Stade Dominique-Duvauchelle
Pour les articles homonymes, voir Duvauchelle.
| Adresse |
Chemin des Bassins, rue Dominique Duvauchelle, Parc municipal des sports 94000 Créteil |
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| Ouverture | |
|---|---|
| Architecte |
Bernard Lamy |
| Rénovation |
1999, 2004 |
| Clubs résidents |
US Créteil-Lusitanos depuis 1983 |
|---|---|
| Propriétaire |
| Surface |
Pelouse |
|---|---|
| Capacité |
12 050 |
| Affluence record |
| Coordonnées |
|---|
  |
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Le stade Dominique-Duvauchelle est le stade principal de la ville de Créteil. Il est le terrain d'honneur du parc municipal des sports.
Historique
[modifier | modifier le code]Construction
[modifier | modifier le code]Le stade a été construit entre 1970 et 1977[1].
Inauguration
[modifier | modifier le code]Inauguré le , il porte le nom du Cristolien Dominique Duvauchelle, né le à Champigny-sur-Marne et mort le à Créteil, journaliste sportif qui a travaillé pour Antenne 2. En 1972, il démarche le journal Le Courrier du Val de Marne qui l'embauche. Il y reste quelques années prenant une place de plus en plus importante dans les pages sports dirigées par Pierre Fulla. En 1975, en regardant la nouvelle émission Un sur cinq de Patrice Laffont, il y déplore le manque de sujets sportifs[2]. Patrick Montel relate dans son ouvrage Concentré d'émotions[3] que Dominique Duvauchelle ose alors téléphoner directement à A2 et discute avec Patrice Laffont qui lui propose de créer une rubrique sportive.
Il se fait très vite remarquer par Robert Chapatte, directeur des sports d'A2 à l'époque. En 1978, il intègre l'équipe de l'émission Stade 2[4] aux côtés de Roger Couderc, Thierry Roland[2], etc.
En 1981, le maire de Créteil propose à Dominique Duvauchelle de diriger le projet d'une radio libre qui va être mise en place[4]. Il s'entoure alors notamment de Patrick Montel et Brigitte Simonetta (animatrice à Europe 1 et A2).
Il meurt à 29 ans dans un accident de voiture, en percutant une voiture à l'arrêt. Il était marié et père de famille[5].
Rénovations successives
[modifier | modifier le code]Longtemps doté d'environ 6 000 places, le stade est rénové en 1999 où il est doté de tribunes métalliques pour répondre au cahier des charges de la ligue nationale de football, il compte alors 10 073 places[6]. De nouveau travaux ont lieu en 2004 pour agrandir la tribune sud et porter la capacité de celle-ci à 2 050 places[7]. Le stade peut alors accueillir 12 050 spectateurs.
Football
[modifier | modifier le code]Le stade a pour résident l'équipe professionnelle de l'US Créteil. Avant 1983, les Béliers évoluent au stade Desmont, au nord de la ville. Le Red Star Football Club aurait annoncé jouer à Créteil lors de la saison 2015-2016 pour répondre aux normes de la Ligue 2[8].
En championnat de France de football, le record d'affluence est de 6 325 spectateurs le dimanche lors du match opposant l'US Créteil à l'AS Saint-Étienne.
En Coupe de France, le record d'affluence est de 10 488 spectateurs pour le match de 1/32 de finale Union sportive Créteil-Lusitanos – Olympique lyonnais le .
Le record d'affluence du stade concerne un match amical international entre le Cameroun et le Sénégal disputé le devant environ 12 000 spectateurs.
Le , le stade accueille la première finale de la nouvelle Coupe de l'Outre-Mer de football, remportée par La Réunion.
Le , le CS Meaux Academy a accueilli en 1/16e de finale de Coupe de France l'AS Saint-Étienne devant 10 000 spectateurs.
Le , l'équipe de France féminine accueille dans l'enceinte la délégation féminine chinoise lors d'un match amical comptant pour la préparation à la Coupe du monde féminine de la FIFA 2019 se déroulant en France.
Athlétisme
[modifier | modifier le code]Cette enceinte est également utilisée par la section athlétisme de l'US Créteil. Elle a accueilli les championnats de France d'athlétisme en 1989.
Rugby à XV
[modifier | modifier le code]En 2024, le Racing 92 joue ses trois premiers matchs de Top 14 au Stade Dominique-Duvauchelle. Son enceinte habituelle, la Paris La Défense Arena, doit être réaménagée aprés avoir accueilli la piscine pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024[9]. Le Racing affronte l'ASM Clermont Auvergne le , le Stade rochelais le et le RC Toulon le .
Le club francilien y dispute ensuite deux autres rencontres, face au Stade toulousain en Top 14 le 30 novembre et contre l'équipe anglaise des Harlequins en Coupe des champions le 7 décembre. L'enceinte habituelle du Racing, à Nanterre, est indisponible pour ces deux dates en raison des concerts de Tayc et du DTR Fight, un gala de boxe organisé par l'influenceur et streamer Billy.
Accès
[modifier | modifier le code]Le site est desservi par la station Pointe du Lac sur la ligne 8 du métro parisien et par la ligne de bus RATP 393.
À terme, le Câble 1, projet de transport urbain par câble actuellement à l'étude, pourrait desservir le stade.
Galerie photo
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Tribune est. -
Tribune nord. -
Tribune sud. -
Terrain annexe accueillant les entraînements de l'US Créteil ainsi que quelques matches amicaux d'avant-saison (ici lors du match Créteil-UNFP du ). -
Schéma de la disposition des différentes tribunes du stade -
Deux écrans géants sont installés en 2014.
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Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Chronologie : sports 1970 - 1979 », sur le site de la mairie de Créteil (consulté le ).
- Mairie de Créteil, « Ville de Créteil - Vidéo : Documentaire sur Dominique Duvauchelle », sur www.ville-creteil.fr (consulté le )
- « Patrick Montel se livre dans un "Concentré d'émotions" », France Infos, (lire en ligne, consulté le )
- « Créteil : découvrez qui était Dominique Duvauchelle », article du journal Le Parisien, du 8 mai 2017.
- Patrick Montel, « Parce que c'était lui, parce que c'était moi », article du site blog.sport.francetvinfo.fr, 15 mars 2011.
- « Chronologie : sports 1990 - 1999 », sur le site de la mairie de Créteil (consulté le ).
- Publication Plaine centrale édité par la communauté d'agglomération, no 6, , [lire en ligne], consulté le 8 novembre 2017.
- Le Red Star a trouvé ses futurs stades.
- « Top 14 – Comment le Racing veut faire de Créteil sa nouvelle maison », sur www.rugbyrama.fr (consulté le )
