Famille d'Arpajon
Famille d'Arpajon | ||
Armes anciennes. | ||
Armes modernes. | ||
Période | XIIIe – XVIIIe siècles | |
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Pays ou province d’origine | Rouergue | |
Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | ||
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La famille d'Arpajon est l'une des plus grandes familles médiévales du Rouergue jusqu'à son extinction au XVIIIe siècle.
Origines
[modifier | modifier le code]La famille d'Arpajon, branche puînée des comtes de Rodez[1], tirait son nom d'une seigneurie gentilhommière qu'elle possédait et qui comptait sur son territoire un château de ce nom situé dans le Gévaudan, près de l'ancien château d'Hauterives (Gorges du Tarn), sur la paroisse de Saint-Hilaire de la Parade, sur le causse Méjean, actuellement en Lozère.
Possessions
[modifier | modifier le code]La terre d'Arpajon a été érigée en duché-pairie[2] (non enregistré) en (le siège est fixé à Séverac-le-Château) puis en (le duché est alors sis à Calmont et Séverac redevient un marquisat), pour Louis d'Arpajon, qui était aussi le seigneur de Brousse, Montclar[3], …
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Bernard I Calmont-Plancatge (teste en 1230), fils de Hugues Ier de Rodez et d'Ermengarde de Creissels, cité dans le cartulaire de l'abbaye de Bonnecombe rédigé en 1200. ∞ Rique de Cabrières, fille d'Umbert de Cabrières, dont 3 enfants : Bernard II, Bérenger et Ermengarde.
- Béranger I d'Arpajon, présent aux États généraux convoqués à Paris en 1317.
- Bertrand, fils de Bérenger II d'Arpajon, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de La Selve (1396), grand prieur de Saint-Gilles (1420-1448)[4].
- Bertrandon, dit Tandon d'Arpajon, frère du précédent, chevalier hospitalier, commandeur de Palhers et de La Capelle-Livron, grand prieur de Toulouse (1436-1448)[4].
- Guillaume, frère des précédents, évêque de Cahors (1404-1431)[5].
- Pierre, protonotaire du Saint-Siège, abbé de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon (1478-1521).
- Gui I d'Arpajon, baron d'Arpajon, chambellan du roi Louis XI, qui le nomme le chef de l'ambassade envoyée au pape Sixte IV.
- Louise, fille du précédent, abbesse de l'Arpajonie (1507).
- Jean V († ), baron d'Arpajon et de Séverac, sénéchal et gouverneur du Rouergue (1592-1596).
- Jean d'Arpajon (†1677), fils du précédent, reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1604, grand commandeur († ), prieur de Saint-Gilles (1664-1677)[6].
- Alexandre, frère du précédent, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
- Aldonce († ) sœur des précédents, abbesse de Millau (1619).
- Louis Ier (1601-1679), duc et pair de France, général du roi Louis XIII.
Armes
[modifier | modifier le code]Armes parlantes (Harpe/Arpajon).
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De gueules à la harpe d'or[7]
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Louis VI d'Arpajon : Écartelé, au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or et à la bordure du même, au deuxième et au troisième de gueules à la harpe d'or[7]
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Famille d’Arpajon 1522
-
Louis d’Arpajon, duc d'Arpajon (duché-pairie érigé en 1650) : Écartelé au 1 de Toulouse; au 2 de Sévérac (d'argent à quatre pals de gueules); au 3 d'Arpajon; au 4 d'azur à 3 fleurs de lis d'Or posées 2 et 1, au bâton de gueules, l'écu brisé d'une barre de gueules brochant sur le tout qui est de Bourbon-Roussillon. Brochant sur le tout les armes de la religion qui sont de gueules à la croix d'argent. Couronne de duc et pair[8].
Écartelé: au 1, de gueules, à la croix de croix de Toulouse, vidée, cléchée et pommetée d'or (Toulouse, comtes de Lautrec) ; au 2, d'argent, à quatre pals de gueules, (Séverac) ; au 3, de gueules, à la harpe d'or (Arpajon); au 4, d'azur, à trois fleurs-de-lis d'or, au bâton noueux de gueules péri en barre (Bourbon-Roussillon). Sur le tout de gueules, à la croix d'argent de l'Ordre de Malte. La croix de Malte après 1645[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1er, pages 361 à 421, Rodez, 1853-1860 (lire en ligne).
- « Arpajon (Rouergue) duché-pairie ; (Châtres) : marquisat ; généalogie », sur Histoire de la Maison royale de France, par le père Anselme de Ste-Marie et Honoré du Fourny, Compagnie des Libraires associés, 1730, tome V, p. 878-900
- « Histoire locale », sur Montclar-Sud Aveyron
- Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I (2o partie) », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVII, , p. 376, lire en ligne sur GallicaBertrandon apparaît généralement dans les archives du prieuré de Saint-Gilles avec le prénom Tandon (syncope linguistique). Dans certains ouvrages plus récents on l'appelle Bertrand, ce qui entraine une confusion et un amalgame avec son frère.
- Guillaume de La Croix, Histoire des évêques de Cahors, traduction du latin de Louis Ayma, J.-G. Plantade, Cahors, 1879, tome 2, pp. 241-274 (lire en ligne).
- Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome II », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVIII, , p. 226-232, lire en ligne sur Gallica
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, tome 6, 1846-1847.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue (vol.1), Rodez, (lire en ligne), p. 361 à 421.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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