Groupe L'Espresso
Groupe L'Espresso | |
Création | |
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Forme juridique | Société par actions de droit italien |
Siège social | Rome Italie |
Direction | Carlo De Benedetti |
Activité | Édition |
Filiales | La Repubblica, L'Espresso |
TVA européenne | IT00906801006[1] |
Site web | www.gruppoespresso.it |
Chiffre d'affaires | 3,4 milliard de euro |
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Le Groupe L'Espresso (en italien, Gruppo Editoriale L'Espresso) est un groupe de presse italien qui publie de nombreux journaux, le titre phare étant L'Espresso.
C'est une société cotée en bourse, une des plus importantes entreprises italiennes dans le secteur des médias (quotidien, périodiques, radio, publicité, internet et télévision).
Histoire
[modifier | modifier le code]En , Carlo Caracciolo, propriétaire du groupe L'Espresso depuis 1956, passe le flambeau à Carlo De Benedetti[2]. En , alors toujours président d'honneur du groupe L'Espresso, Carlo Caracciolo entre dans le capital de Libération à hauteur de 33,3%[3].
En 2009, Silvio Berlusconi accuse le propriétaire du groupe L'Espresso, Carlo De Benedetti, d'utiliser ses moyens médiatiques pour amplifier les scandales le concernant[4].
En 2012, le Huffington Post s'associe au groupe L'Espresso pour lancer « L'Huffington Post », la version italienne du site d'actualités américain, quelques mois après le lancement de la version franćaise[5].
En , Fiat Chrysler Automobiles annonce la vente de ses activités de presse incluant une participation de 77 % dans La Stampa, au Groupe L'Espresso détenant notamment La Repubblica, pour créer le groupe de presse Stampubblica. Fiat Chrysler retient 16 % du nouvel ensemble créé par cette opération. Cette dernière participation est prévue pour être distribuée aux actionnaires de Fiat Chrysler Automobiles par la suite[6],[7]
Activité
[modifier | modifier le code]En 2005, L'Espresso est l'un des leaders de l'édition et de la radio en Italie avec :
- de fortes positions dans la presse quotidienne (La Repubblica (avec ses huit suppléments) : 620 000 exemplaires) et les magazines (L'Espresso : 481 000 exemplaires),
- le réseau radio le plus dense d'Italie (Radio Capital, Radio Deejay, M2O) avec une audience cumulée de 5,4 millions d'auditeurs par jour,
- le contrôle de l'un des portails Internet les plus visités en Italie avec Kataweb et de plusieurs télévisions, Deejay Tv (ex AllMusic et ex Rete A), Repubblica Radio Tv, Onda Latina et MyDeeJay.
La publicité du groupe est récoltée par A. Manzoni & C. SpA. La formation et les services professionnels sont assurés par Somedia Srl.
En 2015, Le Groupe L'Espresso enregistre un bénéfice net de 17 millions d'euros[7].
Données boursières
[modifier | modifier le code]Actionnariat
[modifier | modifier le code]- 2005 : flottant 49,7 %, CIR[Lequel ?] 50,3 %.
Quotidiens régionaux
[modifier | modifier le code]- de 50 000 à 100 000 ex. :
- de 20 000 à 50 000 ex. :
- de 10 000 à 20 000 ex. :
- la Tribuna di Treviso, Trévise
- Gazzetta di Reggio, Reggio d'Émilie
- la Sentinella del Canavese, * Ivrée (*) deux fois par semaine
- la Nuova Ferrara, Ferrare
- Nuova Gazzetta di Modena, Modène
- la Nuova Venezia, Venise
Périodiques
[modifier | modifier le code]- L'Espresso, hebdomadaire généraliste
- National Geographic Italia, en coentreprise avec la National Geographic Society, mensuel
- Le Scienze, en coentreprise avec Scientific American, mensuel
- Limes, trimestriel
- MicroMega, bimestriel
- Le Guide dell’Espresso
- Guida annuale
- mente & cervello, bimestriel
- TV Magazine
Références
[modifier | modifier le code]- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom GEDI GRUPPO EDITORIALE S.P.A. (consulté le )
- Gilles Bruno, « Carlo Caracciolo, l'editore fortunado », L'Observatoire des Médias, (lire en ligne, consulté le )
- « «L'idée que Libération puisse fermer me semblait terrible» », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Guerre ouverte entre Berlusconi et le groupe L’Espresso-Repubblica », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- « Huffington Post s'associe au groupe L'Espresso pour se lancer en Italie », L'Express, (lire en ligne, consulté le )
- Fiat Chrysler quits publishing sector after newspaper deal, Reuters, 3 mars 2016
- Philippe Ridet, « Italie : naissance du groupe de presse Stampubblica », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )