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NGC 4910

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NGC 4910
Image illustrative de l’article NGC 4910
La galaxie spirale NGC 4910.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Vierge
Ascension droite (α) 12h 58m 01,2s[1]
Déclinaison (δ) 01° 34′ 33″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,2 [2]
12,1 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 13,21 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,9 × 1,3 [2]
Décalage vers le rouge 0,003663 ± 0,000009 [1]
Angle de position 80°[2]

Localisation dans la constellation : Vierge

(Voir situation dans la constellation : Vierge)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 098 ± 3 km/s [1]
Distance 21,850 ± 4,622 Mpc (∼71,3 millions d'al)[3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SA(s)ab[1],[4] Sab[2] SABa/R[5]
Dimensions environ 33,05 kpc (∼108 000 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel [4]
Date [4]
Désignation(s) NGC 4845
PGC 44392
UGC 8078
MCG 0-33-25
CGCG 15-49
IRAS 12554+0150 [2]
Liste des galaxies spirales

NGC 4910 est une galaxie spirale située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 426 ± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 21,0 ± 1,5 Mpc (∼68,5 millions d'al)[1]. NGC 4910 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784. Cette galaxie a aussi été observée par Herschel deux ans plus tard, le , et il ne s'est pas rendu compte qu'il l'avait déjà observée. Cette observation a été inscrite au catalogue NGC sous la cote NGC 4845. Toutes les sources consultées indiquent que NGC 4910 et NGC 4845 constituent un doublon, sauf Wolfgang Steinicke qui soutient que NGC 4910 est un objet inexistant ou perdu[2].

NGC 4910 par le télescope spatial Hubble.

La classe de luminosité de NGC 4910 est I-II et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 2[1]. La luminosité de la galaxie NGC 4910 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 6,92 × 109  (109,79) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 6,92 × 109  (109,84)[6].

Distance de NGC 4910

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À ce jour, une douzaines de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 21,850 ± 4,622 Mpc (∼71,3 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Cependant, cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local. On obtient souvent des distances assez différentes pour les galaxies rapprochées en se basant sur le décalage en raison du mouvement propre de ces galaxies dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Cette valeur est peut-être plus près de la distance réelle de cette galaxie. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Trou noir supermassif

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Des astrophysiciens de l'université de Genève ont observé dans cette galaxie un trou noir avalé une super-Jupiter en utilisant le satellite européen INTEGRAL[7]. Le trou noir supermassif au centre de NGC 4910 est des centaines de milliers de fois plus massifs que le Soleil et il se pourrait que l'objet qu'il a dévoré soit une naine brune[8].

Groupe de NGC 4753, de M60 et l'amas de la Vierge

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Selon un article publié en 1993 par A. M. Garcia, NGC 4910 (NGC 4845 dans l'article) est membre du groupe de NGC 4753. Ce groupe de galaxies comprend au moins 15 galaxies. Les autres galaxies du groupe sont NGC 4643, NGC 4713, NGC 4753, NGC 4771, NGC 4808, NGC 4900, NGC 4904, UGC 7824, UGC 7982, UGC 8041, UGC 8048, UGC 8074, UGC 8105 et UGC 8127[9].

D'autre part, sept galaxies du groupe de NGC 4753 (NGC 4643, NGC 4713, NGC 4771, NGC 4808 et NGC 4845 et NGC 4900) apparaissent aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[10]. La liste de Mahtessian comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[11], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[12],[13].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans un article d'A.M. Garcia[9], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

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  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références

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  1. a b c d e f g et h (en) « Results for object NGC 4910 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 4800 à 4899 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a et b « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  4. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4910 » (consulté le ).
  5. (en) « NGC 4910 sur HyperLeda »
  6. D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4,‎ , p. 1607-1664 (DOI 10.1086/376841, Bibcode 2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
  7. (en) « Université de Genève, Un trou noir s’attaque à une «super-jupiter» » (consulté le )
  8. (en) « ESA, Supermassive and super-hungry » (consulté le )
  9. a et b A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  10. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  12. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  13. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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