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La ciénaga

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La ciénaga

Réalisation Lucrecia Martel
Scénario Lucrecia Martel
Acteurs principaux
Sociétés de production Lita Stantic
Pays de production Drapeau de l'Argentine Argentine
Genre drame poétique
Durée 103 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La ciénaga est un film argentin de 2001, réalisé par Lucrecia Martel et interprété notamment par Mercedes Morán et Graciela Borges.

Dans la torpeur subtropicale de février (été en Argentine), Mecha, son mari inexistant et leurs enfants sont en vacances dans leur maison de campagne, dans la province de Salta. Tali, une cousine, vient les y rejoindre avec ses enfants depuis la ville voisine de La Ciénaga. Il fait chaud, il pleut, l'eau de la piscine est croupie, une vache agonise embourbée dans la vase, les parents boivent, parlent peu, les cousins se draguent plus ou moins entre eux, les enfants sont laissés à eux-mêmes ; la bonne éponge quand arrive un problème.

Cette famille bourgeoise s'étiole, stagne, s'enlise…[1],[2]

  • Lita Stantic s'est immédiatement intéressée au projet de film, qu'elle a soutenu dès le départ. La réalisatrice a utilisé la récompense financière associée au prix du scénario décerné par le jury du festival du film de Sundance. Ce prix a également facilité l'obtention d'autres financements, dont celui du Fonds Sud (du CNC en France). La ciénaga a coûté 1,2 million de dollars (1,33 million d'euros), un budget moyen en Argentine ; le tournage a duré sept semaines[3].
  • Le titre du film joue sur le nom de la commune de La Ciénaga (province de Salta) non loin de la maison de campagne, et sur le nom commun « ciénaga » qui signifie marécage en espagnol[4].

Fiche technique

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Distribution

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  • Graciela Borges : Mecha
  • Mercedes Morán : Tali
  • Martín Adjemián : Gregorio
  • Leonora Balcarce : Verónica
  • Silvia Baylé : Mercedes
  • Sofia Bertolotto : Momi
  • Juan Cruz Bordeu : José
  • Noelia Bravo Herrera : Agustina
  • Maria Micol Ellero : Mariana
  • Andrea López : Isabel
  • Sebastián Montagna : Luciano
  • Daniel Valenzuela : Rafael
  • Franco Veneranda : Martín
  • Fabio Villafane : Perro
  • Diego Baenas : Joaquín

Récompenses

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Réception critique

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L'intrigue est réduite. Plus qu'une intrigue, La ciénaga est une sensation, d'humidité, de malaise, d'étouffement[2].

Des critiques ont voulu voir dans La ciénaga une métaphore de la crise économique argentine, de l'enlisement et de la décomposition de son pays au du tournant du siècle. Pour autant, ce n'est pas l'unique lecture possible[1],[2],[5].

Notes et références

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  1. a et b Jacques Siclier, « La ciénaga », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. a b c d e et f Jacques Mandelbaum, « Six films pour faire “la révolution de l’oisiveté“. La ciénaga (2002) : le charme moisi de la bourgeoisie », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. Édouard Waintrop, « Cas exceptionnel, on a tourné avec des professionnels », Libération,‎ (lire en ligne).
  4. Le titre du film a d'ailleurs été traduit ainsi dans certains pays : O Pântano en portugais, The Swamp en anglais, Der Morast en allemand, etc.
  5. Didier Péron, « L'abcès “Ciénaga” », Libération,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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