Aller au contenu

Jacqueline Chabridon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacqueline Chabridon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Pseudonyme
Philippe de ComminesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoints
Charles Hernu (de à )
Olivier Lyon-Caen (depuis )
Alain Fernbach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Jacqueline Chabridon, née le à Désertines (Allier), est une journaliste française.

Jacqueline Chabridon naît dans la petite ville de Désertines, dans l'Allier[1], de Georges Chabridon, musicien, et de Georgette Viguié, commerçante[1].

Après des études à Vichy et à Paris, elle commence sa carrière de journaliste en 1961 à Radio Luxembourg.

En 1963, elle entre au Figaro et se marie avec Charles Hernu. Le mariage est célébré à la mairie de Château-Chinon par François Mitterrand, alors premier magistrat de la ville.

En 1975, elle entame une liaison avec Jacques Chirac[2],[3], alors Premier ministre. Ils pensent à se marier, mais l'entourage de Chirac, dont Marie-France Garaud, fait pression pour qu'ils se quittent, estimant qu'un divorce lui coûterait sa vie politique. Garaud lui propose 500 000 francs pour accepter qu'elle renonce à poursuivre leur relation. Elle rompt avec Chirac. L'obtention de la somme est inconnue à ce jour[4].

Après cette rupture, elle commet une tentative de suicide, dont elle réchappe[5]. Elle divorce de Charles Hernu la même année.

Elle épouse en secondes noces le journaliste Alain Fernbach[6]. En 1996[réf. souhaitée], elle épouse le neurologue Olivier Lyon-Caen[7].

Après sa carrière de journaliste, elle devient directrice de la communication au Crédit lyonnais. Elle rejoint quelques mois à Matignon, où elle est responsable du service de presse du Premier ministre Michel Rocard, de 1988 à , avant de retourner au Crédit lyonnais.

Elle rejoint la Régie autonome des transports parisiens (RATP, 1990-1994) puis, toujours à la direction de la communication, Air France, auprès de Christian Blanc (1994-1998). Elle entre ensuite dans le groupe de casinos et d'hôtellerie Lucien Barrière, dont elle dirige la communication jusqu'en 2003.

En 2001, elle crée avec Marc Ullmann le Club des Vigilants[8].

  • Avec André Bercoff, sous le pseudo. « Philippe de Commines », Les Cent Quatre-Vingts Jours de Mitterrand : histoire du 1er gouvernement de l'Union de la gauche, 3 avril-2 octobre 1978, Paris, Belfond, , 235 p. (ISBN 2-7144-1115-0).

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Dans La Revanche, de Pierre Lary (1981), elle joue la journaliste.

Décoration

[modifier | modifier le code]

Elle est faite chevalier de la Légion d'honneur en 2009[9].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Jacqueline Chabridon », sur whoswho.fr, .
  2. « Dans les années 70, Jacques Chirac a failli tout quitter pour une femme », Gala magazine, Caroline Derrien, 26 septembre 2016.
  3. « Jacques Chirac et Jacqueline Chabridon, l'amour au sommet », Grazia magazine, Lise Martin, 26 septembre 2016.
  4. Olivier Faye, La Conseillère : Marie-France Garaud, la femme la plus puissante de la Ve République, Paris, Fayard, , 256 p. (ISBN 978-2213700908), p. 13
  5. Laureline Dupont et Pauline de Saint-Rémy 2016.
  6. "Jacques et Jacqueline", l’histoire de la liaison entre Jacques Chirac et Jacqueline Chabridon, Madame Figaro, Elizabeth Gouslan, 17 octobre 2016.
  7. Sylviane Agacinski, Journal interrompu : 24 janvier-25 mai 2002, Paris, Le Seuil, , 156 p. (ISBN 2-02-057293-1), p. 86.
  8. « Un travail d'influence mené à partir d'une galaxie de clubs », sur lemonde.fr, .
  9. « Décret du 31 décembre 2009 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Laureline Dupont et Pauline de Saint-Rémy, Jacques et Jacqueline : un homme et une femme face à la raison d'État, Paris, Robert Laffont, , 198 p. (ISBN 978-2-221-18855-2).

Liens externes

[modifier | modifier le code]