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Gristleism

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Gristleism
Une unité Gristleism (version noire), à côté de son emballage
Type
Instrument de musique électronique, lecteur de médias portable (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Caractéristiques
Largeur
67 mmVoir et modifier les données sur Wikidata
Hauteur
69 mmVoir et modifier les données sur Wikidata
Diamètre
35 mmVoir et modifier les données sur Wikidata
Conception
Concepteur
Date
Fabrication
Fabricant
Fonctionnement
Énergie
Batterie AA (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gristleism est un objet musical créé par le groupe de musique industrielle Throbbing Gristle sorti en 2009. Il s'agit d'un diffuseur de boucles sonores avec haut-parleur intégré, similaire à la Buddha Machine. Il a été édité en collaboration avec Christiaan Virant, l'inventeur de la Buddha Machine[1].

Fonctionnement

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Gristleism existe en trois variantes de couleurs: noir, rouge, et métallique. L'appareil comporte trois molettes. La première contrôle le volume, la seconde permet de sélectionner la boucle, et la troisième est un modulateur de vitesse de lecture (pitch control) faisant varier la tonalité d'une demi-octave[2].

Contrairement à la Buddha Machine, l'appareil est dépourvu d'un connecteur de sortie. L'écoute ne peut donc se faire que par le haut-parleur intégré[3].

Gristleism comporte 13 boucles sonores provenant des morceaux les plus célèbres du groupe[4].

  1. Persuasion
  2. Hamburger Lady
  3. Twenty Jazz Funk Greats
  4. Thank You Brian
  5. Maggot Death
  6. Rabbit Snare
  7. Lyre Liar
  8. Wimpy Bar
  9. Sex String Theory
  10. Heathen Earth
  11. Industrial Intro
  12. R & D
  13. After After Cease To Exist

Réception critique

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Selon Doug Mosurock dans Dusted Magazine, cet appareil, malgré ses limitations, offre une expérience nouvelle et à fort impact de la musique du groupe[4]. Dans PopMatters, David Abravanel déclare que Gristleism est fidèle aux pratiques paradoxales du groupe, et constitue "un objet industriel doté d'un potentiel fétichiste magique"[5]. Des réactions amusées sont également publiées dans Pitchfork[6] et The Quietus[3].

Notes et références

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  1. (en-US) Marc Weidenbaum, « Unboxing Gristleism », sur Disquiet, (consulté le )
  2. (en) « Throbbing Gristle take technology to previously unseen heights », sur DrownedInSound, (consulté le )
  3. a et b (en-GB) The Quietus, « Throbbing Gristle Unleash GRISTLEISM Box », sur The Quietus, (consulté le )
  4. a et b (en) Doug Mosurock, « Dusted Reviews: Throbbing Gristle - Gristleism », sur Dusted Magazine, (consulté le ) : « It provides an experience that forces the listener into a path of the artist’s making, while offering enough playback options to customize said experience beyond the scope of a traditional TG recording. »
  5. (en-US) David Abravanel, « Throbbing Gristle: The Gristleism », sur PopMatters, (consulté le ) : « Beyond immediate impressions, however, the Gristleism is representative of the paradoxical mundane-magickal practices of its creators: an industrial object with magical fetishistic potential. »
  6. (en-US) Ryan Dombal, « Throbbing Gristle Make Their Own Buddha Machine », sur Pitchfork, (consulté le )

Liens externes

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  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :