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Église Saint-André d'Annemasse

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Église Saint-André d'Annemasse
Présentation
Type
Fondation
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Benoît-des-Nations (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Style
Créateurs
Joseph Merklin (orgue) (), Fonderie Paccard (cloche) (), Philippe Kaeppelin (mobilier liturgique) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Construction
Consécration
Hauteur
32 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Site web
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Carte

L'église Saint-André d'Annemasse, est une église catholique française, située dans le département de la Haute-Savoie, dans la commune d'Annemasse. L'église est l'un des plus anciens monuments de la ville et l'une des plus anciennes des pays de Savoie

Une première église est construite au VIe siècle par Avit de Vienne à l'emplacement d'un ancien temple romain[1]. Annemasse est alors le siège d'un décanat du diocèse de Genève. À partir de 1536 et jusqu'à la fin du XVIe siècle, les bernois occupent le territoire et l'église est plusieurs fois reconstruite. En , François de Sales assiste à la dévotion des Quarante-Heures de prières[2] qui marque le retour de la pratique catholique.

Le clocher de l’église est tronqué au cours de la Révolution française puis est reconstruit en 1812[1]. Un projet de restauration est évoqué en 1841 mais n'aboutit pas. En l'édifice est remplacé par une construction dans le style néogothique, alors très apprécié, construite à quelques mètres de la précédente. Elle est bénie à la fin du mois de novembre 1869 comme mentionné sur le porche de l'église. Le clocher de l'église, doté d'une flèche, culmine a 32 mètres, est achevé en 1867.

L'église est restaurée en 1956 puis 1998 et son parvis fait l'objet d'un réaménagement complet entre 2019 te 2022[3],[4].

Description

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L'orgue de l'église Saint-André a été construit en 1875 par le facteur Joseph Merklin[1]. Il comporte 7 jeux, dont 3 divisés en "basses" et "dessus" (soit un total 10 registres).

Trois cloches sont livrées par Claude Paccard en 1820 puis installées et consacrées dans le clocher qui vient d'être reconstruit après la Révolution française. Elles portent l'inscription : « Quintal le 28 novembre 1820 en la maison Paccard et fils par le maître Louis Frerejean de Lyon »[1],[5]. Le mécanisme est électrifié en 1949[1].

Cloches initiales[1],[5]
Nom Poids Diamètre Parrain Marraine
Ad majorem del Gloriam 760 kg 103 cm Pierre Renand (notaire à Annemasse) Noble Fanchette Desseissel (veuve de Gaspard-Henri Boccard)
- 380 kg 86 cm Charles Mermier (syndic d'Ambilly) Claudine-Philiberte Jacquemard (veuve de Jean-Baptiste Frarin, magistrat de sûreté)
- 225 kg 72 cm Louis Blanc (syndic) Marie-Marguerite Frarin (épouse de Joseph Pérréard, notaire à Annemasse)

En 1956, ces trois cloches sont refondues à Annecy-le-Vieux par les descendants de ce dernier et augmentées en poids :

Cloches refondues[1]
Nom Poids Diamètre Dédicataire Note
Marie-Andrée 950 kg 112,3 cm Saint André Fa3
Marie-Françoise 550 kg 95 cm Saint François de Sales La♭3
Marie-Jeanne 380 kg 84,5 cm Sainte Jeanne de Chantal Si♭3

Sources et références

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  1. a b c d e f et g « Annemasse – Eglise Saint-André », sur Les Cloches Savoyardes, .
  2. Vincent Metral, « L'église de Saint-André est l'une des plus anciennes des Pays de Savoie », Le Dauphiné,‎ , p. 10.
  3. « Annemasse : un nouveau visage pour le parvis de l’église Saint-André », sur Le Messager, .
  4. « Un parvis rénové pour Saint-André », sur Le Dauphiné libéré, .
  5. a et b Gilbert Taroni, « L'histoire des trois cloches de l'église Saint-André », sur Le Dauphiné libéré, .

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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