Mohammad-Reza Aref
Mohammad-Reza Aref محمدرضا عارف | ||
Mohammad-Reza Aref en 2016. | ||
Fonctions | ||
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Premier vice-président de la République islamique d'Iran | ||
En fonction depuis le (4 mois et 2 jours) |
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Président | Massoud Pezechkian | |
Gouvernement | Pezechkian | |
Prédécesseur | Mohammad Mokhber | |
– (4 ans et 15 jours) |
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Président | Mohammad Khatami | |
Prédécesseur | Hassan Habibi | |
Successeur | Parviz Davoodi | |
Vice-président de la république islamique d'Iran | ||
– (9 mois et 9 jours) |
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Président | Mohammad Khatami | |
Prédécesseur | Mohammad-Ali Najafi | |
Successeur | Mohammad Sattarifar | |
Ministre de la Poste, du Télégraphe et des Téléphones | ||
– (2 ans, 9 mois et 28 jours) |
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Président | Mohammad Khatami | |
Prédécesseur | Mohammad Gharazi | |
Successeur | Nasrollah Jahangard (intérim) | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Yazd (Iran) | |
Nationalité | Iranienne | |
Parti politique | Front de participation à l'Iran islamique | |
Diplômé de | Université Stanford Université de Téhéran |
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Profession | Ingénieur | |
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Mohammad-Reza Aref Écouter, né le 19 décembre 1951 à Yazd[1], est un scientifique et homme politique iranien. De tendance réformiste, il est premier vice-président de la république islamique d'Iran de 2001 à 2005 et à nouveau depuis 2024.
Biographie
[modifier | modifier le code]Au début des années 1970, il commence des études à l'université de Téhéran. Arrêté et interrogé par le Savak (« le service secret du chah »), soupçonné d'être un dissident, il part pour les États-Unis en 1975, et étudie l'électrotechnique à l'Université Stanford[2],[1]. De retour dans son pays après la Révolution iranienne de 1979 qui instaure une république islamique, il entame une carrière de scientifique et d'universitaire, devenant finalement professeur d'électronique à la prestigieuse Université de technologie de Sharif[2],[1]. Il mène également une carrière politique, vice-ministre des télécommunications peu après la révolution[2], puis premier vice-président de la république sous Mohammad Khatami de 2001 à 2005[3].
« Réformateur au profil bas », il est jugé suffisamment conservateur et loyal envers le Guide suprême l'Ayatollah Ali Khamenei pour que le Conseil des gardiens de la Constitution l'autorise à se présenter à l'élection présidentielle de juin 2013[1]. Parmi les huit candidats autorisés, il est le seul à être considéré plutôt réformateur, et n'est pas perçu comme l'un des principaux candidats. Pour Azedeh Khian-Thiébaut, spécialiste de l’Iran (université Paris VIII), sa candidature a été permise « pour faire de la figuration, pour donner l’illusion que les candidats ne sont pas tous issus du même rang ». Peu connu, n'ayant « aucun charisme », il ne serait pas apte à mobiliser les électeurs réformateurs[3]. Il est le candidat du Front de participation à l'Iran islamique[4]. Cependant, quatre jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, il retire sa candidature à la demande de Mohammad Khatami, afin de ne pas diviser le camp des modérés[5].
En 2021, il se déclare à nouveau candidat à l'élection présidentielle, mais sa candidature est rejetée par le Conseil des Gardiens[6],[7].
Il redevient premier vice-président de la république islamique d'Iran le après la mort accidentelle du président conservateur Ebrahim Raïssi et l'élection du réformiste Massoud Pezechkian.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) "Profiles: Iran election candidates", BBC News, 22 mai 2013
- « Mohammad-Reza Aref : le réformateur effacé », Le Monde, 23 mai 2013
- « Présidentielle iranienne : "Vers un pouvoir sans partage du Guide suprême" », France 24, 22 mai 2013
- (en) "Iran presidential elections: who are the eight candidates?", Euronews, 22 mai 2013
- « Présidentielle iranienne : Aref se désiste », Le Monde, 11 juin 2013
- (en) « Aref to run for president », sur Tehran Times, (consulté le )
- « Sept candidats à l’élection présidentielle approuvés en Iran », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )