Macuxi
Brésil | 19 000 (2001)[1] |
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Guyana | 9 500 (2001)[1] |
Population totale | 28 500 (2001)[1] |
Langues | Macuxi |
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Religions | Animisme, christianisme |
Ethnies liées | Autres peuples caraïbes |
Les Macuxi, aussi appelés Macusi, Makusi, Makuxi et Makushi, sont une ethnie amérindienne du groupe linguistique caraïbe présents de part et d'autre de la frontière entre le Brésil et le Guyana, ce qui correspond au nord de l'État du Roraima au Brésil et au Sud-Ouest du Guyana soit le Haut-Takutu-Haut-Essequibo et le Potaro-Siparuni.
Dans cette zone périphérique tant pour le Brésil que pour le Guyana, les Macuxi sont localement fortement majoritaires, surtout en zone rurale, ainsi dans le municipio de Normandia où ils constituent 93 % de la population rurale[2]. Leur habitat est situé dans des zones variées, d'une part sur des collines couvertes de forêt et d'autre part dans une plaine herbeuse, la savane du Rupununi. La délimitation de leur territoire tribal est en cours au Brésil[3]. Le fait que la frontière traverse leurs terres a entrainé des mouvements de population à partir du milieu du XXe siècle. Poussés au départ par l'arrivée de colons brésiliens qui pratiquaient le travail forcé, beaucoup ont repris le chemin du Brésil à la suite de l'indépendance de la Guyane britannique devenue le Guyana en 1966 et qui a connu depuis cette époque une grave instabilité politique et sociale[2].
Le recensement de 2010 et le décompte démographique du Secrétariat spéciale de la santé des indigènes (SESAI) montrent que la population des Macuxi a dépassé les 33 000 habitants sur le territoire brésilien; cependant en Guyana on enregistre approximativement 9500 indigènes, et au Venezuela seulement une centaine.
Habitants des champs naturels du bassin des fleuves Rio Branco, Rupununi et Orinoco, les indiens Macuxi font face, au moins depuis le XVIIIème siècle, à des situations adverses en raison de l'occupation non indigène dans la région - premièrement par la création de villages et par les migrations forcées, par l'avancement de l'exploitation et de l'élevage et, plus récemment, par la présence de chercheurs d'or et par la prolifération des "grileiros" (voleurs de terres).
Aujourd’hui, ils sont victimes avec d’autres populations de la région, d'un des plus grand problème relatif aux droits des indigènes au Brésil contemporains: cela concerne l’homologation de la réserve indigène « Raposa Serra do Sul », où, actuellement, il existe des noyaux urbains et des élevages ou des cultures de riz.
Personnalités
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Dubar (avec la collaboration de Vanilda Paiva et d'Alvino Andrade Macuxi), Le secret d'Alvino : récits de vie d'un Indien du Brésil, les Belles Lettres, Paris, 2012, 403 p. (ISBN 978-2-251-90008-7)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Article de Survival International portant sur les Macuxi. [1]
- (pt) « Macuxi », sur socioambiental.org (consulté le )
- (pt) Schröder, Peter, « Pemongon Patá: território Macuxi, rotas de conflito », Revista de Antropologia, vol. 46, , p. 289–293 (ISSN 1678-9857, DOI 10.1590/S0034-77012003000100010, lire en ligne, consulté le )