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65e régiment d'infanterie (France)

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65e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 65e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 65e régiment d’infanterie.

Création 1782
Dissolution 1945
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Garnison Caserne Cambronne à Nantes
Devise N'a peur de rien et comme Cambronne il le dit bien
Inscriptions
sur l’emblème
Stralsund 1807
Ratisbonne 1809
Anvers 1832
Magenta 1859
Saint-Gond 1914
Artois-Verdun 1915-1916
L'Aisne-Reims 1917-1918
Guerres Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Campagne des Dix-Jours
Guerre d'Italie de 1859
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes
trois étoiles de vermeil

Le 65e régiment d'infanterie (65e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Sonnenberg, un régiment d'infanterie suisse au service du royaume de France.

Création et différentes dénominations

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Colonels / chef de corps

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insigne de béret d'infanterie

Historique des garnisons, combats et batailles du 65e RI

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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1815 à 1848

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Après les Trois Glorieuses et le renversement de la Seconde Restauration, le régiment est recréé, à Courbevoie à la suite du décret du de Louis-Philippe. Il est organisé à 3 bataillons avec 87 officiers et 1 763 hommes, avec des éléments fournis par la garde royale et des combattants des barricades, mais sans aumôniers[2].

Second Empire

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En 1859, le 65e régiment d'infanterie prend part aux combats de la bataille de Magenta.

Guerre de 1870 - 1871

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Ayant quitté dépôt de Valenciennes pour Thionville le , le 65e régiment d'infanterie de ligne, à trois bataillons, fait partie au de l'armée du Rhin. Avec le 54e régiment d'infanterie du colonel Caillot, le 65e forme la 2e brigade (général Berger) de la 3e division d’infanterie (général de Lorencez) du 4e corps d’armée (général de Ladmirault).

Le 12 août 1870, le dépôt du régiment forme un 4e bataillon qui part le lendemain au camp de Châlons pour former le 4e régiment d'infanterie de marche. Trois nouvelles compagnies rejoignent ensuite entre août et octobre le 35e régiment de marche de Paris, le 33e régiment de marche et le 39e régiment de marche[3].

En novembre, le régiment forme deux bataillons de marche à cinq compagnies, envoyés à l'Armée du Nord. Le Ier bataillon rejoint en décembre le 67e régiment de marche et le IIe le 65e régiment de marche bis avec un bataillon de marche du 33e de ligne. Le , le bataillon du 33e rejoint le 67e de marche et le 65e de marche bis est alors formé des deux bataillons de marche du 65e de ligne réunis[3],[4].

Le , le 65e régiment d'infanterie de ligne fusionne avec le 65e régiment d'infanterie de marche et le 65e régiment d'infanterie de marche bis[5].

De 1872 à 1914

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Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 2e bataillon forme le 155e régiment d'infanterie.

Première Guerre mondiale

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En aout 1914, le 65e RI était basé à Nantes, composé principalement de Bretons (y compris de Loire-Inférieure) et de Vendéens[6].

La guerre de tranchées commence pendant l'hiver 1914-1915.

  • Champagne, Tahure, Mont sans-nom, ( - )
  • Bataille de Verdun (juillet-août), Froideterre, Fleury, ferme de Thiaumont, bois de Vaux-Chapître, fort de Souville.
  • Woëvre (septembre-novembre).
  • Verdun (décembre-), Bezonvaux, Louvemont (-), cote du Poivre
  • secteur St Quentin - cote 150, Aubes-Terres, ravin de Vauxaillon. (29 - )
  • Chemin des Dames - (offensive Nivelle) ; ravin de la Bovelle-ferme du Poteau d'Ailles ( - )
  • Secteur de Reims , Cavaliers de Courcy, le Linguet, Germigny, ferme de Constantine (janvier-septembre)
  • Aisne (septembre-octobre) , Gernicourt, Roucy, Rouvroy puis Vouzier, Chertres (, ).

Entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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1939-1940[7]

Le 65e RI, le 48e RI, le 137e RI composent la 21e division d'infanterie (colonels De Rosmorduc, Couturier et Menon). Division d'active originaire de la XIe région militaire (Nantes). Elle est commandée par le général de brigade Pigeaud, puis, à partir du , par le général de brigade Lanquetot. D'abord affectée aux 20e et 5e corps d'armée (4e armée) en Lorraine, elle quitte l'est de la France à partir du début du mois de . Le elle est rattachée au 1er corps de la 7e armée et établit son PC à Dunkerque puis, à partir du à Samer.

Le 65e régiment d'infanterie a été cantonné durant l'hiver 1939-1940 dans le canton de Desvres. La majorité des hommes qui composaient ce régiment étaient originaires de Bretagne. Le , le 65e revient à Desvres sous les ordres du commandant Le Guevel, avec la 10e batterie divisionnaire antichar. Les panzers attaquent la gare au petit matin. Rapidement, 200 hommes sont faits prisonniers dans les trains de transports de troupe. Les 7e et 8e compagnies tenteront en vain de reprendre position dans la ville.

Armée de Vichy

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Affiche de recrutement pour le 65e RI sous Vichy.

Le 65e RI est recréé dans l'Armée d'armistice. En garnison à Mâcon, Bourg-en-Bresse et Sathonay-Camp, il appartient à la 7e division militaire. L'Armée d'Armistice est dissoute après l'invasion de la zone libre en novembre 1942.

Libération

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Le régiment est recréé le [8], avec trois bataillons mis à disposition des Alliés en 4e région militaire (Angers)[9], à partir d'éléments des forces françaises de l'intérieur de Maine-et-Loire et de francs-tireurs et partisans d'Indre-et-Loire[8]. Le fait que le 65e RI, historiquement associé à la région nantaise, ne vienne pas de Loire inférieure est mal perçu par les commandants mais le ministère confirme ce choix[9].

Le 65e RI est dissous le [8].

Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire
Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :

Décorations décernées au régiment

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Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée, puis trois à l'ordre du corps d'armée.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.

Personnages célèbres ayant servi au 65e RI

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Uniforme et traditions

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N'a peur de rien et comme Cambronne il le dit bien
  • Les villes de Desvres, Nantes et Vannes possèdent chacune une rue portant le nom de rue du 65e régiment d’infanterie.
  • Les différentes promotions de l'académie des Cadets de la défense de Nantes portent le nom des inscriptions sur l'emblème du 65e régiment d'infanterie, afin de rendre hommage à ce régiment "historique" de Nantes. Ainsi, la promotion 2022-2023 se nomme "Anvers 1832". Cet hommage est d'autant plus important qu'il n'existe plus de présence militaire dans la ville.

Sources et bibliographie

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  • À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969)..
  • Historique du 65e régiment d'infanterie : Stralsund (1807), Ratisbonne (1809), Anvers (1832), Magenta (1859), la Grande Guerre (1914-1918), Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 160 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Charles Tanera, Historique du 65e régiment d'infanterie de ligne, (lire en ligne)

Notes et références

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  1. https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/la-loire-atlantique-se-souvient/portraits-de-poilus/paul-balagny-commandant-du-65e-regiment-d-infanterie/colonel-paul-balagny-fr-p2_9412
  2. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 159
  3. a et b Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne), p. 133-134.
  4. La guerre de 1870-71 : La défense nationale en Province, vol. 40, Paris, R. Chapelot et Cie, (lire en ligne), p. 145.
  5. Historique anonyme 1878, p. 107.
  6. Historique du 65e régiment d'infanterie, page 9 : Gallica 1920
  7. Archives de "Dunkerque 1940" livre historica no 80 de septembre 2004
  8. a b et c Archives petites unités 12P, Service historique de la Défense (lire en ligne), p. 20-21.
  9. a et b Stéphane Weiss, « Numérologie identitaire au sein de l’armée française renaissante en 1944-1945 », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 271, no 3,‎ , p. 113 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.271.0113, lire en ligne, consulté le )
  10. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Articles connexes

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