Jacques Lestrille
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
cimetière de Passy (10e division), Paris |
Nom de naissance |
Jacques Luc Henri Lestrille |
Nationalité | |
Activité | |
Mouvement | |
Influencé par | |
Père |
Henri Louis Charles Lestrille (1864-?), architecte, maire d'Ault de 1920 à 1923 |
Distinction |
Prix Blumenthal 1938 |
Jacques Lestrille est un artiste peintre et lithographe français né à Ault (Somme) le 26 août 1904 et mort à Clichy (Hauts-de-Seine) le 4 juin 1985.
Biographie
[modifier | modifier le code]Un père maire à Ault
[modifier | modifier le code]Jacques Lestrille naît à Ault (Somme) au cœur de l'été 1904, « par hasard » écrit Raymond Cogniat, parce que ses parents - un père, Henri Louis Charles Lestrille (1864-?), architecte formé aux Beaux-Arts de Paris par Honoré Daumet et Pierre Esquié, et une mère, née Lucile Justine Verangat (1869-1922), « très musicienne » - s'y trouvent alors en vacances[1].
La consultation des registres d'état civil invite à relativiser nettement le « hasard » ainsi énoncé quant à la naissance aultoise de l'artiste : Henri Louis Charles Lestrille, bien qu'exerçant sa profession d'architecte au 5, rue Eugène-Delacroix à Paris[2], y est bien dit propriétaire domicilié à Ault[3] dont il sera même le maire de 1920 à 1923[4] : c'est ainsi lui qui, en novembre 1920, confiera à Paul Landowski la commande du monument aux morts d'Ault qu'il inaugurera onze mois plus tard[5] ; dans son journal, en date du 23 janvier 1921, le sculpteur évoque sa visite en son atelier de Boulogne-Billancourt pour la remise des noms des soldats à graver sur les stèles[6]
Un peintre du 16e arrondissement de Paris
[modifier | modifier le code]Postimpressionniste « dans la foulée de Pierre Bonnard et Édouard Vuillard »[7], alors encore installé dans l'appartement parental du 6, boulevard Flandrin dans le 16e arrondissement de Paris[8], Jacques Lestrille reçoit les conseils de Maurice Brianchon et Jean Aujame ; René Huyghe va ainsi pleinement le situer, en même temps que les deux précités mais aussi que Balthus, Christian Caillard, Roger Chapelain-Midy, François Desnoyer, Raymond Legueult, Marguerite Louppe, Roland Oudot, Jean Pougny, Kostia Terechkovitch et Charles Walch, dans cette « génération de 1930 », constituée de peintres tous nés autour de 1900, « la plupart d'entre eux servant un idéal figuratif et puisant dans le domaine traditionnel leurs sujets, faits pour séduire et non pour surprendre »[9]. Ce sont ses premiers travaux connus, situés dans le Morbihan, que semble évoquer Daniel Le Meste lorsqu'il restitue que le jeune artiste (il n'a alors pas encore vingt ans) travaille en 1923 à Rochefort-en-Terre et au Faouët, présentant ainsi dès 1924 des vues des deux localités au Salon des indépendants[8], puis au Salon d'Automne. Jacques Lestrille reviendra du reste régulièrement à Rochefort-en-Terre pendant une grande partie de sa vie, s'y liant d'amitié avec le peintre américain Alfred Partridge Klots (1875-1939) qui y fit l'acquisition du château en 1907[10].
C'est un autre de ses thèmes, celui des Fleurs, que révèle en 1925 sa participation au Salon des indépendants[11], où il reviendra ensuite avec des sujets festifs comme Jour de fête en 1930[12], Le banquet en 1931[13] ou L'arbre de Noël en 1932[14].
Jacques Lestrille quitte le boulevard Flandrin pour s'installer au 30, rue de Passy, également dans le 16e arrondissement, en 1933[15].
L'exposition qui, en janvier 1934 à la Galerie Simonson réunit cinq jeunes artistes en un groupe que celle-ci baptise N.G.S. (Nouvelle Galerie Simonson), se compose de Jacques Lestrille, Roger Chapelain-Midy, Adrien Holy, André Planson, et Maurice Georges Poncelet dont René Huyghe définit alors la singularité par « la pratique d'un art moins précieux, mais plus volontaire. Le souci des vérités essentielles de l'art, d'un métier solide et sûr aboutit chez eux à un art plus positif, moins proche de la rêverie »[16].
Commandes officielles
[modifier | modifier le code]En 1937, Jacques Lestrille, qui est gratifié d'une commande de l'État pour l'Exposition universelle[1], est également appelé à brosser les grandes peintures murales de l'amphithéâtre Tisserand de l'Institut national agronomique, rue Claude-Bernard à Paris, où l'exécution de celles de l'amphithéâtre Risler est confiée à André Planson[17],[18]. Michel Florisoone situera de la sorte Jacques Lestrille et André Planson, avec Charles Dufresne (qui terminera juste avant sa mort en 1938 les peintures murales de l'amphithéâtre de la Faculté de pharmacie de Paris), Jean Aujame, Maurice Georges Poncelet et Francis Gruber, parmi les peintres qui, par leur confrontation aux problèmes de la décoration murale contemporaine, se doivent de « retrouver les règles nécessaires de la composition », voire même les renouveler, et il écrira ainsi : « Lestrille et Planson, pour l'Institut agronomique, ont cherché, semble-t-il, moins à décorer le mur qu'à l'habiller à la façon d'une tapisserie qui meuble un fond, s'y superpose, mais ne veut pas faire corps avec lui. C'est une "parure cossue", sans éclat inutile, mais riche. Dans le cadre etroit, tout s'entasse, un peu mêlé, mais selon de grandes lignes bien lisibles qui conduisent du fond de la vie campagnarde, par les arbres et les plantes, à la vie libre de l'air »[19]. En 2022, le déplacement de l'institut (rebaptisé entretemps AgroParisTech) de Paris à Saclay entraînera le transfert des fresques dans les réserves du Fonds national d'art contemporain.
Jacques Lestrille et les arts décoratifs
[modifier | modifier le code]Une certaine proximité entre la peinture de Jacques Lestrille et la composition de la tapisserie est déjà remarquée dès 1937 par le critique d'art Raymond Lécuyer : « Lestrille fait de la tapisserie » observe ce dernier lors de sa visite du Salon d'Automne[20]. Une courte collaboration (décors de vases) à la Manufacture nationale de Sèvres est centrée sur l'année 1950 : deux dessins gouachés portant témoignage de cette relation sont conservés par l'établissement[21]. Dans les années qui suivent, il s'investit réellement dans la conception de cartons de tapisseries pour la Mobilier national[22],[23].
Jacques Lestrille épouse Pauline Mintzker (1925-1993) le 27 février 1950 à Paris[3]. De cette union naîtra un fils, Marc-Henri Lestrille (1952-2004).
Mort et postérité
[modifier | modifier le code]Jacques Lestrille meurt le 4 juin 1985 et est inhumé au cimetière de Passy, dans la 10e division[24].
C'est aussi à lui que pensent René Huyghe et Jean Rudel lorsqu'ils évoquent ces artistes qui « parurent d'abord les continuateurs des peintres nabis, dont l'idéal redonnait à l'homme une valeur permanente, à côté de celle de la nature, parvenant à fixer la réalité à travers les jeux de la lumière, devenue aussi image de la spiritualité, soulignant l'action, creusant des perspectives, animant les visages et révélant l'âme. Quelques peintres reprirent à leur compte ces points de vue, au cours d'une expérience qui, entre les deux guerres, n'avait pas son orthodoxie, tels Raymond Legueult, Maurice Brianchon, Jules Cavaillès, Roger Limouse et Jacques Lestrille qui ajoutent à la vision de Pierre Bonnard une exquisité nouvelle. Ce sont des maîtres sans doctrine qui, contrairement à la majorité des peintres contemporains peignant à partir d'idées, d’a priori, œuvrent en regardant – comme les impressionnistes »[25].
Expositions
[modifier | modifier le code]Expositions personnelles
[modifier | modifier le code]- Galerie Simonson (Galerie des artistes modernes), 19, rue de Caumartin, Paris, mars 1930 (Fleurs et Vues de Bretagne)[26] , mars 1932[27].
- Galeries J. Allard, 20, rue des Capucines, Paris, janvier 1936[28].
- Galerie Marcel Guiot, 7, rue La Boétie, Paris, avril 1947[29].
- Galerie André Weil, 26, avenue Matignon, Paris, juin 1964[1].
Expositions collectives
[modifier | modifier le code]- Salon des indépendants, Grand Palais, Paris, février-mars 1924[8],[10], mars-mai 1925[11], janvier-février 1929[30], janvier-mars 1930[12], janvier-mars 1931[13], janvier-février 1932[14], janvier 1933[31], février-mars 1934[15].
- Salon d'Automne, Paris, 1924, sociétaire en 1935[32], octobre-novembre 1936[33], octobre-novembre 1937[20],[34], novembre-décembre 1938[35], 1942, septembre-novembre 1949[36].
- Salon des Tuileries, 1932[37], 1959.
- Exposition de la N.G.S., groupe de cinq jeunes peintres : Roger Chapelain-Midy, Adrien Holy, Jacques Lestrille, André Planson, Maurice Georges Poncelet, Galerie Simonson, Paris, janvier 1934[38].
- IIIe Exposition des Rosati de France - Edmond Aman-Jean, André Derain, Paul-Élie Gernez, Marcel Gromaire, Henri Le Sidaner, Jacques Lestrille, Henri Matisse, Pauline Peugniez, Paul-Émile Pissarro, Maurice Savreux (peintures), Marguerite de Bayser-Gratry (sculptures), Galerie Durand-Ruel, Paris, mars 1936[39].
- Œuvres récentes : Gérard Cochet, Othon Coubine, Henriette Deloras, Robert Lotiron, Jacques Lestrille, Hélène Marre, Georges Hanna Sabbagh, Galerie Druet, Paris, novembre 1936.
- Exposition universelle de 1937, Paris[1].
- Exposition française du Caire, palais de Ghezireh, Le Caire, février 1938.
- Artistes français contemporains - Peinture, sculpture, illustration du livre, palais de la Virreina, Barcelone et Musée national d'art moderne, Madrid, 1945[40].
- Exposition d'art français, Salon des beaux-arts Leonard Bäcksbacka, 28, Unioninkatu, Helsinki, 1946[41].
- Peintres français d'aujourd'hui, Foire de Turin, septembre 1946 - janvier 1947[42],[43].
- Du côté d'Auteuil - Paysages : Yves Brayer, Maurice Brianchon, Marcelle Brunswig, Pierre Guastalla, Jean-Francis Laglenne, Jacques Lestrille, Albert Marquet, André Planson, Maurice Utrillo, Galerie Le Point du Jour, 129bis, boulevard Murat, Paris, décembre 1951 - janvier 1952[44].
- Autour du centenaire de la mort de Louis Braquaval - Le paysage, Musée Boucher-de-Perthes, Abbeville, 2019.
- Participations non datées et imprécisément situées : Biennale de Venise ; expositions organisées par les Relations culturelles au Brésil, en Espagne, en Grèce, en Hongrie, au Japon, en Scandinavie, en Turquie[1].
Réception critique
[modifier | modifier le code]- « Une toile de Jacques Lestrille représente deux enfants perdus dans un champ de fleurs : êtres, animaux, nature, tout se place pour ce peintre au même plan, un plan confus, mêlé en apparence, le premier plan. Une fraternité unit toute la création, et son coloris, où la dominante est le brun, en lie toutes les parties dans une couleur de terre. Mais rien dans Lestrille n'est vulgaire ni grossier, son dessin révèle au contraire une élégance native, une distinction originelle ; elle se combine avec un sérieux, une gravité qui cache mal une inquiétude distante, un souci profond, tenace des problèmes vitaux. En cela, Lestrille, héritier assombri de Pierre Bonnard, se distingue de quelques uns de ses camarades avec qui il faisait équipe et qui montrent une puissante joie présente de vivre, tandis que lui semble plutôt méditer sur la présence emprisonnante de la vie. Sa façon de traiter un tableau dans l'esprit d'une fresque - et sa manière concourt à cette impression - confirme les désirs et les recherches de Lestrille. » - Michel Florisoone[28]
- « Type idéal de l'artiste sincère et discret, Jacques Lestrille n'offre pas à ses biographes les beaux thèmes romanesques des peintres maudits si en faveur dans l'histoire de l'art moderne. Il ne se distingue ni par ses vices, ni par ses scandales, ni même par une vocation contrariée, car non seulement il n'a trouvé autour de lui aucune hostilité contre son désir d'être artiste, aucune réticence, mais au contraire un milieu favorable à ses aspirations et à sa vocation. Il appartient à une famille de bonne bourgeoise cultivée et raffinée, ayant le respect des arts… Il s'inscrit donc dans cette génération venue un peu trop tard pour participer aux grands mouvements révolutionnaires du début du siècle. Lorsque, ayant dépassé l'adolescence, il prend une plus lucide conscience des problèmes artistiques, les temps héroïques sont terminés ; les hommes de son âge sont les témoins d'un accomplissement, d'une mise en place de ce qui fut scandaleux. Le fauvisme et le cubisme relèvent déjà du passé, un passé tout proche, riche de leçons extrêmement vivantes, mais qui sont déjà des leçons… Les jeunes sont obligés de se tourner vers autre chose, vers une autre expérience qui n'ignore pas celles qui viennent de se dérouler mais qui ne cherche pas à les imiter. » - Raymond Cogniat[1]
- « Aimable artiste de cette génération qui prétendit, vers les années 1930, à une crise de l'art révolutionnaire et revint à une conception humaniste dépourvue de toute ambition. » - Dictionnaire Bénézit[45]
Collections publiques
[modifier | modifier le code]Algérie
[modifier | modifier le code]- Musée national Cirta, Constantine, Les étangs de la reine Blanche dans la forêt de Chantilly, huile sur toile 96x117cm, vers 1953[46].
- Musée national Zabana d'Oran, Automne, gouache 52x19cm, vers 1949[47].
- Musée de Skikda, Le temps des nids, huile sur toile 116x73cm, vers 1951[48].
Finlande
[modifier | modifier le code]- Musée d'Art Ateneum, Helsinki, La robe de mariée, huile sur toile 81x65cm, vers 1946 (ancienne collection Katarina et Leonard Bäcksbacka, Helsinki)[41].
France
[modifier | modifier le code]- Le Beffroi Musée Boucher-de-Perthes - Manessier, Abbeville[49] :
- La fin du jour sur le jardin, huile sur toile 41x33cm ;
- dix-huit estampes.
- Musée de Picardie, Amiens[1].
- Musée des Beaux-Arts de Belfort[1].
- Mairie de Cannes, Bourrasque d'automne, huile sur toile 114x162cm, vers 1942 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[50].
- Rectorat de l'Académie de Nancy, Histoire naturelle, gouache 37x44cm, vers 1949 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[51].
- Musée des Beaux-Arts de Nantes, Moisson, huile sur toile 65x81cm, vers 1958 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[52].
- Mobilier national, Paris :
- Musée Carnavalet, Paris, Kermesse aux étoiles dans le jardin des Tuileries, printemps 1955, les spectateurs, dessin 32x25cm, 1955[53].
- Musée d'art moderne de la ville de Paris :
- Composition, huile sur toile 114x162cm, années 1940[54] ;
- Vue sur le Cap Martin, huile sur toile, 1953[55].
- Musée national d'art moderne, Paris[56] :
- Bouquet, huile sur toile 117x89,7cm, 1935 ;
- Jardin, huile sur toile 116x88,5cm, 1937.
- Fonds national d'art contemporain, Puteaux :
- Cour de ferme, huile sur toile 81x100cm, avant 1933[57], toile initialement acquise pour le Musée du Luxembourg, Paris, dont les collections sont aujourd'hui dissoutes[58] ;
- Paysage, huile sur toile 92x73cm, 1937[59] ;
- Le verger et La ferme, deux esquisses pour la décoration picturale de l'Institut national agronomique, Paris[60] ;
- Scènes de fermes et natures mortes, quatre décors pour l'amphithéâtre Tisserand de l'Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, Paris[18],[17] :
- Le jardin au lys, huile sur toile 163x115cm, vers 1940[65];
- Dahlias rouges, huile sur toile 73x60cm, vers 1943[66] ;
- L'amour, dessin sur panneau 320x500cm, vers 1943 (carton de tapisserie pour la manufacture des Gobelins)[67] ;
- Rêve d'enfant, huile sur panneau 46x27cm, vers 1952[68] ;
- Le bouquet blanc, huile sur toile 116x89cm, vers 1959[69] ;
- Oiseaux chantant dans deux arbres en fleurs, huile sur toile 88,5x116cm[70].
- Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, Paysage, lithographie[71].
- Sèvres - Manufacture et Musée nationaux, Sèvres, Vases, deux dessins gouachés 48x31cm se rapportant à la collaboration de Jacques Lestrille, 1950[21].
- Conseil de l'Europe, Strasbourg, Fleurs, huile sur toile 162x130cm, vers 1948 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[72].
- Palais de justice de Tarbes, Bouquet de fleurs, huile sur toile 81x65cm, vers 1957 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[73].
- Musée d'Art et d'Archéologie de Valence[1].
- Préfecture du Morbihan, Vannes (dépôt du Centre national des arts plastiques) :
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- Prix Blumenthal 1938[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Raymond Cogniat, Jacques Lestrille, éditions de la Galerie André Weil, Paris, 1964.
- Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun et François Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts, 1793-1907, Librairie de la construction moderne, Paris, 1907, p. 327
- Hôtel de ville d'Ault, registres d'état civil, acte de naissance n°29 du 27 août 1904.
- Jean Monborgne, Histoire du Bourg d'Ault, éditions Bertout, Luneray, 1989, p. 429.
- Les monuments aux morts 1914-1918 de la Somme, Le monument aux morts d'Ault, mars 2017
- Paul Landowski, Journal, cahier n°9, 23 janvier 1921
- Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains
- 35e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, Grand Palais, Paris, février 1924, n°1879 et 1880, p. 147
- Sous la direction de René Huyghe de l'Académie française, L'art et l'homme, Librairie Larousse, Paris, 1961, vol.3, p. 453.
- Daniel Le Meste, Billet du comité, Association des amis de Marius Borgeaud, mars 2014, p. 3
- 36e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, Grand Palais, Paris, mars 1925, n°2085 et 2086, p. 197
- 41e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, Grand Palais, Paris, janvier 1930, n°2582 et 2583 p. 220
- 42e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, Grand Palais, Paris, janvier 1931, n°2461 et 2462 p. 194
- 43e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, Grand Palais, Paris, janvier 1932, n°2381 et 2382 p. 193
- 45e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, février 1934, n°2725 et 2726 p. 197
- René Huyghe, « Les tendances actuelles », L'Amour de l'art, janvier 1934, p. 356
- « L'Institut national agronomique », Paris-bise-art, juin 2017
- « Que deviennent les objets et papiers de mémoire du 16, rue Claude-Bernard ? », AgroParisTech Alumni, 15 novembre 2023
- Michel Florisoone, « La peinture contemporaine et les problèmes de la décoration murale », L'Amour de l'art, février 1938, pp. 167-174
- Raymond Lécuyer, « Le Salon d'Automne », Le Figaro, 29 octobre 1937.
- Sevres Manufacture et Musée nationaux, Jacques Lestrille dans les collections
- Mobilier national, "La Terre" dans les collections
- Mobilier national, "L'éveil de la nature" dans les collections
- « Cimetière de Passy, la 10e division », Landru cimetières
- Refé Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'art et le mone moderne, Larousse, 1970, vol.2, pp. 128-129.
- « Les expositions - Galerie Simonson », L'art et les artistes, mars 1930, p. 357
- « Les expositions - Quelques bonnes expositions particulières… », L'art et les artistes, mars 1932, pp. 285-286
- Michel Florissoone, « Les expositions : Jacques Lestrille, Galeries J. Allard », L'Amour de l'art, janvier 1936, p. 80.
- R.-J., « Quelques petites expositions », Le Monde, 19 avril 1947.
- 40e Salon des indépendants, catalogue de l'exposition, Grand Palais, Paris, janvier 1929, n°2707 et 2708 p. 223
- « L'actualité et la curiosité - À travers le Salon des indépendants », L'art et les artistes, janvier 1933, p. 172
- Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Art & Images du Monde, 1992, p. 306.
- Salon d'automne, catalogue de l'exposition, pavillon des Salons de l'esplanade des Invalides, Paris, octobre 1936, n°825-828 p. 159
- André Dennery, « Sur quelques exposants du Salon d'Automne », L'Amour de l'art, 1937, p. 308
- Salon d'automne, catalogue de l'exposition, palais de Chaillot, Paris, novembre 1938, n°951-952 p. 176
- Salon d'automne, catalogue de l'exposition, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, septembre 1949, n°893-894 p. 55
- M. F., « L'art et la curiosité - À travers le Salon des Tuileries », L'art et les artistes, mars 1932, p. 352
- Raymond Bouyer, « Les expositions », La Revue de l'art ancien et moderne, janvier 1934, p. 203
- « L'actualité : les expositions », L'art et les artistes, mars 1936, p. 214
- Rosendo Lozano Moya, Irrupció de les avantguardes a Sabadell (1939-1959), Université de Barcelone, 2003, pp. 305-306
- Musée d'art Ateneum, Jacques Lestrille dans les collections
- René Huyghe, Pittore francese d'oggi, ville de Turin, 1947.
- Luca Pietro Nicoletti, Parigi a Torino - Storia delle mostre "Pittori d'oggi - Francia-Italia", thèse de doctorat, Universita degli studi di Milano, 2011-2012, pp. 21-22
- « À travers les galeries », Les Lettres françaises, 13 décembre 1951, p. 9.
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, p. 575.
- Centre national des arts plastiques, "Les étangs de la reine Blanche dans la forêt de Chantilly" dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Automne" dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Le temps des nids" dans les collections
- Le Beffroi Musée Boucher-de-Perthes - Manessier, Abbeville, Jacques Lestrille dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Bourrasque d'automne dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Histoire naturelle" dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Fleurs" dans les collections
- Musée Carnavalet, Jacques Lestrille dans les collections
- Musée d'art moderne de la ville de Paris, "Composition" dans les collections
- Musée d'art moderne de la ville de Paris, "vue sur le Cap Martin" dans les collections
- Musée national d'art moderne, Jacques Lestrille dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Cour de ferme" dans les collections
- « Dans les musées : les nouvelles acquisitions du Musée du Luxembourg », L'art et les artistes, janvier 1933, p. 175
- Fonds national d'art contemporain, "Paysage" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Le verger" et "La ferme" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Le verger" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "La ferme" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Nature morte aux fraises" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Nature morte aux asperges" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Le jardin au lys" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Dahlias rouges" dans les collections
- Fonds national des arts plastiques, "L'amour" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Rêve d'enfant" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Le bouquet blanc" dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, "Oiseaux chantant dans deux arbres en fleurs" dans les collections
- Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, Jacques Lestrille dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Fleurs" dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Bouquet de fleurs" dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Coup de vent" dans les collections
- Centre national des arts plastiques, "Cour de ferme" dans les collections
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Artistas franceses contemporáneos - Pintura, escultura, ilustracion del libro, éditions de l'Institut français de Barcelone, 1945.
- René Huyghe, Pittore francese d'oggi, éditions de la ville de Turin, 1947.
- George Besson, « Lestrille », Les Lettres françaises, n°662, 14 mars 1957, p. 11.
- Sous la direction de René Huyghe de l'Académie française, L'art et l'homme, Librairie Larousse, Paris, vol.3; 1961.
- Raymond Cogniat, Jacques Lestrille, éditions Galerie André Weil, Paris, 1964.
- René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, vol.2, Larousse, 1970.
- Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'Automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde éditeur d'art, Paris, 1992.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.8, Gründ, 1999.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Peintre français du XXe siècle
- Lithographe français du XXe siècle
- Peintre figuratif français
- Peintre paysagiste français
- Peintre de la Bretagne
- Peintre français de nature morte
- Peintre de nu
- Peintre muraliste
- Tapissier
- Naissance dans la Somme
- Naissance en août 1904
- Décès à Clichy
- Décès en juin 1985
- Décès à 80 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Passy
- Personnalité liée au département de la Somme