Joachim Murat (1973)
Titulature | Prince de Pontecorvo |
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Dynastie | Maison Murat |
Nom de naissance | Joachim Charles Napoléon Murat |
Naissance |
Neuilly-sur-Seine (France) |
Père | Joachim Murat (8e prince Murat) |
Mère | Laurence Mouton |
Conjoint | Yasmine Briki |
Enfant |
Elisa Murat Joachim Murat |
Joachim Charles Napoléon Murat, prince de Pontecorvo, est né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). C'est un aristocrate français, fils aîné du chef de la maison Murat.
Famille
[modifier | modifier le code]Le prince Joachim est le fils de Joachim Louis Napoléon Murat (1944), 8e prince Murat, et de Laurence Marie Gabrielle Mouton.
Il est le descendant, à la septième génération, du maréchal Joachim Murat (1767-1815), grand-duc de Berg puis roi de Naples, et de son épouse Caroline Bonaparte (1782-1839), sœur de l’empereur Napoléon Ier[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Scolarité et carrière
[modifier | modifier le code]Joachim Murat dit avoir été scolarisé dans un collège d'enseignement secondaire dans la zone de Persan-Beaumont[2].
Il intègre, comme enquêteur, le Comité contre l'esclavage moderne, organisation spécialisée dans la lutte contre le trafic des êtres humains et l’esclavage domestique[3]. Ancien conseiller au ministère du Commerce extérieur de la France entre 2013 et 2018, il travaille, en 2021, comme cadre dans une société spécialisée en informatique[1].
Il est le parrain du fils de Georges Mikhaïlovitch Romanov[4].
Prises de position et engagement en politique
[modifier | modifier le code]Joachim Murat est membre, depuis sa création, de l'Appel au Peuple (https://lappelaupeuple.fr/)
Lors d'un colloque de l'Action française en 2023, il se déclare bonapartiste et républicain et dit appeler de ses vœux un Troisième Empire (en succession au Second Empire). Il critique le monarchisme, arguant que la Monarchie espagnole n'empêche pas que « dans les écoles en Catalogne, on apprend aux enfants à se masturber dès l'âge de 5 ans ; c'est encouragé par l'autorité catalane chargée de l'éducation. En quoi la monarchie est-elle utile dans ce cas là ? »[5].
Joachim Murat participe aux Rencontres de la Souveraineté qui se tiennent à Nîmes les 23 et à l'initiative des partis Oser la France et République souveraine[6],[7],[8].
Le prince Joachim Murat annonce se présenter, en position éligible, aux élections européennes de 2024, sur la liste souverainiste « Nous le Peuple » conduite par Georges Kuzmanovic[9],[10].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il a une fille, née hors-mariage, prénommée Elisa[11].
Il épouse civilement le , à la mairie du 10e arrondissement de Paris, Yasmine Lorraine Briki (née le à Annaba en Algérie)[12], en présence du grand-duc Georges de Russie, du diplomate Jean-Christophe Iseux von Pfetten (en), de l'homme d'affaires Laurent Dassault et du collectionneur Louis-Sampion Bouglione[13], entre autres mais en comité restreint, en raison des mesures sanitaires de gestion de la pandémie de Covid-19[14].
Au moment de leur rencontre, Yasmine Briki, qui est diplômée en sciences politiques[12], est l'éditrice d'un magazine et think tank en ligne[12],[15] et une cavalière confirmée, membre du Polo de Paris[16]. La princesse Yasmine Murat travaille aujourd'hui comme chargée des partenariats d'un grand groupe français[17],[15] et illustre également des livres pour enfants au côté de sa sœur, la journaliste et traductrice littéraire Nesrine Briki, avec qui elle codirige la collection jeunesse « Les Contes de la Science »[17].
La princesse Yasmine est, par ailleurs, de nationalité algérienne[18],[19] (ou descendrait des Al Breiiki[23],[13],[18], gardiens de la ville sainte de Shabwa[13] et fondateurs de la principauté yéménite Al Breik [1751-1866, conquise par le sultanat Al Qu'aiti[24]] en Hadramaout[12],[14], région au sud-est du Yémen[18] ; à ce jour, aucun document officiel ne permet d’attester cette ascendance évoquée par de nombreux chroniqueurs).
Ils ont un fils, le prince Joachim Georges Laurent Napoléon Murat, né le et baptisé à Paris le , en la cathédrale Saint-Louis des Invalides[25], avec une dizaine de parrains et marraines[26].
Ils se sont mariés religieusement le , en la cathédrale Saint-Louis des Invalides[17].
Titulature et décorations
[modifier | modifier le code]Titulature
[modifier | modifier le code]- Son Altesse Royale le prince Joachim Murat, prince de Pontecorvo (naissance).
Le , Napoléon élève, par décret impérial, son neveu Lucien, déjà prince de Naples et fils cadet de Joachim Murat, au titre de prince de Pontecorvo. Ses héritiers portent depuis le titre de prince Murat. Le titre de prince de Pontecorvo est encore utilisé de nos jours, comme titre de courtoisie, par l’héritier du prince Murat, chef de la maison Murat.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Croix du Combattant
- Commandeur de l'ordre royal des Deux-Siciles (maison Murat)[27],[11]
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Stanislas (maison impériale de Russie, )[27],[11],[28]
Quartiers du prince
[modifier | modifier le code]8. Joachim Murat (1885-1938), Prince Murat | ||||||||||||||||
4. Joachim Murat (1920-1944), Prince Murat | ||||||||||||||||
9. Louise Plantié (1891-1978) | ||||||||||||||||
2. Joachim Murat (1944), Prince Murat | ||||||||||||||||
10. Jean Pastré (1888-1960), Comte Pastré | ||||||||||||||||
5. Nicole Pastré (1921-1982) | ||||||||||||||||
11. Marie-Louise « Lily » Double de Saint-Lambert (1891-1974) | ||||||||||||||||
1. Joachim Murat (1973), Prince de Pontecorvo | ||||||||||||||||
12. Félix Mouton (1876-1968) | ||||||||||||||||
6. Roger Mouton (1916-2014) | ||||||||||||||||
13. Yolande Foye (1883-1978) | ||||||||||||||||
3. Laurence Mouton (1945) | ||||||||||||||||
14. Jean-Maurice Luquet (1888-1957) | ||||||||||||||||
7. Marie Luquet (1921-1994) | ||||||||||||||||
15. Efimie Vlassopoulos (1898-1973) | ||||||||||||||||
Références
[modifier | modifier le code]- Christophe Forcari, « Joachim Murat, la tête sur les épaulettes », sur Libération (consulté le )
- Antoine Perraud, « Au « colloque » de l’Action française : un après-midi dans la gueule du monstre » , sur Mediapart, (consulté le )
- Solenn de Royer-Dupré, « Lalita, Himali, Charline esclaves des temps modernes », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne , consulté le )
- Benjamin Jung, « Extrême droite, couronnes et bateau-mouche : comment j’ai infiltré la noblesse russe » , sur Blast, (consulté le )
- Antoine Perraud, « Au « colloque » de l’Action française : un après-midi dans la gueule du monstre » , sur Mediapart, (consulté le )
- « Nîmes : Les Rencontres de la souveraineté avec Henri Guaino, Nicolas Dupont-Aignan, Loïk Le Floch-Prigent... », sur Objectif Gard, (consulté le )
- « Un pont à Nîmes entre souverainistes de droite et de gauche en vue des européennes », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
- « Les rencontres de la Souveraineté », sur L'Appel au Peuple (consulté le )
- Frédéric de Natal, « Le prince Joachim Murat se présente aux élections européennes »
- Le Figaro, « Européennes: un arrière-petit-neveu de Napoléon Ier sera candidat »
- Nicolas Fontaine, « Gala de mariage du prince Joachim et de la princesse Yasmine Murat aux Invalides en présence de membres de familles royales étrangères », sur Histoires Royales, (consulté le )
- « Portraits – La biographie de Yasmine Briki », Gala (consulté le )
- « Joachim Murat et Yasmine Briki, un mariage princier », Point de vue, (consulté le )
- Alexandra Tizio, « Année Napoleon : le prince Joachim a épousé Yasmine Lorraine Briki », sur Gala.fr, (consulté le )
- Louise Lemaire, « Brigitte Macron fait visiter l’Élysée à Yasmine Murat : que sait-on de la princesse ? », sur Gala, (consulté le )
- Marine Corviole, « Le prince Joachim Murat est papa ! La princesse Yasmine a accouché, le prénom du bébé dévoilé », sur purepeople.com, (consulté le )
- Thomas Pernette, « La princesse Yasmine Murat se confie à Point de Vue avant son mariage », sur pointdevue.fr, (consulté le )
- « Le mariage d'un Napoléon avec une Algérienne relance la guerre des mémoires », sur mondafrique.com, (consulté le )
- Mustapha Tidjet, « Dictionnaire des patronymes algériens – Tome 2 : At Weɣlis », Office des Publications Universitaires – Haut Commissariat à l'Amazighité (consulté le ), p. 80
- (en) Robert Beck, Anna Madœuf, Divertissements et loisirs dans les sociétés urbaines à l’époque moderne et contemporaine, Presses universitaires François-Rabelais, (ISBN 9782869062030, lire en ligne), p. 163
- Peter Sluglett, Stefan Weber, Syria and Bilad Al-Sham Under Ottoman Rule, Éditions Brill, (ISBN 9789004191044, lire en ligne), p. 242-243
- (en) Steve Tamari, « Historians of the Ottoman Empire – Miha'il Burayk (Life and Work) », Université de Chicago, (consulté le )
- Les cheikhs yéménites Al Breiiki gouvernaient la tribu Al Breiiki, originaire de Damas en Syrie (à laquelle appartenait l'historien et prêtre grec-orthodoxe damascène Mikha'il Breik/Brayk, né en 1720 et mort en 1782)[20],[21],[22] et dont le nom fut orthographié alternativement Al Breiki, Al Bureiki, Al Braiki, Al Buraiki ou Al Briki, qui sont des dérivés du mot arabe al-burāq (signifiant « éclair » et désignant la monture des prophètes dans la tradition islamique).
- (en) Ulrike Freitag, William G. Clarence-Smith, Hadhrami Traders, Scholars and Statesmen in the Indian Ocean, 1750s to 1960s, Brill, (ISBN 9789004107717, lire en ligne), p. 116
- Caroline Mangez, « Baptême du prince Joachim Georges Laurent Napoléon: royale descendance », sur Paris Match, (consulté le )
- Marie-Eudes Lauriot Prévost, « Le baptême du prince Joachim Murat », sur pointdevue.fr, (consulté le )
- Nicolas Fontaine, « Réception du mariage du grand-duc Georges et de Victoria Romanovna au Musée ethnographique de Saint-Pétersbourg », sur Histoires Royales, (consulté le )
- « Le palais Vladimir en fête hier soir, prélude au mariage impérial », sur www.monarchiesetdynastiesdumonde.com (consulté le )