Mihrimah
Princesse |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Tombe de Soliman le Magnifique (d) |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Şehzade Mustafa Şehzade Murad (d) Şehzade Mehmed Şehzade Abdullah (en) Selim II Şehzade Beyazıt Sehzade Cihangir |
Conjoint | |
Enfant |
Ayşe Hümaşah Sultan (en) |
Statut |
La princesse Mihrimah[1] — en turc Mihrimah Sultan — est la fille du sultan Soliman le Magnifique, souverain de l'Empire ottoman, et de son épouse Hürrem Sultan (Roxelane).
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle est née vers 1522 et décède le 25 janvier 1578.
Elle devient la sultane impériale la plus influente et la plus puissante de l'histoire ottomane[réf. nécessaire].
Elle est la conseillère de son père le sultan, puis de son frère Selim II, en l'absence de Valide Sultan (reine mère), elle sera la reine mère depuis le décès de sa mère Hürrem sultan en 1558 jusqu'au décès de son frère Sélim II en 1574, soit sur une durée de 16 ans, elle fut donc une figure importante et puissante[pas clair].
Le , à 17 ans elle épouse, sur ordre de sa mère, Rüstem Pacha, de 22 ans son aîné.
Hürrem sultan. Celui-ci deviendra par la suite grand vizir à deux reprises et en partie grâce à ce mariage et le soutien de Hürrem[pas clair]
Elle eut une fille avec lui, Ayşe Humasah, qui s'est mariée au vizir Ahmed Pacha.
Elle a fait construire par l'architecte Sinan deux mosquées (entourées d'un complexe monumental) qui portent son nom : la première à Üsküdar et la seconde à Edinerkapi, Istanbul[2].
Mihrimah sultan a été interprétée dans la série turque Le Siècle Magnifique par l'actrice turque Pelin Karahan (en).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Son nom s'écrit également Mirhumah, Mihr-î-Mâh, Mihrî-a-Mâh ou Mehr-î-Mâh. Mehr-î-Mâh signifie « le soleil (littéralement la clémence, la compassion, ou la tendresse) et la lune ».
- Juliette Dumas, Les Perles de nacre du sultanat. Les princesses ottomanes (mi-XVe siècle-mi-XVIIe siècle), Paris, EHESS (thèse de doctorat en histoire moderne), 2013, 839 p., p. 404, 427 et 689.