Hugues Taraval
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Huges Taravale |
Nom de naissance |
Jean-Hugues Taraval |
Activité | |
Formation | |
Maîtres | |
Lieu de travail |
Rome () |
Père | |
Fratrie |
Louis Gustave Taraval (d) |
Distinction |
Hugues Taraval, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Hugues Taraval est le fils de Guillaume Taraval (1701-1750), qui lui enseigne les premiers rudiments de la peintre. De 1732 à 1750, il passe sa jeunesse à Stockholm où son père, premier peintre du roi de Suède, qui avait été appelé à Stockholm par l'intendant des Beaux-Arts Harlemann, réalisait des décors dans les palais royaux[1].
De retour à Paris, il devient l'élève de Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789) au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Lauréat du prix de Rome en 1756, avec Job raillé par sa femme (musée des beaux-arts de Marseille), Taraval entre à l'École royale des élèves protégés dirigée par Carle Van Loo (1705-1765), avant de séjourner à Rome en tant que pensionnaire de l'Académie de France de 1759 à 1763. Agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1765, il y est reçu en 1769, avec son morceau de réception, Le Triomphe de Bacchus, un des éléments du plafond de la Galerie d'Apollon au musée du Louvre.
Peintre décorateur, il œuvra au château de Bellevue à Meudon (1767), à l'École militaire de Paris (1773), au Collège de France (1777), au château de Marly (1781) et au château de Fontainebleau (1781).
Généalogie
[modifier | modifier le code]- François Taraval (?), orfèvre à Perpignan
- François Taraval (vers1665-Paris, ), maître peintre, sculpteur et doreur à Paris
- Guillaume-Thomas Taraval (Paris, -Stockholm, 1750), peintre du roi de Suède
- Hugues Taraval
- Louis Gustave Taraval
- Jean Gustave Taraval
- Guillaume-Thomas Taraval (Paris, -Stockholm, 1750), peintre du roi de Suède
- François Taraval (vers1665-Paris, ), maître peintre, sculpteur et doreur à Paris
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- En France
- Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne, Hercule enfant étouffant des serpents 1767 ;
- Lille, palais des beaux-arts de Lille : Le Sacrifice d'Abraham, huile sur toile ;
- Orléans, musée des Beaux-Arts : Évêque agenouillé, 1763, sanguine sur papier vergé, 51,5 x 41,5 cm[2].
- Paris, musée Nissim de Camondo : Le Sommeil, attribué à Hugues Taraval ;
- Paris, église Saint-Jean-Saint-François : Le sacrifice de Noé
En Grèce
- Athènes, Pinacothèque nationale, La mort d'Adonis, huile sur toile, 228 × 164 cm[3] ;
- Au Royaume-Uni
- Londres, Wallace Collection : Le Réveil, 1781, huile sur toile, commandé en 1781 pour la chambre de la reine du château de Marly ;
- En Russie
- Moscou, musée Pouchkine, La Toilette de Vénus, huile sur toile ;
- En Suède
- Stockholm, musée national : Vénus et Adonis, Salon de 1765, huile sur toile.
Galerie
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Le Triomphe d'Amphitrite (1780), Amherst, Mead Art Museum.
-
Le Sacrifice d'Abraham, palais des beaux-arts de Lille.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Augustin Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Plon, 1867, p. 1274.
- Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°57
- (en) Pinacothèque nationale d'Athènes, « Collections | The Death of Adonis », sur www.nationalgallery.gr (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Sandoz, « Hughes Taraval (Paris 1729-1785) », in Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1972 (éd.1973), p. 195-255.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) MutualArt
- (sv + en) Nationalmuseum
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names