Avenue Lucien-Lanternier
Avenue Lucien-Lanternier | |||||
L'avenue Lucien-Lanternier entre les Courtilles et la Cité du Luth | |||||
Situation | |||||
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Coordonnées | 48° 55′ 54″ nord, 2° 17′ 19″ est | ||||
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Ville | Gennevilliers | ||||
Début | Avenue de la Redoute | ||||
Fin | Rue Pierre-Timbaud | ||||
Morphologie | |||||
Type | Avenue | ||||
Histoire | |||||
Anciens noms | Avenue de Colombes | ||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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L'avenue Lucien-Lanternier est une voie de communication située sur la commune de Gennevilliers. Elle suit le tracé de la route nationale 186.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Orientée d'ouest en est, elle part du carrefour du boulevard Intercommunal et du boulevard Pierre-de-Coubertin.
Elle forme le point de départ de quelques anciennes voies, comme la rue de la Couture-d'Auxerre et la rue Sainte-Geneviève.
S'approchant du centre historique de la ville, elle se termine au carrefour de la rue Jean-Jaurès et de la rue Eugène-Varlin, dans le prolongement de la rue Pierre-Timbaud.
Depuis 2012, la rue est desservie par la station de métro Les Courtilles, et la ligne 1 du tramway d'Île-de-France, qui suit son parcours.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle est nommée en hommage à Lucien Lanternier (1919-1994), ancien maire de la ville[1],[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette avenue est un ancien axe de communication entre Nanterre et Saint-Denis, qui a aussi pris le nom de route de Rueil à Bondy[3].
L'avenue longeait les terres du château de Gennevilliers, vendu à Jean-Étienne-Marie Portalis le 8 mai 1806, formant l’ancienne avenue depuis la grille du parc jusqu’à la commune d’Asnières[4].
Jusque dans les années 1930, l'avenue était parcourue par un tramway[5].
Avant les années 1960, la zone située au nord de l'avenue de Colombes (son ancien nom) était encore une étendue de jardins ouvriers, de maraîchages et d'ateliers appelée la Plaine[6]. Sur ces anciens terrains agricoles ont été notamment créés le parc des Bonnequins et le square Notre-Dame-de-Fatima.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Square Notre-Dame-de-Fatima, à l'angle de la rue Eugène-Varlin[7],[8], du nom de l'ancienne école installée au début du XIXe dans une maison offerte par Jean-Baptiste Portalis, ministre des Cultes[9];
- Cité du Luth, ensemble réalisé par les architectes Georges Auzolle et Otello Zavaroni, de 1965 à 1978[10]. Son nom provient d'une sente du Luth qui existait à cet endroit au XVIIIe[3]. Elle est remaniée par Roland Castro en 1984[11];
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lucien Lanternier sur maitron-en-ligne
- Lucien Lanternier, ancien maire communiste, est décédé hier
- Plan Terrier de Gennevilliers, canton A (1729)
- Jean-Etienne Marie Portalis
- Carte détaillée* des Tramways Anciens
- L'histoire du Luth racontée par ses habitants
- Gennevilliers: De mémoire de crue
- GenMag n°227 - juillet-août 2012
- La vie circule, numéro 82, église de Gennevilliers, décembre 2014
- Histoire(s) d'une cité : le Luth
- Les Grandes cités de la plaine alluviale