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Paul-Émile Boutigny

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Paul-Émile Boutigny
Photoportrait (1896) par Wilhelm Benque.
Naissance
Décès
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Peintre, illustrateur
Formation
Maître
Mouvement
Distinction

Paul-Émile Boutigny, né le à Paris où il est mort le , est un peintre, illustrateur et directeur de publication français.

Paul-Émile est le fils de Clothilde-Sophie Boutigny, couturière rue Coq-Héron, et d'un père non nommé. Sa mère s'en va vivre à Arras où il passe toute sa jeunesse. Plus tard, il s'installera à Wissant près de sa mère et y aura un atelier[1]. En 1883, il est déclaré définitivement adopté par sa mère.

Il entre à l'école des Beaux-Arts et est l'élève d'Alexandre Cabanel[2].

Membre de la Société des artistes français, il expose au Salon régulièrement à partir de 1876 et est médaillé d'argent à l'exposition universelle de 1889 et à celle de 1900. Sa toile Surprise dans un village, Bonaparte en Italie fut exposée à Chicago en 1893.

Peintre d'histoire principalement militaire, auteur de quelques portraits de personnalités et de paysages — rares mais d'une excellente facture —[1], il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898 avec comme parrain Fernand Cormon.

Il est aussi le créateur en 1898 de la revue satirique, artistique et littéraire Cocorico qu'il fonde avec l'aide d'Alfons Mucha[3] qui défend l'Art nouveau (publiée entre le et le , 63 numéros au total, le deuxième numéro porte la mention « 2e année »)[4].

Il continue d'exposer après la Première Guerre mondiale, jusqu'à son décès en 1929.

Il a illustré les Chants du soldat (1888) de Paul Déroulède[2], ainsi que la collection « Héros de France » de Théodore Cahu ; ses toiles ont été gravées et reproduites de son temps par Goupil, entre autres.

Paul-Émile Boutigny est mort le en son domicile situé dans le 17e arrondissement de Paris au 56 rue Nollet qui lui servait d'atelier outre Wissant[5]. Il est inhumé au cimetière des Batignolles (12e division)[6] et ses restes y reposent jusqu'à la fin de la concession en où ils ont été transférés probablement dans l'ossuaire du Cimetière du Père-Lachaise.

Œuvres principales

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Le musée des beaux-arts d'Arras possède une quinzaine d'œuvres (toiles et dessins) de Boutigny[1].

Notes et références

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Liens externes

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