Ungom
Gabon | 30 000 (2007)[1] |
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Langues | Ungom[1] |
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Religions | Animiste |
Ethnies liées | Ungom, Ongom, Ntumbidi, Tumbidi, Nkomo, Mbahouin, Sha mpitu, Legionga, Gnongha, Usandé, Shaké, Ndambomo, Iyumbu, Mouéssa, Bakoya, Akélé . |
[2]Les Ungom appelé Akélé forment une population bantoue d'Afrique centrale, aujourd'hui dispersée à travers le Gabon.
Ethnonyme
[modifier | modifier le code]Selon les sources l'ethnonyme «Ungom» ou «Ongom» est le terme générique utilisé par la plupart des Ungom pour se désigner eux-mêmes. Toutefois c'est pendant la colonisation que les populations Ungom ont commencé à être appelées Akélé ou Bakélé par l’administration coloniale (Ngolet, 1994). Pour bien comprendre l’ethnonyme Ungom ainsi que celui qui lui a été substitué, c’est-à-dire «Akélé» citons in extenso Ngolet (1994).
Leur langue Ungom ou Akélé. On trouve des personnes parlant l'Akélé dans les provinces du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de l'Ogooué-Lolo, du Haut-Ogooué, de l'Ogooué-Ivindo et de l'Estuaire. On trouve en effet des locuteurs dans le Moyen-Ogooué, autour de Lambaréné, dans le sud de la Ngounié et au nord de Sindara, à Mouila, Mimongo, dans le sud-est de Mbigou, dans les districts de Koulamoutou, de Booué, de Lastoursville, à l'ouest et à l'est de l'Ogooué, près du confluent de la Sébé, dans le district de Franceville et celui de Mékambo.
Ce groupe ethnolinguistique se trouve à peu près dans sept provinces du Gabon, sous appellations toutes différentes selon les régions qu'ils occupent. Notons par exemple qu'on les appelle Akélé, dans le Haut-Ogooué, on parle de Mbahouin, dans le Moyen-Ogooué, Akélé, dans la Ngounié les Kélé ou Bakélé à Fougamou, comme à Mouila, Mimongo, puis les Toumbidi à Mbigou et à Malinga. Dans l'Ogooué-Ivindo, on appelle les Ongom; dans l'Ogooué-Lolo, ls sont aussi Bakélé. Enfin, dans l'Ogooué-Maritime, ils sont appelés Akélé. N'oublions pas que leur appellation d'origine est « Ongom »
La langue est considérée comme menacée[note 1],[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Selon François Ngolet[4] (1998) historien gabonais, est le premier avoir reconstitué les schémas migratoires du peuple Ungom ou Akélé du Gabon. nous retenons que l'ethnonyme Ungom puise son origine de l'expression « Wonbe ya Ongom », qui signifie : temps de guerres ou peuples de guerre. En croisant les données des traditions orales Ungom avec les données des sources historiques, il indique ainsi qu'après leur implantation dans la région de la Lopé, les clans ungom eurent des relations d'alliance avec les Okandé et les Simba . Des mariages entre ces groupes et les ungom émergèrent un sous-groupe ungom connu sous l'appellation « Odiazé » (les mangeurs). Poursuivant leurs migrations, certains ungom installés à la Lopé iront vers la rivière « Djaddié » et « Djouha ». Ces clans s'installèrent à proximité des groupes Kota, Mahongwé et des groupes pygmées (très probablement des groupes Bakoya). Un autre groupe clanique « Legionga » (les tueurs, à cause de leur amour pour la guerre) a pris la direction de l'Est et s'est répandu entre le haut Offoué et la région de la Bouenguidi. ces sous groupes Ungom côtoyaient les Nzébi, les Adouma et les Pove.
D'autres clans Ungom émigrèrent en direction de la région de la Mpassa et Lékoni. Ce groupe est connu sous l'appellation de « Mbangwe» ou Mbahouin en référence aux différentes marques qui servaient de boussole pour s'orienter dans l'espace. Le clan « Izombo » doit son nom à la « sagesse » qu'incarnait le chef (akapa) de la société initiatique Ndokwè qui le conduisit. Les Izombo sont ces Ungom qui immigrèrent et allèrent s'installer vers le haut-Nyanga. Une autre partie de ce groupe alla du Haut Nyanga pour s'installer à la partie supérieure de la rivière Ngounié. Ce sous-groupe est connu sous l'appellation d'Osandé (sorte d'hommes de voyage), un nom qu'ils ont reçu en raison de leur mobilité fréquente.
De la Lopé, un grand nombre de clans Ungom se déplacèrent pour s'installer sur les rives des rivières Mvily et Mandjibé. Ceux qui émigrèrent vers le Sud-Est abordèrent les rives de la Ngounié. D'autres franchirent le fleuve Ogooué et s'installèrent à Ndjolé. Les clans Ungom qui sont descendus en aval de l'Ogooué, on atteint le lac Zilè, non loin de Lambaréné; d'autres allèrent s'établir dans les lacs Sud de la province du Moyen-Ogooué, ce sont les sous-groupes Ntombolo, qui doivent leur nom à un poisson (la lotte). De Ndjolé, certains Ungom vont se déplacer et atteindre les rives du Komo et de la Rembouè dans la province de l'Estuaire ; ce sont les osus-groupes Nkomo qui baptiseront le fleuve Komo de leur appellation.
Nous saisissons des indications historiques que rapporte François Ngolet, que le sous-groupes Ungom qui ont émigré de la Lopé, sont ceux qui se sont fragmentés sur l'ensemble du bassin de l'Ogooué, probablement entre le XVIIe et le XVIIIe siècles. L'identification de ces sous-groupes par leurs appellations endogènes, est aussi d'un apport majeur dans la connaissance des composantes linguistiques Ungom, qui reste à établir pour espérer connaître la proto langue de ce groupe. On note de même que l'ensemble des données historiques avancées par François Ngolet[5] se croise aisément avec les données cartographiques.
Par rapport aux migrations des populations Ungom, il existe une documentation relativement importante. Pour De Brazza (1879 : 13),[6] l’origine des Ungom (ou Ba-Kalais[7] suivant la terminologie de l’époque) se situe près des sources de la rivière Likwala (actuel Congo Brazzaville).
Par contre, Braouezec (1861 : 345)[8], situe le foyer d’origine des Ungom sur la rive gauche de l’Ogooué. Il en est de même pour Barrat qui mentionne que les Ungom sont partis de la rivière Sébé (Sud-Est Gabon) pour occuper tour à tour le Bas-Ogooué, le Rembo-Nkomi (ou Rhamboé selon la terminologie de Barrat, 1896 : 154)[9], le Como et le Gabon (il s’agit à l’époque de l’actuelle province de l’Estuaire).
Culture
[modifier | modifier le code]Les Akélé pratiquent plusieurs rites initiatiques à savoir:
Chakouè ou Alèchi (Circoncision) chez les Akélé est un rite de passage obligatoire, même si la décision au moment opportun est laissée au libre choix du candidat. Il est le strate préliminaire qui conduit à d'autres initiations. Il faut cependant noter que chakouè ne constitue pas forcément la première initiation de l’impétrant car en amont il y a des rites dits « rites des profanes ».
Matcholé et Makoma. Ces deux rites préparent l’impétrant à accéder à un savoir initiatique. Chakouè nécessite du candidat, force et courage et détermination.
Mungala ou Mangala est un rite initiatique réservé exclusivement aux hommes. C'est un rite de réjouissance et de deuil impliquant la circoncision. Il se pratique lors des naissances des jumeaux et est présent chez les peuples du sud-est du Gabon.
Ondoukoué est un rite initiatique strictement réservé aux hommes, mais sélectif. Pour y être admis, il fallait répondre à certains critères tels la robustesse et appartenir au clan fondateur de ce rite lequel formait des guerriers. Aujourd’hui ce n'est plus le cas.
Léchembé est un rite initiatique strictement réservé aux jeunes femmes.
Démographie
[modifier | modifier le code]Selon Albert YANGARI anthropologue Ungom dans son Dictionnaire des Noms des Personnes souligne que l'on retrouve, le Peuple[10] appelé Akélé en grand nombre dans le Moyen-Ogooué à savoir dans les lacs du sud sous le Ntombolo, en dans le l'Ogooué amont dans le district de Makouké et le village Maguiéla, en aval et en amont du fleuve Ngounié précisément dans les village : Sindara, Lékita, Massassike, Meyeng, Bellevue, Lessobélia et Lézinda sous le nom Bakélé qui est selon François NGOLET (1994)[11] un ethnonyme qui est une fabrication de l'administration coloniale.
En termes démographiques, d’après Hombert[12], Mouguiama-Daouda[13] et Fage (2009[14]), les Mintumbudie sont un peuple de pêcheurs et d’agriculteurs qui vivent le long des fleuves Ogooué et Ngounié. Toutefois, selon Bingoumou (2008), on rencontre également les Mintumbudie sur l’axe Mourembou-Malinga où ils cohabitent avec les Nzébi (B52, suivant la classification de Guthrie[15]) et des Bawumbu (B 24, suivant la classification de Guthrie[16]). Il est à ce jour difficile de trouver un village proprement ntumbidi et c’est pourquoi, Bingoumou (2008) considère que le Ntumbidi est pratiquement en voie d’extinction dans la province de la Ngounié. En prélude à nos enquêtes de terrain, nous nous sommes fait indiquer les représentants des différents dialectes de la langue Ungom les plus aptes à nous renseigner sur les noms propres de personnes ainsi que sur leurs significations.
Pour les Ungom, il y a donc une seule langue, l’Ungom[17] ainsi que onze parlers ou dialectes de l’Ungom[18]. Ces parlers Ungom[19] (glossonymes) mais aussi les ethnonymes ungom se rencontrent avec des noms endogènes différents en fonction de la province dans laquelle on se trouve[20].
Dans la province de l’Estuaire, nkomo[21] est non seulement le nom endogène des Ungom mais également leur glossonyme, en raison de leur établissement autour du fleuve Como.
Dans la province du Haut-Ogooué, mbahouin [22](dans les villes de Franceville, Moanda, et Boumango ainsi que dans les villages Villebangoué, Bibassa, Yéné, Bignomi, Doumaï, Mossètè, Lendoundoungou, Djoutou, Mouyabi, Lekolo, Idjiba, Ndoubi) est le glossonyme et le nom endogène des Ungom[23].
Dans la province de l’Ogooué-Maritime, nkomo [24]est également le toponyme[25], le glossonyme[26] ainsi que le nom endogène des Ungom.
Dans la province de la Ngounié (à Malinga notamment), le terme mintumbidi[27] est à la fois l’ethnonyme et le glossonyme des Ungom[28]. À Mimongo, dans la région de la rivière Ikoy, l’ungom est connu sous l’appellation usandé. Par contre, à Mbigou, le parler Ungom se nomme legionga[29]. À Malinga et surtout à Nzénzélé, le parler ungom est appelé iyumbu/ilumbu[30].
Enfin, à Mbigou, l’appellation sha mpitu[31] est utilisée à la fois comme clanyme et glossonyme[32].
Dans la province de l’Ogooué-Ivindo, shaké[33] (Booué, Lalara), ndambomo[34] (Lalara, Junckville), mouèssa[35] (Mékambo), mbahouin[36] (les villages, Lopé-village, Lopé-Kassa Mabika, Kassa Mabika, Congo Mboumba, Bandondo et Makogué) sont à la fois les glossonymes[37] et les noms endogènes des Ungom.[38]
Migration des populations Ungom[39] (Yangari, 2014 : 11)
[modifier | modifier le code]À partir de la littérature et des récits recueillis au sein de la communauté Ungom, Ngolet (1994)[41] a montré que l’histoire de celle-ci a été marquée par trois grandes périodes, à savoir : la période pré-coloniale, la période de la traite et la période coloniale. La période pré-coloniale repose sur la tradition orale en ce sens qu’elle situe les origines du peuple Ungom dans le Sud-Ouest du Congo. Il s’agit d’une période marquée par des migrations et des exploits guerriers. Le peuple Ungom conserve un souvenir très présent - dans la vie même de tous les jours - de ce passé glorieux qui nourrit son sentiment de différence. La période de la traite, commence au XVe siècle avec l’arrivée des Portugais qui introduisent sur le continent en général et en Afrique centrale la traite négrière. Comme le souligne Ngolet (1994), la détention des êtres humains, que ce soit des femmes ou des esclaves, obtenus au cours des razzias et des rapts dans les peuples ou les lignages voisins, étaient chez les Ungom source de prestige et de puissance. Au XIXe siècle, grâce aux mouvements abolitionnistes et la répression de la traite des Noirs, les Ungom vont progressivement délaisser le commerce des esclaves pour la vente de marchandises européennes (étoffes, fusils, alcool, tabac, verroterie, cuivre et fer), faisant ainsi naître avec les peuples voisins engagés dans le même commerce, de sérieuses rivalités. L’arrivée des Seki, suivie des Ungom dans la région du Como est motivée par leur désir de contrôler le fleuve Como ainsi que le trafic des marchandises qui s’y déroule. Après avoir repoussé les Mpongwé hors du territoire du Como qu’ils occupaient jusque-là, les Séki et les Ungom vont, à leur tour, faire face à l’arrivée des Fang qui vont les repousser vers l’aval du fleuve Como (Merlet, 1990b : 33[42]). Dans le même ordre d’idées, Ngolet (1994)[43] écrit que les conflits d’intérêts entre les Ungom et les Fang ont conduit ces deux peuples à se mener une guerre sans merci pour le contrôle des zones stratégiques de commerce. Les esclaves et l’ivoire sont les deux principales marchandises et Lambaréné et ses environs constituent la grande plaque tournante du commerce pré-colonial (Merlet, 1990b : 47[44]). Les Mpongwé, installés sur la rive gauche de l’Estuaire, s’approvisionnaient en esclaves dans le Bas-Ogooué. Les Ungom étaient de grands pourvoyeurs d’esclaves qu’ils se procuraient par des razzias. Ils attaquaient notamment les convois de la Traite pour razzier les esclaves qu’ils revendaient ensuite (Raponda-Walker, 1960 : 39-40[45]). Selon Merlet (1990b : 47[46]), les esclaves étaient acheminés vers la côte par deux routes, à savoir : vers le Cap-Lopez et le Fernan-Vaz par l’intermédiaire des Nkomi et des Orungu du Bas-Ogooué et de son delta ; vers l’Estuaire, par l’intermédiaire des Adjumba du lac Azingo, des Ungom de la vallée du Remboué et des Mpongwé du Gabon (c’est-à-dire de l’Estuaire). Dans un premier temps, les Fang commencent par se rapprocher stratégiquement des Ungom à qui ils demandent l’autorisation de construire leur village à proximité d’eux. Mais une fois qu’ils ont franchi la rivière Remboué, rien ne s’oppose plus à leur marche vers la mer (Trilles, 1912 : 72-73[47]). La rivalité entre les Fang et les Ungom, notamment, va naître de la volonté des Fang de supprimer tous leurs intermédiaires habituels, c’est-à-dire les Ungom, les Séki et les Mpongwé. C’est durant l’époque coloniale que les Ungom vont perdre leur liberté économique au profit des sociétés concessionnaires ainsi que leur liberté politique, car ils sont désormais soumis aux décisions et redevances du gouvernement colonial. Dans les années 1900 et 1930, pour s’assurer le contrôle total des peuples sous son autorité, l’administration coloniale va procéder aux regroupements des villages le long des axes de communication (pistes, routes, cours d’eau). À l’instar des autres peuples colonisés, les Ungom se trouvèrent contraints de se regrouper en villages le long des principales voies d’accès. Ces regroupements vont se poursuivre jusque dans les années 1950, avec pour principale conséquence, un bouleversement de la structure sociale et politique du peuple Ungom. Aux trois grandes périodes (période pré coloniale, période de la traite et période coloniale) ayant marqué l’histoire des Ungom selon Ngolet (1994)[48], il n’est pas sans intérêt de mentionner que Le Bomin et Mbot (2012)[49] retiennent, quant à eux, quatre étapes qui ont marqué durablement l’histoire des Ungom et leurs voisins Babongo :
- La première période se situe avant l’administration militaire du Gabon (1914) et correspond à un ensemble de faits caractérisant les Ungom, à savoir : cohabitation avec les Babongo, rapts de femmes et d’enfants chez les populations voisines, trafic d’ivoire et de sel avec les populations côtières du sud-ouest du Gabon (celles venues de Mayumba notamment).
- La deuxième période est celle connue sous le nom de la grande famine. Elle correspond à la dispersion sur l’ensemble du territoire des Ungom et des Babongo à partir d’un épicentre (Koulamoutou pour certaines sources et Mimongo pour d’autres
sources).
- La troisième période est celle qui marque la fin de la grande famine et le redéploiement des Ungom et des Babongo sur les sites de leurs anciens habitats.
- La quatrième période est caractérisée par un véritable bouleversement territorial imposé par l’administration coloniale qui, en créant de nouveaux axes routiers, déstabilise tout l’habitat à base ethnique et crée des regroupements de villages.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- « La transmission intergénérationnelle est en train de s'interrompre, mais la génération en âge de procréer peut toujours utiliser la langue[1]. »
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « ngom », sur ethnologue.com
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- « L'akélé », sur sorosoro.org, .
- « Ngolet, François - Persée », sur www.persee.fr (consulté le ).
- François Ngolet, « Inventing Ethnicity and Identifies in Gabon. The case of Ongom (Bakele) », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 85, no 321, , p. 5–26 (DOI 10.3406/outre.1998.3686, lire en ligne, consulté le ).
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- Yvonne Bastin, André Coupez, Bernard de Halleux et Colette Nasse, « Lexicostatistique appliquée à la zone B du bantu », Africana Linguistica, vol. 11, no 1, , p. 9–12 (DOI 10.3406/aflin.1994.938, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Raponda-Walker, « Les Akélés », dans Les tribus du Gabon, Fenixx, (1re éd. 1924), epub (lire en ligne)
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- Janny DIVAGOU IBRAHIM KUMBA, Le veuvage de l'épouse d'un maître initié, mère de jumeaux dans la société Akélé du Moyen-Ogooué. Université Omar Bongo - Maitrise en sociologie de la connaissance 2009