Grenneville
Grenneville | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Commune | Crasville |
Statut | Ancienne commune |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 33′ 17″ nord, 1° 19′ 14″ ouest |
Historique | |
Fusion | 1818 |
Commune(s) d'intégration | Crasville |
Localisation | |
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Grenneville est une ancienne commune française située dans le Cotentin.
En 1818, Crasville absorbe Grenneville (121 habitants[1]) à l'est de son territoire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village est perché sur une hauteur dominant la rade de la Hougue.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Ernest Nègre[2], en tenant compte des nouvelles données apportées par François de Beaurepaire, propose une explication différente[De quoi ?] : le nom de personne germanique Galin, qu'il cite sous sa forme latinisée Galinus[3]. Cette hypothèse sous-entend implicitement l'emploi d'une forme adjectivale de ce nom, d'où °GALINA VILLA « le domaine rural de Galin ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Greneville, avant le XIIe siècle ont été des compagnons du duc Guillaume, cette famille devint ensuite connue en Angleterre[4].
Lors de la rédaction du livre noir de la cathédrale de Coutances, au XIIe siècle, Thomas de Pert est cité comme patron de l'église du lieu[5].
En 1278, c'est un certain Adam de Port qui est patron et seigneur de Grenneville. La seigneurie possession de la famille de Port passera aux Meurdrac et ensuite aux Pierrepont[6].
Dans le courant du XVe siècle, la paroisse a pour seigneur et patron Guillaume Muldrac (Meurdrac), écuyer[7].
Le , Jean Bon René Muldrac rend aveu pour le fief de Cure, d'un huitième de fief de haubert, relevant de la baronnie du Petit-Fécamp, possession de l'abbaye de Fécamp, est qu'à cause dudit fief lui appartient « le patronage et droit de présenter à l'église paroissiale dudit lieu »[5].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame de Grenneville daterait, dans son état actuel, du XVe ou XVIe siècle[8],[note 1]. L'édifice est placé sous le triple patronage de Notre-Dame, de saint Lubin et de saint Antoine l'Hermite, dont une sculpture de la fin du XIVe ou du début du XVe est enclavée dans le mur extérieur[9]. L'édifice abrite un christ en croix du XVe classé au titre objet aux monuments historiques[10] ainsi que des fonts baptismaux de la fin du XVIe ou du début du XVIIe. Un arc triomphal, au petites colonnes dégagées et orné de chapiteaux à motifs floraux probablement du XIVe siècle, sépare la nef du chœur.
- En 1964, la découverte de sarcophages, à rapprocher d'autres découvertes antérieures, laisse supposer de la présence d'une nécropole mérovingienne du VIIe ou VIIIe siècle sous le cimetière actuel[9].
- Pavillon de Grenneville inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [11].
- Motte et basse-cour sur le sommet du coteau qui domine la mer[12].
- Ancien fort de Grenneville. Il avait été aménagé par le Génie français afin de remplacer les redoutes et batteries côtières qui avaient été déclassées dans les dernières décennies du XIXe siècle[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Pour Edmond Thin l'édifice daterait des XIVe et XIVe siècles[9].
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Grenneville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 937, § 16750.
- Ce nom est un dérivé diminutif en -in de Galo, hypocoristique des noms germaniques dont le premier élément est gal(a)- « chanter ».
- Gîte de la Ferme de la Cour - Histoire.
- Barré, Revue de la Manche, 148, p. 16.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 173.
- Éric Barré, « Une extension de la baronnie d'Argences : la baronnie du Petit-Fécamp en Cotentin, au Moyen Âge », Revue de la Manche, t. 37, no 148, , p. 13 (ISBN 979-1-0937-0115-8).
- Barré, Revue de la Manche, 148, p. 15.
- Thin 2009, p. 50.
- « Statue : Christ en croix », notice no PM50000332, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Pavillon de Grenneville », notice no PA00132895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 495 (cf. Greneville [sic]).
- Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 23.
Liens externes
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- Ressource relative à la géographie :
- Église de Grenneville.