Ludwig Friedlaender
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Ludwig Heinrich Friedländer |
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Académie royale des sciences de Prusse Académie bavaroise des sciences Bonner Burschenschaft Germania (d) |
Ludwig Henrich Friedlaender (également orthographié « Friedländer », Königsberg, – Strasbourg, ) est un philologue allemand.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il étudie de 1841 à 1845 à l'Université de Königsberg, à celle de Leipzig et à l'Université Humboldt de Berlin. En 1847, il est devenu privatdozent de philologie classique à Königsberg, en 1856 professeur-assistant et en 1858 professeur.
Il prend sa retraite en 1892 à Strasbourg (alors dans l'Empire allemand), dont il est professeur honoraire de l'université.
Né juif, il se convertit au christianisme. Il est le père du chimiste Paul Friedlaender.
Il devient membre en 1841 du Hochhemia et en 1885 de la Burschenschaft Cheruscia Königsberg (de).
Œuvres
[modifier | modifier le code]Son œuvre principale est Darstellungen aus der Sittengeschichte Roms in der Zeit von August bis zum Ausgang der Antonine (3 vols., 1862–71; 6th ed., 1889–90). Cet ouvrage, considéré comme une des productions philologiques les plus notables du XIXe siècle, a été traduit en français, italien, espagnol, anglais et hongrois.
Autres publications de Friedländer :
- Nicanoris περὶ Ιλιακῆς Στιγμῆς Reliquiæ Emendatiores (1850);
- Ueber den Kunstsinn der Römer in der Kaiserzeit (1852);
- Aristonici Alexandrini περὶ Σημείων Ιλιάδος Reliquiæ Emendatiores (1853);
- Die Homerische Kritik von Wolf bis Grote (1853).
- Il a publié et annoté
- Martial (2 vols., 1886) ;
- de Pétrone, le Festin chez Trimalcion (avec traduction allemande, 1891) ;
- les Satires de Juvénal (1895).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Kurzbiographie in: Deutsche Biographische Enzyklopädie. tome 3, p.452.
- (de) Peter Wülfing-von Martitz (de), « Friedländer, Ludwig », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 5, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 453–454 (original numérisé).
- Helge Dvorak: Biographisches Lexikon der Deutschen Burschenschaft. Band I Politiker, Teilband 2: F–H. Heidelberg 1999, S. 77–78.
- (de) Manfred Lossau : Ludwig Friedländer (1824–1909). In: Dietrich Rauschning, Donata von Nerée (Hrsg.): Die Albertus-Universität zu Königsberg und ihre Professoren. Berlin 1995 (= Jahrbuch der Albertus-Universität zu Königsberg/Pr. Band 29, 1994), S. 303–308
- (de) Manfred Lossau: Von Christian August Lobeck bis Ludwig Friedländer. Das große Jahrhundert der Königsberger Philologie. In: Archiv für Kulturgeschichte. Band 78 (1996), S. 206–224
- (de) Lexikon deutsch-jüdischer Autoren (de), Tome 8, Saur, München 2000, S. 118–122
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Ludwig Friedländer, article d'Isidore Singer pour la Jewish Encyclopedia (1906).
- Mœurs romaines du règne d'Auguste à la fin des Antonins, traduction de Charles Vogel, Paris, C. Reinwald, 1865-1874.
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Philologue prussien
- Recteur de l'université de Königsberg
- Étudiant de l'université de Leipzig
- Étudiant de l'université Humboldt de Berlin
- Étudiant de l'université de Königsberg
- Professeur à l'université de Königsberg
- Professeur à l'université de Strasbourg
- Député de la Chambre des seigneurs de Prusse
- Naissance en juillet 1824
- Naissance à Königsberg
- Naissance dans la province de Prusse
- Décès en décembre 1909
- Décès à Strasbourg
- Décès à 85 ans