Gregor Rutz
Gregor Rutz | |
Portrait officiel, 2012. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
Législature | 49e à 52e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CIP CTT (depuis fin 2015) |
Prédécesseur | Bruno Zuppiger |
Député au Conseil cantonal zurichois | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Gregor Anton Rutz |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zurich |
Nationalité | suisse |
Parti politique | UDC (à partir de 1998) PRD (jusqu'en 1996) |
Profession | Entrepreneur |
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Gregor Rutz, né le à Zurich (originaire de Wildhaus et de Zollikon), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).
Il est député du canton de Zurich au Conseil national depuis .
Biographie
[modifier | modifier le code]Gregor Rutz, de son nom complet Gregor Anton Rutz[1], naît le à Zurich. Il est originaire d'une autre commune zurichoise, Zollikon, et d'une ancienne commune saint-galloise, Wildhaus[2].
Il grandit sur la Goldküste zurichoise[3]. Après avoir obtenu une maturité de type B (latin-anglais), il obtient une licence en droit de l'Université de Zurich[4],[5].
Il enseigne le droit commercial, le droit constitutionnel et l'économie de 1996 à 2002. Il est en parallèle collaborateur scientifique à la Faculté de droit de l'Université de Fribourg de 1998 à 2000[4].
Il est le propriétaire d'une agence de communication et de conseils stratégiques depuis 2008 et copropriétaire d'une cave à vin depuis 2017[6],[4].
Il a le grade de fourrier à l'armée[2].
Il est marié à Beatrix Rutz, qui a travaillé dans le domaine des ressources humaines pour des entreprises de services financiers, puis à partir de 2002 pour la Banque Sarasin dans le domaine des assurances sociales et enfin depuis 2011 pour l'institution de prévoyance de Sulzer[7]. Ils n'ont pas d'enfant[8].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il est membre du Parti radical-démocratique jusqu'en 1996. Mis sur la touche en raison de son opposition véhémente à la norme antiraciste du code pénal (il est membre du comité référendaire[9] qui perd la votation du [10]), il adhère à l'UDC en 1998[3].
Il siège à la Constituante du canton de Zurich de à [2], puis au Conseil cantonal du au [5], où il est le meilleur élu de son district[3]. Il est le secrétaire général de l'UDC Suisse de 2001 à 2008, où il succède à Martin Baltisser[9], et vice-président de l'UDC du canton de Zurich de 2009 à 2019[2]. Favorisée par Ueli Maurer[3], sa nomination au poste de secrétaire général de l'UDC est contestée par les sections grisonnes et vaudoises[9].
Il devient conseiller national le , en remplacement du démissionnaire Bruno Zuppiger[11],[3]. Il siège à la Commission des institutions politiques (CIP) et, depuis , à la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[2]. Il est réélu à trois reprises (2015, 2019 et 2023[12]). Également candidat au Conseil des États en 2023, il échoue à conserver le siège de la droite, détenu jusque-là par le libéral-radical Ruedi Noser, face à la vert'libérale Tiana Moser (159 328 contre 206 493 voix au second tour)[13],[14],[15].
Autres mandats
[modifier | modifier le code]Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[16] depuis 1995[4].
Il fait partie depuis 1995 du comité de l'association Aktion Medienfreiheit[5],[17]. Il est également président de la fédération des propriétaires fonciers de la ville de Zurich[6] depuis le après avoir fait partie de son comité depuis 2011[18].
En 2015, il est élu président de la Communauté du commerce suisse en tabac, où il succède à Hans Hess[19].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Il est considéré en 2001 comme un libéral pur et dur par ses partisans et quasiment comme un extrémiste de droite par ses opposants[9].
Il se situe en 2023 à la droite de l'UDC. Il est climatosceptique[20].
Publication
[modifier | modifier le code]- (de) Die direkte Demokratie : ein Auslaufmodell?, Flaach, Schweizerzeit-Verlags-AG, , 48 p. (ISBN 978-3-907983-39-3)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Assemblée fédérale », Feuille fédérale, , p. 235-236 (lire en ligne, consulté le )
- « Biographie de Gregor Rutz », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Gregor Rutz, l’étoile montante de l’UDC », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) « Lebenslauf », sur site personnel de Gregor Rutz (consulté le )
- « Kantonsrat Zürich - Mitglieder - Übersicht Mitglieder », sur web.archive.org, (consulté le )
- (de) Michael Schenk, «Le fonds pour le climat et les zones vertes sont des idées farfelues», sur Revue automobile, (consulté le )
- (de) « Wechsel bei der SVE », sve news, , p. 5 (lire en ligne)
- (de) Désirée Pomper, « Mami oder Krippe: Wie parteitreu leben Politiker? », 20 Minuten, (lire en ligne)
- (it) « È Gregor Rutz, come previsto, il nuovo segretario generale dell'UDC », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
- Caroline Zuercher, « La norme pénale antiraciste a vingt ans », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne , consulté le )
- Lorenz Honegger: Zuppigers kompromissloser Nachfolger steht schon bereit. In: Aargauer Zeitung vom 11. September 2012
- (de) « Nationalrat Kanton Zürich - Grüne Parteien im Gegenwind », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- (de) Francesco Benini, « Wie die Grünliberale Moser an SVP-Mann Rutz vorbeizog – und was das mit Blocher zu tun hat », sur Watson (site d'information), (consulté le )
- (de) Stefan Hotz, « Zürich: Neue Ständerätin Tiana Moser (GLP) liegt teils auch auf dem Land vorn », Neue Zürcher Zeitung, (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
- Michel Guillaume, « La sénatrice zurichoise Tania Moser, visage de la Suisse qui dit oui », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178, , p. 3.
- (de) « Vorstand », sur medienfreiheit.ch, (consulté le )
- « Hauseigentümerverband », sur site personnel de Gregor Rutz (consulté le )
- « Gregor Rutz nouveau président de la faîtière du tabac », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- Boris Busslinger, « Scène de ménage bourgeoise à Zurich », Le Temps, , p. 4 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote « 2019 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), 2023
- Député d'un parlement cantonal suisse
- Conseiller national suisse de la 49e législature
- Conseiller national suisse de la 50e législature
- Conseiller national suisse de la 51e législature
- Conseiller national suisse de la 52e législature
- Personnalité politique zurichoise
- Naissance en octobre 1972
- Personnalité de l'Union démocratique du centre
- Action pour une Suisse indépendante et neutre
- Fourrier de l'Armée suisse