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Rodolphe Alexandre

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Rodolphe Alexandre
Fonctions
Conseiller à l'Assemblée de Guyane
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Groupe politique Guyane Rassemblement
Président de l'Assemblée de Guyane

(5 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Gabriel Serville
Président du conseil régional de la Guyane

(5 ans, 8 mois et 22 jours)
Prédécesseur Antoine Karam
Successeur Lui même (président de l'Assemblée)
Président de la communauté de communes du Centre Littoral

(10 ans)
Maire de Cayenne

(2 ans et 24 jours)
Prédécesseur Jean-Claude Lafontaine
Successeur Marie-Laure Phinéra-Horth
1er adjoint au maire de Cayenne

(13 ans)
Maire Jean-Claude Lafontaine
Successeur Marie-Laure Phinéra-Horth
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Cayenne (Guyane)
Nationalité Française
Parti politique PSG (1983-2008)
G73 (2010-2015)
GR (depuis 2015)
Diplômé de Université Bordeaux III

Rodolphe Alexandre, né le à Cayenne (Guyane), est un homme politique français. Il est président du conseil régional de la Guyane de 2010 à 2015, puis de l'assemblée de Guyane de à .

Ayant effectué ses études secondaires au lycée Félix-Éboué, il obtient une maîtrise d'histoire et de géographie à l'université Bordeaux III.[réf. nécessaire]

Rodolphe Alexandre adhère au Parti socialiste guyanais (PSG) en 1983, date à laquelle il devient directeur de cabinet au conseil général de la Guyane (jusqu'en 1988). Élu conseiller municipal de Cayenne sans interruption depuis 1989, il a été brièvement conseiller régional en 1992 et candidat aux législatives de 1993. De 2001 à 2011.[réf. nécessaire]

Premier adjoint au maire de Cayenne, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007. Il est exclu du PSG par Antoine Karam, qui lui reproche d'avoir annoncé sa candidature à la mairie de Cayenne, le . Lors des élections municipales de 2008, la liste qu'il conduit au premier tour recueille 50,88 % des voix contre 36,04 % à celle du maire sortant, le divers gauche Jean-Claude Lafontaine.[réf. nécessaire]

Il est l'un des rares hommes politiques guyanais à appeler à voter « non » au référendum du sur le passage de la Guyane au statut de collectivité d'outre-mer, et à se prononcer ainsi pour son maintien en tant que département et région d'outre-mer (le « non » l'emporte d'ailleurs largement, avec 70,22 % des suffrages exprimés). Lors du second référendum du , portant cette fois sur la fusion des compétences de la région et du département au sein d'une unique collectivité au sens de l'article 73 de la Constitution, il défend cette fois-ci le « oui », qui recueille 57,49 % des voix.[réf. nécessaire]

Le , la commission nationale des investitures de l'UMP, et les alliés de cette dernière au sein de la majorité présidentielle, le désigne pour prendre la tête de sa liste aux régionales en Guyane. La liste qu'il conduit l'emporte avec 56,11 % des voix au second tour, face à celle menée par Christiane Taubira. La Guyane est ainsi une des trois régions françaises où la gauche ne l'emporte pas. Le suivant, il est élu président du conseil régional[1].

En raison de la loi sur le cumul des mandats, il démissionne de son mandat de maire de Cayenne. Marie-Laure Phinéra-Horth, première adjointe, après avoir exercé l'intérim, est élue maire le .[réf. nécessaire]

Lors des élections territoriales de 2015, la liste qu'il conduit arrive largement en tête au premier tour avec 42,35 % des voix. Il remporte l'élection au second tour avec 54,55 % face à la liste menée par Alain Tien-Liong. Le , il est élu président de l'assemblée de Guyane[2],[3].

L'intrusion le 17 mars 2017 dans le bâtiment de la CTG (collectivité territoriale de Guyane) par le collectif des 500 frères, en présence de Ségolène Royal et de ministres de 25 États de la Caraïbe sera qualifié d'incident diplomatique par Rodolphe Alexandre[4], croyant à un moment à une « attaque terroriste »[5].

Durant l'été 2020, la Guyane est sévèrement touchée par l'épidémie de Covid[6]. Rodolphe Alexandre prendra position en disant que cette crise est un véritable révélateur des failles et de la précarité du système sanitaire en Guyane[7].

En juin 2021, il est sévèrement battu lors des élections pour la Collectivité territoriale de Guyane, ne recueillant au deuxième tour que 45% des voix, face au député Gabriel Serville, chef de file de "Peyi Guyane" qui avait réussi à unir la gauche guyanaise et à fusionner les listes du premier tour. La nouvelle majorité dispose d'une majorité confortable de 35 sièges contre 20 pour l'opposition. Cette chute inattendue du "valet du pouvoir colonial", selon une expression employée durant la campagne, "dégage l'horizon concernant la possibilité d'évolution statutaire de la Guyane"[8].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 2010[9],[10] et promu officier par décret du 31 décembre 2020[11].

Bibliographie

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  • Histoire du Parti socialiste guyanais (1956-1962) (revue Équinoxe)
  • La Révolte des tirailleurs sénégalais à Cayenne (Éditions L'Harmattan)
  • Gaston Monnerville et la Guyane, 1897-1948 (Éditions Ibis Rouge)
- Prix Monsieur et Madame Louis-Marin 2000 de l’Académie des sciences d’outre-mer
  • Gaston Monnerville, un homme d'État de la République française (Éditions Ibis Rouge)

Notes et références

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  1. [1]
  2. [2]
  3. [3]
  4. « Crise en Guyane: les "500 Frères", le collectif musclé contre l'insécurité », sur LExpress.fr, (consulté le )
  5. « La Guyane en proie à des mouvements de blocage », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Covid-19: alerte en Guyane, le territoire français le plus touché par le virus », sur LEFIGARO (consulté le )
  7. « Rodolphe Alexandre: «La Guyane ne doit plus être l’oubliée du système de soins» », sur LEFIGARO (consulté le )
  8. 'Retour sur les élections territoriales de Guyane', par Adrien Guilleau, L'Anticapitaliste, la revue, n°128, septembre 2021, pp. 13-151
  9. CTGuyane, « L'Assemblée - Collectivité Territoriale de Guyane », sur www.ctguyane.fr (consulté le )
  10. Décret du 31 décembre 2010 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  11. Décret du 31 décembre 2020 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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