Chantenay-Saint-Imbert
Chantenay-Saint-Imbert | |||||
L'église de Chantenay-Saint-Imbert. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Nivernais bourbonnais | ||||
Maire Mandat |
Joël Dubois 2020-2026 |
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Code postal | 58240 | ||||
Code commune | 58057 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chantenois, Chantenoise | ||||
Population municipale |
1 106 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 44′ 01″ nord, 3° 11′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 182 m Max. 262 m |
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Superficie | 41,69 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Moulins (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-chantenay-saint-imbert.fr | ||||
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Chantenay-Saint-Imbert est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Pierre-le-Moûtier | Azy-le-Vif | |||
Livry | N | Toury-sur-Jour | ||
O Chantenay-Saint-Imbert E | ||||
S | ||||
Saint-Léopardin-d'Augy (Allier) |
Aubigny (Allier) |
Tresnay |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault à 19 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 777,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chantenay-Saint-Imbert est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), terres arables (8,3 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce village a été un important site romain si l'on en juge par les vestiges nombreux qui ont été exhumés lors de travaux divers : pour enterrer les lignes téléphoniques, comme pour creuser des fondations de maisons. De nombreux débris de poteries, des sarcophages ont été trouvés, qui montrent que Chantenay a été constamment habité.
Entre 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de La Ferté-Langeron ; cette dernière, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), a porté provisoirement le nom abrégé de « La Ferté »[13].
Au Moyen Age, c'était La Ferté-Chauderon (ou La Ferté-Chaudron), 1re baronnie du Nivernais, qui comptait aussi Langeron[14]. La famille seigneuriale Chauderon (ou de La Ferté-Chaud(e)ron), dont les chefs se nomment souvent Arnoul du XIe au XIIIe siècle, s'est fondue dans la Maison de Châtel-Perron (Guillaume de Châtelperron épouse vers 1269 Isabelle Chauderon (~1255-1301), fille d'Arnoul V Chauderon (1230-1278) et d'Isabeau de Roanne[15],[16]) ; puis dans celle des Dauphins (d'Auvergne) de Jaligny (leur fille Isabelle de Châtelperron marie Robert Ier Dauphin de Jaligny en 1329 ; extinction de cette branche à la mort de leur petit-fils Guichard II Dauphin à Azincourt en 1415).
La Ferté-Chaudron passe ensuite aux Mello de (Château-Chinon)-St-Parize[17] (Jean/Jehan de Mello, fl. dans la 2e moitié du XIVe siècle et † ap. 1406, était le fils de Renaud II et d'une Châtelperron, dame de St-Parize, fille d'Arnoul/Arnaud de Châtel-Perron), puis est acquise par les Cochet de/du Mont(s) (Mont-en-Bazois ?), qui cèdent vers 1440 aux Andrault de Langeron, ces derniers restant jusqu'à la Révolution les maîtres de la baronnie de La Ferté, incluse dans leur comté de Langeron que Louis XIV érigea en 1656.
En 1888, Chantenay, qui portait le même nom qu'un village proche de Nantes (ce dernier ayant été depuis rattaché à cette ville) est devenu Chantenay-Saint-Imbert. Saint-Imbert est un écart situé sur la route nationale 7, à un kilomètre du bourg de Chantenay, situé lui-même sur la petite hauteur.
Chantenay-Saint-Imbert connaîtra un développement industriel du début des années 1900 à 1964 par l'intermédiaire des frères Moreau, fabricants de cycles (Esper, Dixi, Morvan, Niverne, Outremer et safer) et producteurs d'accessoires divers et variés pour cycles et vélocipèdes (cadres, freins...) exportant leur production jusqu'aux États-Unis[18]. Avant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise Moreau est renommée et travaillera pour 1 600 marques. Porteuse d'emplois (jusqu’à 10 % de la population de la commune y travaillera), la marque déclinera avec la démocratisation de l'automobile[18].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 1 106 habitants[Note 4], en évolution de −9,2 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin ; malgré l’absence d’archive, on date la construction de l’église aux environs du XIe siècle. C’est une église romane à nef unique caractéristique de l’époque. En 2003, elle est classée site clunisien.
- Le château de La Ferté-Chauderon[23]
Vie locale
[modifier | modifier le code]Le village est composé de nombreux hameaux, qui avaient chacun café, épicerie, voire garage automobile et célébraient leur Fête de village. La Saint-Leu, au mois de septembre, est la fête au bourg.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Théodore Caruelle d'Aligny (1798-1871), peintre paysagiste, né à Chantenay-Saint-Imbert.
- Jean Placide Turigny (1822-1905), médecin et homme politique, député de la Nièvre de 1876 à 1905, maire de Chantenay-Saint-Imbert.
- Louis Pouzin (1931-), ingénieur informatique.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chantenay-Saint-Imbert et Bourbon-l'Archambault », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chantenay-Saint-Imbert ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moulins », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Ferté-Langeron », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Château de La Ferté-Langeron », sur Châteaux de France.
- « Arnoul V Chauderon », sur Geneanet, arbre de Jacques Chanis.
- « Arnoul V de La Ferté-Chauderon », sur Geneanet, arbre de Marie-Eve et Emmanuelle Dhuicque.
- « Seigneurs de Mello, p. 6-7 », sur Racines & Histoire.
- Les vélos Moreau, renommée rayonnante de Chantenay-Saint-Imbert - Jean-François Perret, Le Journal du Centre, 17 janvier 2016
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « La Ferté-Chauderon, Extrait de Dictionnaire des Châteaux de France, Bourgogne et Nivernais, p. 88, par Françoise Vignier », sur Cadole : Châteaux de Bourgogne.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la commune de Chantenay-Saint-Imbert
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :