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EG Andromedae

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EG Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière d'EG Andromedae[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 44m 37,1876s[2]
Déclinaison +40° 40′ 45,70303″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 6,97 à 7,80[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral M2IIIep[3]
Magnitude apparente (U) 10,54[4]
Magnitude apparente (B) 9,83[4]
Magnitude apparente (V) 7,22[4]
Magnitude apparente (G) 6,309 0[2]
Magnitude apparente (J) 3,65[4]
Magnitude apparente (H) 2,79[4]
Magnitude apparente (K) 2,56[4]
Indice U-B 3,32[4]
Indice B-V 1,71[4]
Variabilité Z And[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −94,80 ± 0,30 km/s[5]
Mouvement propre μα = 8,452 ± 0,072 mas/a[2]
μδ = −15,354 ± 0,053 mas/a[2]
Parallaxe 1,486 0 ± 0,038 9 mas[2]
Distance ∼ 2 190 a.l. (∼ 671 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 0,4 M[6] / 1,1 à 2,4 M[7]
Rayon 1,9 à 2,3 × 10−2 R[8]
Gravité de surface (log g) 7,5[8]
Luminosité 12,9 à 38,4 L[8]
Température 80 à 95 × 10−3 K[8] / 3 730 ± 130 K[7]
Orbite
Excentricité (e) 0[7]
Période (P) 482,5 ± 1,3 j[7]
Inclinaison (i) 60°[8]
Demi-amplitude (K1) 7,30 ± 0,13 km/s[7]

Désignations

EG And, 2MASS J00443718+4040456, BD+39°167, HD 4174, HIP 3494, SAO 36618, TYC 2801-1704-1

EG Andromedae (en abrégé EG And) est une binaire symbiotique de la constellation d'Andromède. Sa magnitude apparente varie entre 6,97 et 7,80[3].

Le système d'EG Andromedae héberge une naine blanche et une étoile géante évoluée, avec une période orbitale de 482 jours et demi. L'étoile géante perd de sa masse à cause de son vent stellaire à un taux supérieur à 10-6 M/an, et la naine blanche accrète une fraction de cette masse sans former un disque d'accrétion. La naine blanche elle-même pourrait émettre un vent chaud qui interagit avec le vent plus froid de l'étoile géante, en plus d'induire la photoionisation de cette dernière[8]. Les observations en rayons X, cependant, n'ont pas réussi à détecter l'émission provenant de vents en collision, mais ont établi la nature non magnétique de la naine blanche et ont estimé son taux d'accrétion de 1 à 10-6 M/an[6].

L'étoile géante ne remplit pas son lobe de Roche, mais il y a encore de grandes incertitudes sur sa masse et son rayon[7]. Même les paramètres de la naine blanche ne sont strictement contraints, mais les modèles disponibles peuvent donner des limites inférieures et supérieures[8].

Le type spectral d'EG Andromedae est M2IIIep[3], celle d'une étoile géante froide avec un spectre particulier et de fortes raies spectrales. La naine blanche contamine le spectre de l'étoile géante, photoionise le vent stellaire, ce qui donne lieu aux particularités spectrales. Les raies spectrales (série de Balmer), ainsi que celles de l'oxyde de titane(II) et du calcium, changent de phase avec l'orbite[7].

La naine blanche est mieux étudiée dans l'ultraviolet, où les espèces hautement ionisées en soufre, oxygène, azote, carbone et phosphore peuvent également être identifiées avec leurs raies d'absorption ou d'émission[8].

L'observation en rayons X de l'EG Andromedae a détecté un plasma chaud (température de 3 keV) qui est probablement situé dans la couche limite externe de la naine blanche, sans aucune contribution d'un disque d'accrétion[6].

Variabilité

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À ce jour, aucune explosion n'a été observée d'EG Andromedae. La variabilité observée est bien décrite par les deux composants qui s'éclipsent l'un après l'autre au cours de l'orbite. Cependant, il existe des preuves que l'étoile géante et le flux de vent ont une variation intrinsèque[9].

Notes et références

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Références

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  1. Augustin Skopal, « The Light Curves of Classical Symbiotic Stars », JAAVSO, vol. 35,‎
  2. a b c d e et f A. G. A. Brown et al., « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  3. a b c d et e N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « EG And », sur webviz.u-strasbg.fr (consulté le )
  4. a b c d e f g et h J. R. Ducati, « Database entry », Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system (2002 Ed.),‎ , article no II/237
  5. J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048, S2CID 59451347)
  6. a b et c N. E. Nuñez, T. Nelson, K. Mukai, J. L. Sokoloski et G. J. M. Luna, « Symbiotic Stars in X-Rays. III. Suzaku Observations », The Astrophysical Journal, vol. 824, no 1,‎ , p. 23 (DOI 10.3847/0004-637X/824/1/23, Bibcode 2016ApJ...824...23N, arXiv 1604.05980, S2CID 119292446)
  7. a b c d e f et g S. J. Kenyon et M. R. Garcia, « EG Andromedae: A New Orbit and Additional Evidence for a Photoionized Wind », The Astronomical Journal, vol. 152, no 1,‎ (DOI 10.3847/0004-6256/152/1/1, Bibcode 2016AJ....152....1K, arXiv 1604.04635, S2CID 119203162)
  8. a b c d e f g et h E. M. Sion, P. Godon, J. Mikolajewska, B. Sabra et C. Kolobow, « FUSE Spectroscopy of the Accreting Hot Components in Symbiotic Variables », The Astronomical Journal, vol. 153, no 4,‎ , p. 160 (PMID 29456255, PMCID 5810147, DOI 10.3847/1538-3881/AA62A9, Bibcode 2017AJ....153..160S, arXiv 1702.07341)
  9. A. Skopal, S. Shugarov, M. Vaňko, P. Dubovský, S. P. Peneva, E. Semkov et M. Wolf, « Recent photometry of symbiotic stars », Astronomische Nachrichten, vol. 333, no 3,‎ , p. 242 (DOI 10.1002/asna.201111655, Bibcode 2012AN....333..242S, arXiv 1203.4932)

Liens externes

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  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :