Sibylle (S617)
La Sibylle (P4) | |||
Le HMS Sportsman (P229). | |||
Autres noms | HMS Sportsman | ||
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Type | Sous-marin | ||
Histoire | |||
A servi dans | Royal Navy Marine nationale |
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Chantier naval | Chatham Dockyard | ||
Quille posée | |||
Lancement | |||
Armé | |||
Statut | coulé en 1952 | ||
Équipage | |||
Équipage | 48 | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | 66,1 m | ||
Maître-bau | 7,24 m | ||
Tirant d'eau | 4,22 m | ||
Déplacement | surface : 842 tonnes plongée : 990 t |
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Propulsion | 2 moteurs Diesel Admiralty 2 moteurs électriques |
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Puissance | Diesel : 1 900 ch électrique : 1 300 ch |
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Vitesse | surface : 15 nœuds plongée : 10 nœuds |
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Profondeur | 95 m | ||
Caractéristiques militaires | |||
Armement | (d'origine) 6 tubes lance-torpilles de 533 mm (13 torpilles et 12 mines) 1 canon de pont de 20 mm Oerlikon 3 mitrailleuses de 7,7 mm |
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Rayon d'action | 6 000 milles marins (11 112 km) à 10 nœuds (67-92 tonnes de fioul) | ||
Carrière | |||
Port d'attache | France (Toulon) | ||
Localisation | |||
Coordonnées | 43° 09′ nord, 6° 47′ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
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La Sibylle (S617)[1] (ex-P79, ex-HMS Sportsman (P229)) faisait partie des unités sous-marines de Groupe 3 de la classe S construites entre 1941 et 1944 par les Britanniques pour des opérations offensives.
Faits d'armes durant la Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Torpillage, le , du navire allemand le SS Petrella, transportant 3 173 prisonniers de guerre italiens. 2 670 d'entre eux périssent.
Transformation
[modifier | modifier le code]La Sibylle avait été prêtée à la France en 1951, ainsi que trois autres submersibles (Sultane 2, Saphir 3 et Sirène 3), que la Marine française avait affectés au GASM[2] (Groupe d'action sous-marine).
Devant assurer la formation des sous-mariniers dans le cadre du GASM de Toulon, le sous-marin est débarrassé de son artillerie de pont et ses tubes lance-torpilles sont condamnés.
Un schnorchel rabattable est installé derrière la baignoire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le sous-marin français Sibylle[3], qui effectuait des exercices de plongée entre Toulon et le cap Camarat, avec quarante-huit hommes à son bord, le n'est pas remonté à la surface.
Sa disparition a soulevé une vive émotion en France, mais aussi en Grande-Bretagne où la Royal Navy a offert sa participation aux recherches. La Sibylle, commandée par le lieutenant de vaisseau Gustave Curot, était cependant d'ores et déjà considérée comme perdue. Le sous-marin reposait par sept cents mètres de fond. À une telle profondeur, les secours, à supposer que sa coque n'ait pas été disloquée par la pression, étaient absolument impossibles à réaliser.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La Sibylle 2 (P4).
- GASM sur site netmarine.
- Christian Lecalard, « Disparition du Sous-Marin Sibylle ex-Hms Sportsman le 24 septembre 1952 », sur www.sectionrubis.fr - Section RUBIS, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 68-69.
- Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 52-53.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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