Perier
Onomastique
[modifier | modifier le code]Peirier, ou Périer, avec un seul r, est la forme normande du mot poirier ; du bas-latin perarius, qui se rattache au latin pirus, poirier[1], et donc Perier est un toponyme désignant un arbre caractéristique de la propriété[2], ou un lieu planté de poiriers. Une variante de Perrier, lieu couvert de pierres, est possible[3].
Popularité et localisation
[modifier | modifier le code]Selon le site Filae qui s’appuie sur les données de l’INSEE en France, le patronyme Perier a été au 1 244e rang des noms les plus portés en France entre 1891 et 1990[4]. Avec cette orthographe, on le rencontre principalement dans les départements de Seine-Maritime, de Gironde, de la Manche et du Rhône[4].
Patronyme
[modifier | modifier le code]Périer, Perier, du Perier ou de Perier est un nom de famille notamment porté par :
Aquitaine
[modifier | modifier le code]- La famille de Périer de Gurat[5], éteinte (?). Armes : d’azur au chevron d'or accompagné : en chef, de deux étoiles d'argent, et, en pointe, d'un chêne arraché de même.
Auvergne
[modifier | modifier le code]- La famille Périer de Bordesoulle, éteinte (?). Armes : D'argent, à un poirier de sinople[6].
- Clermont-Ferrand
- La famille Périer est une famille de la robe qui joue un rôle important dans l'histoire du jansénisme. Elle est liée à la famille de Blaise Pascal :
- Gilberte Périer née Pascal (1620-1685), sœur aînée de Blaise Pascal ;
- Florin Périer (1605-1672), époux de Gilberte Pascal, sœur de Blaise Pascal ;
- Marguerite Périer (1646-1733), fille de Gilberte, est une pensionnaire de Port-Royal, guérie lors du « miracle de la Sainte-Épine » ;
- Étienne Périer (1642-1680), élève des Petites écoles de Port-Royal et janséniste.
Béarn
[modifier | modifier le code]- La famille du Perier de la Hitole issue de la maison du Perier[7], éteinte (?). Armes : coupé, au premier, de gueules à la colombe d’argent tenant en son bec un rameau d’olivier de sinople, au second, d’azur au soleil d’or[8].
Bourbonnais
[modifier | modifier le code]- La famille Périer de La Jarrie, éteinte (?). Armes : D'or, au poirier de sinople, fruité du champ[9].
Bretagne
[modifier | modifier le code]- La maison du Perier, éteinte, issue de la branche cadette des Comtes de Cornouailles, noblesse immémoriale[10]. Armes : d'azur à diz billettes d'or.
- La famille du Périer de Larsan, famille subsistante issue de la maison du Perier[7]. Armes : écartelé, au 1 et 4, d’azur à trois poires feuillées et tigées d’or, à un épervier perché sur un bâton en abîme de même, au 2 et 3, d’azur à dix billettes d’or posées 4-3-2-1.
Dauphiné
[modifier | modifier le code]- La famille Casimir-Perier, dynastie de banquiers et d'industriels originaires du Dauphiné, dont plusieurs membres ont exercé d'importantes responsabilités politiques :
- Jacques II Périer (1703-1782), manufacturier et négociant français ;
- Claude Perier (1742-1801), banquier et industriel français ;
- Augustin Perier (1773-1833), fils du précédent, industriel, négociant et homme politique français ;
- Alexandre Périer (1774-1846), frère du précédent, homme politique français ;
- Scipion Perier (1776-1821), frère du précédent, industriel français ;
- Casimir Perier (1777-1832), frère du précédent, homme politique français, président du Conseil en 1831-1832 ;
- Camille Joseph Perier (1781-1844), frère du précédent, homme politique et géographe français ;
- Alphonse Perier (1782-1866), frère du précédent, négociant et homme politique français ;
- Auguste Casimir-Perier (1811-1876), fils de Casimir, homme politique français, ministre de l'Intérieur en 1871-1873 ;
- Paul Casimir-Perier (1812-1897), frère du précédent, armateur, homme politique et banquier français ;
- Jean Casimir-Perier (1847-1907), fils d'Auguste, homme politique français, Président de la République en 1894-1895 ;
- Claude Casimir-Perier (1880-1915), fils du précédent, officier mort pour la France durant la 1re guerre mondiale.
- La famille Perier du Palais, famille noble éteinte. Armes : D’azur au poirier d’argent terrassé de sable au chef cousu de gueules chargé de trois annelets d’argent[11].
Gâtinais
[modifier | modifier le code]- La famille de Saint-Périer, famille subsistante[12].
Languedoc
[modifier | modifier le code]Normandie
[modifier | modifier le code]- La famille de Perier, originaire du Havre.
- La famille Périer de la Genevraye, famille noble d'extraction, éteinte. Armes : De sable au chevron d’argent chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois croissants d’or (ou d’argent)[11].
Provence
[modifier | modifier le code]- La famille de Perier (Provence)
- La famille du Périer et la famille Dupérier Dumouriez
- La famille Perier d'Hauterive, éteinte (?)
Autres personnalités
[modifier | modifier le code]- Agathe Périer Audley (1811-1891), biographe, écrivain musical et traductrice française ;
- Anne-Marie Périer (1945-), journaliste française, fille de l'acteur François Périer ;
- Antoine Périer dit Perrier (1784-1863), acteur français ;
- Auguste Périer (1883-1947), clarinettiste français ;
- Charles-César Périer (1748-1797), député du bailliage d’Étampes aux États généraux de 1789 ;
- Émile Périer (1821-1913), compositeur français ;
- Étienne Périer (1931-2020), réalisateur belge ;
- Ferdinand Perier (1875-1968), jésuite belge, archevêque de Calcutta ;
- Germain Perier (1847-1916), homme politique français ;
- Isabelle Périer (1978-2017), enseignante-chercheuse en littérature comparée, éditrice, autrice et rédactrice en chef ;
- Jacques-Constantin Périer (1742-1818), ingénieur, membre de l'Académie des sciences ;
- Jean Périer (1925-2014), préfet ;
- Jean André Napoléon Périer (1806-1880), médecin et ethnologue ;
- Jean-François Périer (1740-1824), né à Grenoble, oratorien, évêque constitutionnel du Puy-de-Dôme puis archevêque d'Avignon ;
- Jean-Marie Périer (1940-), photographe français, fils adoptif de l'acteur François Périer ;
- Jean-Pierre Périer (1943-1966), assistant réalisateur français de cinéma, fils de l'acteur François Périer ;
- Léonard Périer (1820-1866), sculpteur français ;
- Odilon-Jean Périer (1901-1928), poète belge d'expression française ;
- Théophile Périer (1797-1863), armateur et l'un des fondateurs de la Compagnie des messageries maritimes.
- Voir aussi
- René de Saint-Périer (1877-1950), naturaliste, archéologue et préhistorien français
Pseudonyme
[modifier | modifier le code]Perier est un pseudonyme notamment porté par :
- François Périer (1919-2002), acteur français
Toponyme
[modifier | modifier le code]Perier est un nom de lieu notamment porté par :
- Périer est un quartier du 8e arrondissement de Marseille. On y trouve :
- Le lycée Périer de Marseille ;
- La station de métro Périer ;
- Le boulevard Périer ;
- Le Périer, commune française du département de l'Isère.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Henri Moisy, Noms de famille normands: étudiés dans leurs rapports avec la vieille langue et spécialement avec le dialecte normand ancien et moderne, (lire en ligne), p. 347
- « Signification du patronyme Perier »
- « signification du nom »
- « PERIER : Nom de famille », sur Filae (consulté le )
- François Vigier de La Pile, Histoire de l'Angoumois, V. Didron, , 160 p. (lire en ligne), Page 144
- Registres paroissiaux de Montluçon, Doyet, Montmarault, etc.-Archives de l'Allier.-Collection des Gozis.-Rietstap.-AGF, volume Auvergne, page 260.
- Recueil de Généalogies, pour servir de suite ou de supplément au Dictionnaire de la noblesse, tom. XV et III des Suppléments, Paris, Badier, (lire en ligne), Page 385 et suivantes
- « PERIER (de) », sur francegenweb.org, (consulté le )
- « Périer de La Jarrie », sur francegenweb.org (consulté le )
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Volume 15 (lire en ligne), p. 361
- Arnaud Clément, La noblesse française, Academia, 2020, page 519.
- Bottin Mondain 2019, Page 1150
- Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Volumes 1 à 2, Sedopols, , 671 p. (lire en ligne), p. 533