École secondaire Antoine de Saint-Exupéry
Couleurs |
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Fondation | 1972 |
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Type | École publique |
Directrice | Mme Geneviève Dandurand |
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Sous-directeur |
M. Emmanuel Gaudreault (Sport-études) M. Dimitri Anastasopoulos (5e secondaire) |
Sous-directrice |
Mme Kathy Wilkinson (1re secondaire) Mme Sophie Turbide (3e secondaire) Mme Sophie Lorrain (4e secondaire et Pré-DEP) Mme Jacinthe Patenaude (Parcours particuliers) Mme Sophie Brissette (2e secondaire) |
Population scolaire | 2934 (2021-2022)[1] |
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Enseignants | 194[2] |
Niveaux délivrés | 1ère à 5e secondaire |
Langue(s) des cours | Français |
Ville | Saint-Léonard |
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Pays | Canada |
Site web | https://stexupery.cspi.qc.ca |
Coordonnées | 45° 35′ 06″ nord, 73° 36′ 06″ ouest | |
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Géolocalisation sur la carte : Montréal
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L'École secondaire Antoine de Saint-Exupéry (St-Ex) est une école secondaire publique mixte francophone située dans l'arrondissement de Saint-Léonard à Montréal. Elle fait partie du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île, ayant auparavant fait partie de la Commission scolaire Jérôme-Le Royer, une commission scolaire catholique, avant la réorganisation des commissions scolaires en 1998, qui a vu le passage de commissions scolaires confessionnelles à des commissions scolaires linguistiques au Québec. En , elle est la quatrième école secondaire la plus peuplée du Québec avec ses 2 934 élèves[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Au cours des années , le ministère de l'Éducation du Québec a mis en place le concept d'écoles polyvalentes, issu du rapport de la Commission Parent. Ce type d'établissement combine à la fois l'enseignement général et l'enseignement professionnel.
C'est dans ce contexte politique qu'a été créée l'École polyvalente Antoine de Saint-Exupéry en 1972. Son objectif principal était de desservir la population francophone de la ville de Saint-Léonard (aujourd'hui un arrondissement de la ville de Montréal). À l'origine, l'école accueillait des élèves de la 2e à la 5e secondaire ainsi que des élèves provenant de l'adaptation scolaire de la Commission scolaire Jérôme-Le Royer. L'édifice a été inauguré le [4].
Afin de pouvoir utiliser le nom d'Antoine de Saint-Exupéry comme nom d'école, des membres du conseil d'établissement ont rencontré l'épouse de Saint-Exupéry, Consuelo Suncin, lors de l'Exposition universelle de 1967 à Montréal. Ils lui ont demandé s'ils pouvaient utiliser le nom de son mari pour leur future école, ce à quoi elle a accepté[5].
L'École polyvalente Antoine de Saint-Exupéry, à son ouverture, a choisi d'adopter un horaire modulaire flexible, un système d'organisation du temps développé aux États-Unis. Elle est ainsi devenue l'une des premières écoles francophones canadiennes à proposer ce type d'enseignement[6].
Le campus
[modifier | modifier le code]L'École secondaire Antoine de Saint-Exupéry a commencé sa construction le , avec la première pelletée de terre pour le bâtiment principal. La construction officielle a duré près d'un an. L'établissement a deux étages, est divisé en croix et possède des annexes ajoutées au fil des ans. Il est recouvert de briques brunes et rouges avec des insertions de béton et des fenêtres en bandeau.
L'école comprend principalement des salles de classe régulières, des laboratoires de sciences et d'informatique, des classes de musique, des ateliers d'arts plastiques, une bibliothèque, une cafétéria, un café étudiant et une salle de spectacles de 409 sièges.
En , le bloc sportif de l'école a été finalisé, comprenant des gymnases, une salle de musculation et une piscine intérieure de 25 mètres avec six couloirs. À l'extérieur, il y a un grand terrain de football et de soccer, un petit terrain de soccer, une piste d'athlétisme de 400 mètres, deux terrains de volley-ball de plage et quatre terrains de bocce en plus de la patinoire intérieure de l'aréna Martin-Brodeur située à côté. En , une aile a été construite pour accueillir la première année du secondaire.
En , une autre aile a été construite pour la formation des adultes[4]. À noter, l'école comprend une sculpture murale de l'artiste renommé Jordi Bonet.
En , la Commission scolaire English-Montréal s'est vue dans l'obligation de céder son école secondaire John Paul I à Antoine de Saint-Exupéry, malgré l'opposition féroce de la communauté anglo-québécoise, car l'école était en surpopulation[7],[8],[9].
Programmes offerts
[modifier | modifier le code]L'École secondaire Antoine de Saint-Exupéry offre une variété de programmes pour répondre aux différents besoins des élèves. En plus du parcours régulier, l'école propose des programmes de Sport-études et de Langues-études.
Sport-études
[modifier | modifier le code]Le programme Sport-études offre une formation académique complète aux élèves-athlètes en fournissant des services tels que l'étude supervisée, la récupération et l'enrichissement. Les mesures d'appui personnalisées, y compris les stratégies de gestion des absences, sont prises en partenariat avec les fédérations sportives et clubs mandataires. Le programme vise les élèves ayant un profil bien particulier qui souhaitent poursuivre leur sport tout en réussissant académiquement. Les élèves-athlètes doivent répondre à des critères académiques pour être admis dans le programme[10].
Langues-études
[modifier | modifier le code]Le programme Langues-études, quant à lui, offre aux élèves l'opportunité d'apprendre l'anglais et l'espagnol de manière intensive pour une compréhension approfondie des langues et des cultures, avec des cours donnés selon une approche communicative et une mise en pratique grâce à des sorties et projets éducatifs. Ce programme vise à préparer les élèves pour une carrière internationale dans le contexte de la mondialisation des marchés et des échanges culturels[11].
Vie étudiante
[modifier | modifier le code]Équipes sportives
[modifier | modifier le code]L'école secondaire Antoine de-Saint-Exupéry possède plusieurs équipes sportives, nommées les « St-Ex », qui ont remporté plus de 300 championnats scolaires régionaux et provinciaux.
Direction générale de l'école
[modifier | modifier le code]Voici les différentes personnes qui ont occupé le poste de la direction générale de l'École secondaire Antoine de Saint-Exupéry :
Nom | En poste |
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Robert Bureau | 1972 - 1976 |
Jean-Guy Camirand | 1976 - 1983 |
Michel Soumis | 1983 - 1989 |
Normand Desmarteaux | 1989 - 1999 |
Émilio Panetta | 1999 - 2000 |
Chantal Galarneau | 2000 - 2001 |
Alain Poirier | 2001 - 2006 |
Luc Noël | 2006 - 2018 |
Geneviève Dandurand | 2018 - en cours |
Élèves renommés
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]- Alexandre Despatie, plongeur et médaillé olympique[12] ;
- Roberto Luongo, joueur de la Ligue nationale de hockey[13],[14] ;
- Samuel Piette, joueur international de soccer[12]
- Émile Poirier, joueur de la Ligue nationale de hockey
- Joannie Rochette, patineuse artistique et médaillée olympique[12]
- Félix Auger-Aliassime, joueur de tennis ATP[12]
- Victoria Mercado, boxeuse[12]
- Jennifer Abel, plongeuse et médaillée olympique[12]
- Meaghan Benfeito, plongeuse et médaillée olympique[12]
- Roseline Filion, plongeuse et médaillée olympique[12]
- Pierre-Luc Hinse, pongiste[12]
- Martin Brodeur, joueur de la Ligue nationale de hockey[14]
- Maxim Lapierre, joueur de la Ligue nationale de hockey[15]
- Michel Therrien, entraîneur dans la Ligue nationale de hockey[15]
- Olivier Rochon, skieur acrobatique[16]
- Leylah Fernandez, joueuse de tennis ATP[17]
Arts et spectacle
[modifier | modifier le code]- Guy A. Lepage, humoriste, animateur, réalisateur et producteur[18] ;
- Sophie Nélisse, actrice[19] ;
- Michel Rabagliati, dessinateur de bandes dessinées[20] ;
- Nicolas Archambault, danseur, chorégraphe et acteur[14] ;
- Lothaire Bluteau, acteur[15] ;
- Isabelle Brossard, actrice[15] ;
- Philippe Fehmiu, animateur et chroniqueur[15] ;
- Marie-José Turcotte, journaliste sportive[15];
- Charlotte Legault, actrice[21]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Indices de défavorisation 2020-2021 » (consulté le )
- « Bottin CSSPI »
- « Études et statistiques de l'enseignement supérieur | Ministère de l'Éducation et Ministère de l'Enseignement supérieur », sur École secondaire Antoine de Saint-Exupéry (consulté le )
- « École Antoine-de-Saint-Exupéry - Survol », sur École Antoine-de-Saint-Exupéry (consulté le )
- « Dessine-moi une école » (consulté le )
- « 1970 », sur École secondaire Antoine de Saint-Exupéry (consulté le )
- (en) « EMSB parents and students form human chain around 7 schools », sur Global News (consulté le )
- « La CSEM confirme la fermeture de trois écoles », sur La Presse, (consulté le )
- « La commission scolaire de la Pointe-de-l’Île «en crise» », sur La Presse, (consulté le )
- « Le programme Sports-études », sur École secondaire Antoine de Saint-Exupéry (consulté le )
- « Le programme Langues-études », sur École secondaire Antoine de Saint-Exupéry (consulté le )
- Gauthier, Audrey, St-Ex: un pôle pour les élèves-athlètes, Journal Metro, 8 novembre 2016, consulté en ligne le 14 janvier 2021.
- L'unification Laval-Montréal prend forme, RDS, 9 avril 2009, consulté en ligne le .
- Des anciens nous font honneur, École Antoine-de-Saint-Exupéry, consulté en ligne le 14 janvier 2021.
- Géant du web: http://www.geantduweb.ca et M. Chateauvert, « École Antoine-de-Saint-Exupéry - Des anciens nous font honneur », sur École Antoine-de-Saint-Exupéry (consulté le )
- Agence QMI, « Olivier Rochon a gagné son pari », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- « Leylah Fernandez, récipiendaire du Programme de bourses Palestre Nationale?! », sur Tennis Quebec, (consulté le )
- Brulotte, Rodger, Rock et belles oreilles en coulisses, Le Journal de Montréal, 16 septembre 2015, consulté en ligne le 14 janvier 2021.
- L'impressionnant parcours de Sophie Nélisse, Le Journal de Montréal, 16 octobre 2013, consulté en ligne le 14 janvier 2020
- Bérubé, André, Un café avec... Michel Rabagliati, EST Media Montréal, 18 septembre 2019, consulté en ligne le 14 janvier 2021.
- « 7 faits intéressants à propos de Charlotte Legault révélés à Tout le monde en parle hier soir », sur Narcity, (consulté le )