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Louis Leygue (sculpteur)

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Louis Leygue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
NaveilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis-Georges Ernest LeygueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Maîtres
Distinction
Œuvres principales
Plaque commémorative

Louis Leygue ou Louis-Georges Leygue, né à Bourg (aujourd'hui Bourg-en-Bresse) le et mort le à Naveil[1] (Loir-et-Cher), est un sculpteur et graveur français, membre du mouvement cubiste.

Jeunes années

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Pendant son enfance, la famille de Louis Leygue s’installe à Alfortville en banlieue parisienne. Il est élève au lycée Charlemagne à Paris, puis il entame des études artistiques à l'école Germain Pilon où il est l'élève du sculpteur Robert Wlérick. Il est ensuite admis à l'École nationale supérieure des arts décoratifs et enfin à l’École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jules Coutan. Il obtient le prix de Rome en 1931. En 1932, il part pour Rome, mais il revient en France à Naveil, situé à côté de Vendôme (Loir-et-Cher), pour des raisons de santé.

Il épouse une élève de l'École des beaux-arts de Paris, Marianne Cochet (décédée en 2005). Ils auront deux enfants qui ouvriront à Vendôme un musée qu'ils offriront à la ville.

Carrière artistique

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Ses œuvres représentent des figurations monumentales, figures humaines et animales, notamment équines (le cheval tient une place particulière dans ses travaux artistiques). Il reste influencé par le cubisme.

En 1938, il part au Canada réaliser un grand bas-relief pour la nouvelle ambassade de France à Ottawa. Il revient en France peu de temps avant le début de la Seconde Guerre mondiale. En 1941, il est arrêté par la Gestapo, mis au secret à Maison d'arrêt de Fresnes puis déporté en Allemagne. De retour en France, il devient professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il s'intéressera à la pratique de la gravure en fréquentant l'académie de Marcel Roche.

Mémorial aux Déportés de l'Ain

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En 1947, le Comité des déportés de Nantua lui demande de réaliser le Mémorial aux Déportés de l'Ain. En tant qu'ancien déporté, il réalise une œuvre forte, installée sur les bords du lac de Nantua.

Le Phénix de l'Université de Caen

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En 1954 il réalise le Phénix pour l’Université de Caen, université qui, détruite pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, renaquit de ses cendres tel le phénix[2]. La sculpture est installée à l'entrée de l'actuel campus 1 sur l'esplanade de la Paix fin octobre 1958[3].

Autres commandes

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Dans les années 1960, il réalise des commandes sculpturales pour de nombreuses villes de France : Avignon, Cachan, Caen, Coutances, Dijon, Orléans, Reims, Saint-Dié et Paris, où il réalise, notamment un taureau pour l'École des arts et métiers, ainsi que deux vastes hauts reliefs pour le grand auditorium de la maison de Radio-France : Les Bruissements de la forêt et Les Rumeurs de la ville.

Il réalise des médailles pour la Monnaie de Paris, ainsi que des épées pour des académiciens. En 1971, il sculpte Les Corolles pour le quartier de La Défense. En 1985, il offre la statue du Cavalier Tombé, qui est érigée devant l'hôtel de ville de Vendôme. Il enrichit également l'église de Vendôme de ses sculptures. La même année, il prononce le discours d’intronisation du sculpteur Jean Cardot à l’Académie des beaux-arts. Il crée l'œuvre Le Soleil de Langres, en fer forgé, située le long de l'autoroute A31 près de Langres (Haute-Marne).

En 1969, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts. En 1994, le sculpteur Antoine Poncet lui rend hommage lors de sa réception à l’Académie, le .

L'atelier que Louis-Georges Leygue s'était fait construire à Naveil pour travailler abrite désormais le musée qui est consacré à l'œuvre de ce sculpteur-graveur influencé par le cubisme. Ce musée est labellisé « musée de France ».

Les communes de Bourg-en-Bresse et de Naveil lui rendent hommage, la première en donnant son nom à une rue, rue Louis-Leygue et la seconde, à une place, place Louis-Leygue.

Collections publiques

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Ses œuvres sont également présentes dans un certain nombre de musées, et ailleurs, en France et à l’étranger :

Warloy-Baillon, place du Fort, buste d'Henri Carnoy, bronze, 1979

Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « L'université après guerre », sur Université de Caen (consulté le ).
  3. « Le Phénix de l'Université », Paris-Normandie,‎

Liens externes

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