20e régiment du train
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| 20e régiment du train | |
 insigne régimentaire du 20e régiment du train. | |
| Création | 1812 |
|---|---|
| Pays |  France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment du train |
| Garnison | Baden-Baden |
| Ancienne dénomination | 20e escadron du train |
| Devise | Sourire, efficacité [réf. souhaitée] |
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Le 20e régiment du train est une ancienne unité du Train de l'Armée de terre française. Créé sous le Premier Empire, il est recréé à la fin du XIXe siècle sous le nom de 20e escadron du train. Devenu un régiment en 1982, il est dissous en 1993.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1812 : création du 20e bataillon du train des équipages militaires
- 1813 : dissolution
- 1875 : création du 20e escadron du train
- 1919 : renommé 20e compagnie autonome du train
- 1920 : renommée 20e escadron du train
- 1928 : renommé 20e compagnie régionale du train
- 1934 : renommée 20e escadron du train
- 1939 : dissolution
- 1945 : recréé comme 20e escadron régional du train
- 1946 : dissolution
- 1952 : recréé comme 20e compagnie divisionnaire du train
- 1956 : dissolution
- 1981 : formation comme 20e régiment du train
- 1993 (?) : dissolution
Historique
[modifier | modifier le code]Guerres napoléoniennes
[modifier | modifier le code]Le 20e bataillon du train des équipages militaires est créé à Dantzig le mais disparait dans la campagne de Russie et est dissous en [1].
De 1875 à 1914
[modifier | modifier le code]L'unité est recréée le sous le nom de 20e escadron du train, à partir d'éléments des 2e et 3e régiments du train, dissous. Stationné à Versailles, le 20e ET est affecté au gouvernement militaire de Paris (GMP). Il engage des éléments dans la conquête de la Tunisie en 1881-1882[2] et deux compagnies en Indochine de 1884 à 1895[1].
Le , le 20e ET passe sous le commandement du 20e corps d'armée nouvellement créé en Meurthe-et-Moselle. Il compte avant-guerre des unités à Versailles et d'autres à Neufchâteau et Nancy.
Première Guerre mondiale
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Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Devenu une compagnie autonome du train, il reprend le nom de 20e escadron du train le . En juillet, il s'installe à Nancy où il devient l'unité du train du 20e corps[1].
D'octobre 1928 au , il est renommé 20e compagnie régionale du train, à Nancy et Strasbourg. En septembre 1939, à la mobilisation, il est dissous et forme plusieurs compagnies et groupes de transport[1].
Après 1945
[modifier | modifier le code]Le 20e escadron régional du train est brièvement recréé le à Nancy, affecté à la 20e région militaire. Après la dissolution de celle-ci, le 20e ERT est également dissous le [1].
La 20e compagnie divisionnaire du train est ensuite mise sur pied le à Marrakech et devient le la 82e compagnie de quartier général[1].
Le , le 41e groupe d'escadrons de quartier général donne naissance au 20e régiment du train à Baden-Baden. Il assure alors la mission de soutien de l'état-major des forces françaises en Allemagne et du 2e corps d'armée français[1].
Le 20e régiment du train est dissous en 1993 lorsque les forces françaises en Allemagne (FFA) deviennent les forces françaises stationnées en Allemagne (FFSA).
Le détachement de soutien national français du corps européen de Strasbourg est dépositaire de l’étendard et des traditions du 20e régiment du train[3][réf. obsolète].
Étendard
[modifier | modifier le code]Il ne porte aucune inscription[4].
Insigne
[modifier | modifier le code]L'insigne du 20e RT fait référence à l'histoire de l'unité : l'aigle impériale fait référence à la création en 1812 et l'insigne central est une reprise de celui du 20e ET dans les années 1930. La roue dentée symbolise la motorisation, le chardon et la croix de Lorraine l'implantation de l'unité à Nancy. Enfin, le fond de l'écu reprend l'insigne du 2e corps d'armée[1].
Personnalités ayant servi au régiment
[modifier | modifier le code]- Lucien Petit-Breton (1882-1917), coureur cycliste, mort pour la France en 1917
- René Spaeth (René d'Alsace) (1890-1972), poète et journaliste régionaliste, fondateur de l'Académie d'Alsace
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Huyon et Jean-Claude Mourot, Insignes de tradition des formations du train des origines à nos jours, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 2863230492), p. 105
- Historique 1914-1918, p. 3.
- Annuaire Lcl Duyck (Belgique), commandant du Bataillon de quartier général : 27 99 PTT : 033 (0)3 88 43 + 4 chiffres PNIA : 821 676 + 4 chiffres Secrétariat Maj Soissong : 26 02 Fax : 2603 Adresse : BQG CE BP 60081 67020 STRASBOURG CEDEX 18
- Décision N°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Historique du 20e escadron du train des équipages militaires pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 66 p. (BNF 42717812, lire en ligne).
