Abbaye de Schöntal
Nom local | Kloster Schöntal |
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Diocèse | Diocèse de Rottenburg-Stuttgart |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CCCLVIII (358)[1] |
Fondation | 1156 |
Dissolution | 1803 |
Abbaye-mère | Maulbronn |
Abbayes-filles | Aucune |
Congrégation | Ordre cistercien |
Coordonnées | [2] |
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Pays | Allemagne |
Comté | Hohenlohe-Kirchberg |
Land | Bade-Wurtemberg |
Arrondissement | Hohenlohe |
Commune | Schöntal |
Site | http://www.kloster-schoental.de/ |
L’abbaye de Schöntal est une ancienne abbaye cistercienne, située en Bade-Wurtemberg, dans la ville de Schöntal. Fondée en 1157 par les moines de Maulbronn, elle est notamment connue pour le Liber revelationum de son abbé Richalm, au XIIIe siècle.
Au XVIIe siècle, sous l'impulsion de l'abbé commendataire Benedikt Knittel, elle est reconstruite en style baroque, sous la maîtrise d'œuvre de Leonhard Dientzenhofer puis de Johann Balthasar Neumann. L'abbaye est fermée en 1802, mais les bâtiments subsistent. En 1975, le diocèse de Rottenburg-Stuttgart fait de l'abbaye une maison d'accueil et de prière.
Localisation
[modifier | modifier le code]L'abbaye est située sur la rive gauche de la Jagst, dans la commune de Schöntal, mais entre les hameaux de Berlichingen (de) en aval et Bieringen (de) en amont[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]L'abbaye est fondée en 1157 par les moines cisterciens de l'abbaye de Maulbronn[4].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Vers 1200, l'abbé Richalm ou Richalmus rédige le Liber revelationum (« Livre des Révélations ») qui dresse un portrait très complet des habitudes, mais aussi des croyances et sensibilités des moines. Ce texte est traduit et commenté par Jean-Claude Schmitt en 2021 sous le titre Le Cloître des ombres[3].
La reconstruction baroque
[modifier | modifier le code]L'abbé Benedikt Knittel (1650–1732) décide de la reconstruction en style baroque de l'abbaye. Les travaux de reconstruction de l'église, du couvent ainsi que du cloître sont commencés par Leonhard Dientzenhofer[5] et achevés par Johann Balthasar Neumann[6].
Centre d'accueil diocésain
[modifier | modifier le code]Depuis 1975, l'abbaye a été reprise par le diocèse de Rottenburg-Stuttgart, qui en a fait une maison d'accueil et de prière, ainsi que de formation chrétienne[5].
Références
[modifier | modifier le code]- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 141.
- (it) Luigi Zanoni, « Schöntal », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
- Élodie, « Un monastère sous influence », La Croix, , p. 15 (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
- (de) « Eine barocke Perle im idyllischen Jagsttal », sur kloster-schoental.de, Abbaye de Schöntal (consulté le ).
- (de) « Der Geist alter Klostertradition lebt mit moderner Gastfreundschaft weiter », sur kloster-schoental.de, Abbaye de Schöntal (consulté le ).
- Wilhelm Ernst & Sohn Verlag, « Abbaye de Schöntal », sur structurae.info, Structurae, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (de) Site du monastère
- Abbaye de Schöntal sur Structurae.