 1875 et 1879, et est l'œuvre de l'architecte Henry Gelec. Le clocher, lui, sera construit en 1894. Les cloches y faisant office se nomment Fernande Adeline, Marie-Rose et Jeanne-Marie. Plusieurs objets de l'église sont classés aux monuments historiques au titre objet[56],[57].

La nécropole mérovingienne du Brigandin[58].

  • La croix des Vendéens (1962), élevée au cœur de la forêt de Princé par l'association du Souvenir vendéen, en mémoire des quelque 2 000 Vendéens partisans de Charette morts après avoir trouvé refuge dans la forêt, qui fut le théâtre de batailles sanglantes entre Vendéens et Républicains pendant la guerre de Vendée.
  • La croix du Loup Pendu rappelle aux visiteurs que la forêt de Princé, autrefois très étendue, abritait des animaux sauvages et un univers obscur et légendaire provoquant un sentiment de crainte chez les habitants. La légende veut d'ailleurs que la croix tire son nom du fait que le dernier loup de la forêt aurait été suspendu à l'une de ses branches après avoir été abattu.
  • La croix de Malhara est la deuxième croix ancienne de la commune avec celle du Loup Pendu. La trop grande proximité de celle-ci avec la route de Nantes l'ayant trop abîmée, elle a été remplacée par une croix en béton.
  • Le calvaire de la Croix-Rabeau, érigée en 1891 sur l'initiative de la famille Rabeau et déplacée en 1983[59].
  • Le calvaire du cimetière.

Patrimoine naturel

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« Massif forestier dominé par la chêsnaie acidophile et quelques reboisements de conifères alternant avec des espaces de landes xéro et mésophiles, des vallons humides et des zones bocagères abritant une flore assez variée avec quelques espèces intéressantes.
Présence d'une avifaune forestière diversifiée et d'un coléoptère considéré comme rare en Pays de la Loire. »

  • Deux autres ZNIEFFs :
    • le « bois des îles enchantées et pelouses calcaires résiduelles d'Arthon-Chéméré »[64]

« Ensemble original sur le plan floristique entre autres constitué d'une mosaïque de pelouses et de friches calcaro-sableuses, de pelouses sur sables décalcifiés résiduelles, de boisements et prairies divers et d'anciennes carrières. On y observe une flore et divers types de végétation très intéressants du fait de la rareté des biotopes calcaires dans notre département, avec diverses plantes rares (orchidées notamment) dont certaines protégées dans notre région. On y note aussi la présence de Lépidoptères rhopalocères (papillons diurnes) et d'Orthoptères (sauterelles, criquets), intéressants plus ou moins rares et menacés, plus particulièrement inféodés aux milieux calcaires ou littoraux. »

  • la « prairie humide à l'ouest de Carteron » : prairie humide abritant une flore riche comprenant quelques espèces rares dont une protégée dans notre région[65].
  • Deux circuits pédestres de randonnée ont été aménagés sous les érables, chênes et tilleuls : le circuit des Chênes, s’étendant sur 10 kilomètres et le circuit des Îles Enchantées, long de 28 kilomètres. Cormiers, cerisiers, pommiers et poiriers sauvages portent témoignage d'anciens espaces habités[66].
  • Le paysage de bocage.

Panneaux d'information

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Le conseil municipal des jeunes a participé à l'élaboration de plusieurs panneaux d'information patrimoniaux.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'argent à la croix alésée de gueules cantonnée de quatre rencontres de bœuf de sable.
Commentaires : D'un usage très ancien, ce blason, restauré par M. Durivault, fut présenté en bannière à La Sicaudais (1946). Les quatre rencontres de bœuf rappellent que Chéméré fut un marché de bovins très important.

Bibliographie

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  • Jean Renaud, « Les paysages agraires du pays de Retz », Bulletin de la Société des Historiens du Pays de Retz, no 26,‎ , p. 43-54 (ISSN 1772-9661).
  • Jean-François Caraës, « L'évolution du paysage urbain dans les bourgs du pays de Retz au XIXe siècle », Bulletin de la Société des Historiens du Pays de Retz, no 26,‎ , p. 85-99 (ISSN 1772-9661).
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Maurice Ortais, Yannick Loukianoff et Michel Tessier, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 1, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. « Base communale DREAL »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement DREAL Pays de la Loire (consulté le )
  2. João Costa Pereira, « Comment valoriser l’espace vert du centre bourg d’Arthon-en-Retz ? » (consulté le )
  3. Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. Consulté le 26 décembre 2012.
  4. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 32.
  5. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo.
  6. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  7. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le )
  8. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
  9. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre III, chapitre 9.
  10. Émile Boutin, « Le Pays de Retz et les voies commerciales antiques », société historique du Pays de Retz, (consulté le ).
  11. Olivier Bruand, « Pénétration et circulation du sel de l’Atlantique en France septentrionale (viiie-xie siècles) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, (consulté le ), p. 7-32.
  12. Émile Boutin, « Essai d’hagiographie celtique du Pays de Retz », sur Site d’informations de la Société des historiens du Pays de Retz, (consulté le ).
  13. Noël-Yves Tonnerre, La création des prieurés nantais de l’abbaye Saint-Serge d’Angers, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, [lire en ligne].
  14. « Chéméré », sur infobretagne.com.
  15. Charaud, Anne-Marie, « Bocage et plaine dans l'Ouest de la France », Annales de géographie, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 58, no 310,‎ , p. 113–125 (DOI 10.3406/geo.1949.12573, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  16. [1].
  17. Michel Alexandre Gautier, Écho d’un pays disparu : Récits de la vie ordinaire en pays de Retz entre 1900 et 1960, (Geste éditions, 2010).
  18. Caraës 2007.
  19. Caraës 2007, p. 89. Il tient compte de la place centrale de l'église.
  20. décret du 5 août 1872.
  21. « Après 10 ans de tractations, de négociations pour lever des fonds, le chemin de fer arrive en Pays de Retz en 1875 », article numérisé par l'antenne de Sainte-Pazanne de la SHPR.
  22. Maryse Angelier, La France ferroviaire en cartes postales. Pays de la Loire. Condé-sur-Noireau, 2002.
  23. les lotissements se sont multipliés.
  24. Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays de Retz
  25. Règlement du PLU de février 2009
  26. « Arthon-en-Retz Arthon-en-Retz et Chéméré deviennent Chaumes-en-Retz au 1er janvier 2016 », sur Le Courrier du Pays de Retz (consulté le )
  27. « Arthon. La fusion avec Chéméré est actée : voici Chaumes-en-Retz », Presse Océan,‎ (lire en ligne)
  28. « arrêté de création »
  29. Le fils de Charles Hardy, Hubert Hardy, est élu à l'âge de 23 ans, ce qui en fait le plus jeune maire de France de l'époque.
  30. « Zonage en aires urbaines 2010 de Nantes (008) », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
  31. « Carte thématique », sur statistiques-locales.insee.fr, Insee (consulté le ) ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection.
  32. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
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  40. « # 3 Olonne sur Mer - Redon - 198 km », sur tv5monde.com.
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  42. Journal du Net-Management, d'après l'Insee.
  43. [2]
  44. Annuaire de entreprises de Chéméré
  45. ZAC du Chemin Saulnier
  46. Journal du Net-Business, d'après le ministère de l'Intérieur
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  51. Renaud 2007, p. 52.
  52. Notice no PA44000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Mégalithes de Chéméré » (consulté le ).
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  55. Le château de Noirbreuil.
  56. Notice no PM44000109, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  57. Notice no PM44000110, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  58. « Fouilles du cimetière mérovingien, rue du Brigandin à Chéméré par Véronique Gallien, Bulletin municipal no 63, 2008, page 17 » (consulté le ).
  59. « Le calvaire de la Croix-Rabeau, un morceau d'histoire locale », Presse océan,‎ .
  60. « Arrêté portant création deune de protection de biotopes "Prairie calcaire humide de la Colinerie" » [PDF], sur developpement-durable.gouv.fr, .
  61. « INPN - Prairie calcaire humide au nord de la Colinerie, Arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique - Présentation », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  62. Site du parc de loisirs.
  63. ZNIEFF 520006620 - Forêt de Princé sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  64. ZNIEFF 520006635 - BOIS DES ILES ENCHANTEES ET PELOUSES CALCAIRES RESIDUELLES D'ARTHON-CHEMERE sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  65. ZNIEFF 520616261 - PRAIRIE HUMIDE A L'OUEST DU CARTERON sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  66. Deux circuits pédestres de randonnée.