Aller au contenu

NGC 5273

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

NGC 5273
Image illustrative de l’article NGC 5273
La galaxie lenticulaire NGC 5273.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Chiens de chasse
Ascension droite (α) 13h 42m 08,3s[1]
Déclinaison (δ) 35° 39′ 15″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,6[2]
12,4dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,71 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 2,8 × 2,5[2]
Décalage vers le rouge 0,003611 ± 0,000009[1]
Angle de position 10°[2]

Localisation dans la constellation : Chiens de chasse

(Voir situation dans la constellation : Chiens de chasse)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 083 ± 3 km/s [1]
Distance 19,08 ± 1,35 Mpc (∼62,2 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SA(s)0^0^[1] S0[3],[2] SA(rs)0/a?[4]
Dimensions environ 13,57 kpc (∼44 300 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel [4]
Date [4]
Désignation(s) IC 895
PGC 48521
UGC 8675
MCG 6-30-72
CGCG 190-41
KCPG 391A[2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 5273 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation des Chiens de chasse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 294 ± 15 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 19,1 ± 1,4 Mpc (∼62,3 millions d'al)[1]. NGC 5273 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome américaine Lewis Swift le et elle a été inscrite à l'Index Catalogue sous la cote IC 895[4].

NGC 5273 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)0o dans son atlas des galaxies[5],[6].

NGC 5273 est une galaxie active de type Seyfert 1.9. C'est une possiblement galaxie du champ, c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas à un amas ou un groupe et qu'elle est donc gravitationnellement isolée[1]. Cependant, selon E.L. Turner, les galaxies NGC 5273 et NGC 5276 forment une paire de galaxies rapprochées[7]. La distance de Hubble de NGC 5276 est cependant beaucoup plus grande (83,18 ± 5,83 pc). Ces deux galaxies forment donc une paire purement optique.

À ce jour, cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 16,660 ± 2,862 Mpc (∼54,3 millions d'al)[8], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, cette distance est peut-être plus près de sa distance réelle que la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Trou noir supermassif

[modifier | modifier le code]

Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir central de M51 (NGC 5273) est de 3,42 x 106 (106,51)[9].

Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 5273 est de 2,1 millions de . La connaissance de sa masse et de son taux d'accrétion permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 5273 serait à l'intérieur d'un rayon de 1 kpc de 0,057 /an[10].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 5273 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 5200 à 5299 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. (en) « NGC 5273 sur HyperLeda » (consulté le )
  4. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 5273 » (consulté le ).
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 5273
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 5273 » (consulté le )
  7. E.L. Turner, « Binary galaxies. I. A well-defined statistical sample. », Astrophysical Journal, vol. 208,‎ , p. 20-29 (DOI 10.1086/154576, Bibcode 1976ApJ..208..20T, lire en ligne)
  8. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  9. Jong-Hak Woo et Urry, « ACTIVE GALACTIC NUCLEUS BLACK HOLE MASSES AND BOLOMETRIC LUMINOSITIES », The Astrophysical Journal, vol. 579,‎ , p. 46 pages (lire en ligne [PDF])
  10. Aleksandar M. Diamond-Stanic et Rieke, « The Relationship between Black Hole Growth and Star Formation in Seyfert Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 2,‎ , p. 14 pages (DOI 10.1088/0004-637X/746/2/168, Bibcode 2012ApJ...746..168D, lire en ligne [PDF])

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
    •  NGC 5265  •  NGC 5266  •  NGC 5267  •  NGC 5268  •  NGC 5269  •  NGC 5270  •  NGC 5271  •  NGC 5272  •  NGC 5273  •  NGC 5274  •  NGC 5275  •  NGC 5276  •  NGC 5277  •  NGC 5278  •  NGC 5279  •  NGC 5280  •  NGC 5281