Aller au contenu

Grand vizir de Tunis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Grand vizir de Tunis
Image illustrative de l’article Grand vizir de Tunis
Mustapha Khaznadar, grand vizir de 1855 à 1873.

Création
Mandant Bey de Tunis
Durée du mandat Variable
Abrogation
Premier titulaire Rejeb Khaznadar
Dernier titulaire Tahar Ben Ammar

Le grand vizir de Tunis est, durant l'époque beylicale, le principal ministre, à la tête du gouvernement tunisien. Il était nommé et révoqué par le bey de Tunis.

Le poste est aboli peu après l'indépendance. Il est remplacé par celui de Premier ministre selon le décret du [1], rebaptisé « chef du gouvernement » par la Constitution de 2014.

Mustapha Khaznadar est le premier grand vizir reconnu comme tel. Ses prédécesseurs portent le titre de « principal ministre » puisque la Tunisie est alors une province de l'Empire ottoman. Seul le chef du gouvernement impérial a alors le droit de porter le titre de « grand vizir ».

Si le terme en arabe reste en usage jusqu'à la disparition du poste en 1957, les sources francophones utilisent le titre de « Premier ministre »[2],[3]. Avec les réformes du , le « Premier ministre » est désigné comme « président du Conseil »[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Charles Debbasch et Michel Camau, La Tunisie, Paris, Berger-Levrault, , 90 p., p. 81.
  2. Bertrand Le Gendre, Bourguiba, Paris, Fayard, , 452 p. (ISBN 978-2213699820), p. 108, 111, 116, 121 et 126.
  3. Mohamed Salah Mzali, Au fil de ma vie : souvenirs d'un Tunisien, Tunis, Hassan Mzali, , 380 p., p. 166, 168, 170, 195, 214-216.
  4. Mzali 1972, p. 284.
  5. Nommé en 1837 par Ahmed I Bey par respect pour son grand âge et parce qu'il l'avait élevé ; mais c'est Mustapha Khaznadar, ministre des finances de ce gouvernement, qui est le ministre le plus influent. Celui-ci devient vraiment grand vizir à la mort d'Ahmed Bey en 1855 (Nadia Sebaï, Mustafa Saheb Ettabaâ : un haut dignitaire beylical dans la Tunisie du XIXe siècle, Carthage, Cartaginoiseries, , 94 p. (ISBN 978-9-973-70404-7)).