Arc-sous-Cicon
Arc-sous-Cicon | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montbenoît | ||||
Maire Mandat |
Benoît Viennet 2020-2026 |
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Code postal | 25520 | ||||
Code commune | 25025 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
735 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 12″ nord, 6° 22′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 776 m Max. 1 142 m |
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Superficie | 28,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pontarlier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Arc-sous-Cicon est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Située en fond de cuvette, Arc-sous-Cicon est dominée par le crêt Monniot, qui culmine à 1 141 mètres.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les Premiers Sapins | Passonfontaine | Longemaison | ||
N | Gilley | |||
O Arc-sous-Cicon E | ||||
S | ||||
Aubonne | La Chaux |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 505 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épenoy », sur la commune d'Épenoy à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Arc-sous-Cicon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones humides intérieures (1,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Widdo de castello qui vocatur Sicco en 1097 ; Cicons en 1162 ; Arc-dessous-Cicons en 1278 ; Arcus supra Cicon en 1280[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 735 habitants[Note 3], en évolution de +8,73 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- École-mairie d'Arc-sous-Cicon construite entre 1847 et 1864, inscrite aux monuments historiques depuis 2005.
- Église Saint-Étienne, bâtie vers 1748, a été complétée d'un clocher en 1822[19]. La flèche, touchée par la foudre, a été reconstruite.
- Château[20] : ancienne demeure de la seconde moitié du XVIIe siècle, il a appartenu à la famille des Doroz. C'est l'un des deux châteaux représentés sur les armoiries de la commune, le second étant celui de Cicon, détruit au XVe siècle.
- Chapelle de Vaux Navier
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Mairie-école.
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Église Saint-Étienne.
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Chapelle de Vaux Navier.
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Vue générale.
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Vue générale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Architecte Jean Pierre Drezet[21] est né en 1941 dans le haut Doubs à Arc-sous-Cicon. Diplomé Architecte DPLG en 1977, en 1978, il crée l'atelier Drezet à Belfort (1978 - 2011). Il a travaillé avec les collectivités locales, régionales et pour le privé dans les domaines suivants : enseignement, administratif, culturel, sportif, habitat, petite enfance, industriel et hospitalier.
- Général Jean-Baptiste Ambroise Ravier, né le à Arc-sous-Cicon dans le Doubs. Capitaine au 7e bataillon du Doubs en . Il fait la campagne d'Égypte. Nommé colonel le . Il est blessé à Canope le . Il siège au conseil de guerre qui juge le duc d’Enghien en 1804. Il est fait baron d’Empire en 1808 puis général de brigade en 1809. Il décède en 1828.
- Émile Vuillemin Diplômé en 1843 de l'École des mines de Saint-Étienne, il entre à la Compagnie des mines d'Aniche en 1845, et il en est le directeur pendant près de cinquante ans[22].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la fasce d'azur chargée d'une rose d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Arc-sous-Cicon et Épenoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Épenoy », sur la commune d'Épenoy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Épenoy », sur la commune d'Épenoy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontarlier », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale Saint-Etienne », notice no IA00013835, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00013924, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jean-Pierre Drezet - Architecte », sur www.jpdrezet.fr (consulté le )
- Marie-France Conus, Une entreprise face à la gestion de « risques majeurs » : la compagnie des mines de Courrières (1852-1944) : Histoire, économie & société 4/2006 (25e année), DOI : 10.3917 hes.064.0061 éd. (lire en ligne), p. 61-78.