Raphèle-lès-Arles
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village s’est beaucoup développé depuis les années 1970 avec l’installation de plusieurs lotissements de villas. Il comptait, au dernier recensement[Quand ?], 2 756 habitants[1].
Principales activités
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Élevage traditionnel du mérinos d'Arles, mouton apprécié pour sa viande et pour sa laine.
- Élevage de chevaux et taureaux
- Foin de la Crau
- Écoserres Tomates Rougeline
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Position géographique en Arles, et Salon-de-Provence, les Alpilles et la mer Méditerranée.
Commerces
[modifier | modifier le code]- tabac presse
- boulangeries (3)
- boucherie
- banque
- presse
- bureau de poste
- pharmacie
- supérette
- station service (essence et mécanique)
- coiffeurs (2)
- esthéticienne
- quincaillerie
- auto-école
- restaurant
- bar
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Les Raphèlois se sont rendus à l'église de Moulès jusqu'au milieu du XIXe siècle. La construction de l'église Saint-Genès de Raphèle fut terminée fin 1853[2]. L'église actuelle possède un clocher et une façade de style roman, même si des éléments comme les statues de saint Genès et de saint Raphaël sont très récents. L'église possède un orgue positif d'un clavier et pédalier et cinq jeux du facteur Alain Sals qui fut construit en 1990 et était entreposé dans l'église Saint-Julien - Saint-Antoine de Arles jusqu'en 2004.
Propriété de l'école municipale de musique Georges Bizet, il a été installé en 2004 à la tribune de l'église Saint-Genès à l'occasion des 150 ans de sa consécration. Depuis, son titulaire Fabrice Corsand et ses adjoints font vivre cet instrument à travers l'accompagnement des offices qui ont lieu tous les samedis soir, et les concerts qu'ils donnent tout au long de l'année.
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Église Saint-Genès.
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Stèle commémorative Georges Roubaud.
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Église Saint-Genès au Rond-point Georges Roubaud.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marcel Petit (1920-2008) , créateur des Éditions Culture Provençale et Méridionale (CPM) de Raphèles-les-Arles [3]
- Georges Roubaud (1948-2006), prêtre érudit découvreur du Christ en bois polychrome du XIVe siècle conservé au Musée Réattu d'Arles. La mairie d'Arles lui a dédié un rond-point[4].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La fête votive qui a lieu le dernier week-end complet de juin accueille beaucoup d'attrapaïres de la région. La traditionnelle Messe des bergers en provençal avec pastrage a été rétablie et est redite chaque année en janvier[5] avec la participation des Maîtres bergers et leurs floucas et agneaux accompagnés des tambourinaires, chorale et organiste et de l'assistance en costumes provençaux.
Après le défilé aux sons des galoubets et tambourins, la messe est chantée en provençal par la chorale accompagnée de l'organiste et des galoubets, l'agneau est élevé et présenté à l'assistance par le prêtre.
L'assemblée rejoint ensuite la mairie toujours aux sons des galoubets et tambourins[6].
Pastrage annuel en janvier
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Arrivée des tambourinaires -
Suivent Bergers et Provençales
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et des floucas
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Messe des bergers -
Présentation de l'agneau -
Sortie de la messe -
Départ vers la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Ville d'Arles » Raphèle », sur www.ville-arles.fr (consulté le )
- Max Daniel, « L'église Saint Genest de Raphèle-les-Arles », sur www.patrimoine.ville-arles.fr : « La construction put être menée à bien, et en fin 1853, l'église fut terminée : c'était alors un édifice très différent à l'intérieur comme à l'extérieur de celui que nous connaissons aujourd'hui (lequel se rapproche beaucoup plus du bâtiment voulu par Véran , grâce à l'adjonction du clocher à la construction de base). La décoration intérieure était inexistante. »
- Alain Morel, Limites floues, frontières vives : Des variations culturelles en France et en Europe, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, (ISBN 978-2-7351-1951-6, lire en ligne)
- J.F, « Inauguration du rond-point Georges Roubaud », La Provence, :
« Après le séminaire il poursuit ses études supérieures à Lyon. Diplômé de mathématiques et agrégé de grec et de latin... »
- Autrefois le pastrage était lors de la messe de Noël
- Jacqueline Lalouette, Jours de fête : Jours feriés et fête légales dans la France contemporaine, Tallandier, , 392 p. (ISBN 979-10-210-0985-1, lire en ligne)
Liens externes
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