Aquae

Aquæ / ablatif-locatif pluriel Aquis, est le nom donné par les textes à un grand nombre de villes où se trouvaient des sources d'eaux minérales. La plupart d'entre-eux ne sont connus que par des attestations médiévales. (non attesté) signifie qu'elles ne sont pas attestées sous la forme Aquae dans l'antiquité. Les principales sont :

• Aquæ (non attesté), aujourd'hui Ax-les-Thermes (Ariège).
• Aquae (ville romaine), Aquis (en 1011), aujourd'hui Aix-les-Bains (Savoie).
• Aquæ Augustæ ou Tarbellicæ (IV^e siècle) , aujourd'hui Dax (Landes).
• Aquæ Aureliæ (non attesté), Aurelia Aquensis (III^e siècle) aujourd'hui Baden-Baden.
• Aquæ Borbonæ (non attesté), aujourd'hui Bourbon-l'Archambault.
• Aquæ Borvonis (non attesté), aujourd'hui Bourbonne-les-Bains.
• Aquæ Calentes (non attesté), De Calide Aquis (en 1130, latinisation), aujourd'hui Chaudes-Aigues.
• Aquæ Calidæ (non attesté), aujourd'hui Vichy, et Bath en Angleterre.
• Aquæ Convenarum, aujourd'hui Bagnères-de-Bigorre.
• Aquæ Flaviæ, aujourd'hui Chaves (Portugal).
• Aquæ Granni (non attesté), Aquisgrani, aujourd'hui Aachen, Aix-la-Chapelle en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.
• Aquæ Helvetiæ ou Verbigenæ, aujourd'hui Bade (Suisse)
• Aquae Iasae (en), près de Varaždinske Toplice en Croatie
• Aquæ Mortue (1248, latinisation), aujourd'hui Aigues-Mortes.
• Aquæ Nera, aujourd'hui Néris-les-Bains.
• Aquæ Nisineii. Aquae Bormonis (IV^e siècle) aujourd'hui Bourbon-Lancy.
• Aquæ Pannonicæ, aujourd'hui Bade (Autriche).
• Aquæ Segeste, près de Sceaux-en-Gâtinais (Loiret).
• Aquæ Segete, Moingt (Loire).
• Aquae Sextiae, aujourd'hui Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
• Aquæ Siccæ, aujourd'hui Sèches (près de Toulouse).
• Aquæ Solis (non attesté), Aquis Sulis (Itinéraire d'Antonin), aujourd'hui Bath.
• Aquæ Sparsæ (non attesté), Aqua sparsa (1016, latinisation) aujourd'hui Aigueperse.
• Aquæ Statiellæ, aujourd'hui Acqui Terme (Piémont, Italie).
• Aquæ Tacapinæ, aujourd'hui El-Hamma de Cabès (Tunisie).