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« Canton de Massat » : différence entre les versions

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{{Infobox Canton de France
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Le '''canton de Massat''' est une ancienne [[canton français|division administrative]] [[France|française]] située dans le [[département français|département]] de l'[[Ariège (département)|Ariège]] et la [[région française|région]] [[Midi-Pyrénées]].
Le '''canton de Massat''' est une ancienne [[canton français|division administrative]] [[France|française]] située dans le [[département français|département]] de l'[[Ariège (département)|Ariège]].


== Géographie ==
== Géographie ==
Ce canton était organisé autour de son chef-lieu, [[Massat]], qui compte plus de la moitié de la population. Il appartenait à l'[[arrondissement de Saint-Girons]]. Son altitude variait de 466 m ([[Soulan]]) à {{formatnum:2196}} m ([[Le Port (Ariège)|Le Port]]) pour une altitude moyenne de 677 m.
Ce canton était organisé autour de son chef-lieu, [[Massat]], qui compte plus de la moitié de la population. Il appartenait à l'[[arrondissement de Saint-Girons]]. Son altitude variait de 466 m ([[Soulan]]) à {{formatnum:2196}} m ([[Le Port (Ariège)|Le Port]]) pour une altitude moyenne de 677 m.


Le canton de Massat (Ariège Pyrénées) est la circonscription administrative correspondant au bassin versant de la rivière [[Arac (rivière)|Arac]] ; le six communes qui le composent furent, au début du {{s-|XIX}} parmi les plus peuplées du département de l'[[Ariège (département)|Ariège]]. Peuplé tardivement, au Moyen Âge, ce territoire fut essentiellement industriel (charbon de bois, minerais de fer, tissage du lin, exploitation forestière) avant de devenir un pays d'élevage et d'agriculture vivrière. L'exode rural, accentué par les conséquences démographiques de la [[Première Guerre mondiale|guerre de 14-18]], ont divisé sa population par dix.
Le canton de Massat (Ariège Pyrénées) est la circonscription administrative correspondant au bassin versant de la rivière [[Arac (rivière)|Arac]] ; le six communes qui le composent furent, au début du {{s-|XIX}} parmi les plus peuplées du département de l'[[Ariège (département)|Ariège]]. Peuplé tardivement, au Moyen Âge, ce territoire fut essentiellement industriel (charbon de bois, minerai de fer, tissage du lin, exploitation forestière) avant de devenir un pays d'élevage et d'agriculture vivrière. L'exode rural, accentué par les conséquences démographiques de la [[Première Guerre mondiale|guerre de 14-18]], ont divisé sa population par dix.


Progressivement repeuplé, à partir des années 70, par des néo-ruraux souvent qualifiés péjorativement de "[[hippie]]s" par les habitants et par les Ariégeois en général, il compte environ {{formatnum:1800}} habitants permanents et triple sa population en période estivale.
Progressivement repeuplé, à partir des années 70, par des néo-ruraux souvent qualifiés péjorativement de "[[hippie]]s" par les habitants et par les Ariégeois en général, il compte environ {{formatnum:1800}} habitants permanents et triple sa population en période estivale.
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Jadis très agité, lors des guerres de religion, qui déplacèrent vers l'Europe du nord les protestants persécutés, ce territoire est fréquemment au cœur de vives passions politiques. De forte tradition républicaine, le canton de Massat a été représenté au Conseil général de l'Ariège par des élus occupant par ailleurs des responsabilités nationales éminentes.
Jadis très agité, lors des guerres de religion, qui déplacèrent vers l'Europe du nord les protestants persécutés, ce territoire est fréquemment au cœur de vives passions politiques. De forte tradition républicaine, le canton de Massat a été représenté au Conseil général de l'Ariège par des élus occupant par ailleurs des responsabilités nationales éminentes.


Plusieurs foyers de résistance s'y développèrent durant l'[[Occupation]], en parallèle d'un fort courant collaborationniste. Ce fut alors un terrain de mission pour la [[Milice]] qui s'y distingua en fusillant symboliquement l'effigie maçonnique de la Marianne du chef lieu.
Plusieurs foyers de résistance s'y développèrent durant l'[[Occupation]], en parallèle d'un fort courant collaborationniste. Ce fut alors un terrain de mission pour la [[Milice française|milice]] qui s'y distingua en fusillant symboliquement l'effigie maçonnique de la Marianne du chef-lieu.


Les montagnes de Massat furent également durant le premier tiers du {{s-|XIX}} le principal foyer de "[[Guerre des demoiselles|la guerre des demoiselles]]" dernière grande jacquerie. Ces évènements conduisirent l'État à promulguer en 1820 le code Forestier et les communes à mettre en œuvre une solution politique spécifique : l'appropriation collective des pâturages et forets par le Syndicat des Montagnes de Massat-le-Port, collectivité territoriale sans habitants, promulgué le 11 janvier 1911 par un décret du Président de la République [[Armand Fallières]].
Les montagnes de Massat furent également durant le premier tiers du {{s-|XIX}} le principal foyer de la "[[guerre des Demoiselles]]" dernière grande jacquerie. Ces évènements conduisirent l'État à promulguer en 1820 le [[code forestier]] et les communes à mettre en œuvre une solution politique spécifique : l'appropriation collective des pâturages et forêts par le [[Syndicat des montagnes Le Port-Massat]], collectivité territoriale sans habitants, promulgué le {{date-|11 janvier 1911}} par un décret du Président de la République [[Armand Fallières]].


== Administration ==
== Représentation ==
=== Conseillers généraux de 1833 à 2015 ===
{{ÉluDébut|Titre=Liste des conseillers généraux successifs|Charte=canton}}
{{ÉluDébut|Titre=Liste des conseillers généraux successifs|Charte=canton}}
{{Elu|Début=1833|Fin=1841|Identité=Jean Bruno Degeilh|Parti=|Qualité=Greffier de la justice de paix<br>Propriétaire à [[Massat]]}}
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{{Elu|Début=1841|Fin=1847|Identité=Jean Georges Célestin Auzies|Parti=|Qualité=Docteur en droit<br />Juge suppléant au Tribunal civil de [[Toulouse]]<br />Président du Conseil Général}}
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{{Elu|Début=1847|Fin=1855|Identité=Hippolyte Galy-Gasparrou|Parti=[[Bonapartiste]]|Qualité=Avocat, avoué et ancien notaire à [[Massat]]<br />Maire de [[Massat]] (1832-1848)}}
{{Élu|Début=1848|Fin=1855<br><small>(décès)</small>|Identité=Hippolyte Galy-Gasparrou<br><small>(1791-1855)</small>|Parti=[[Bonapartiste]]|Qualité=Avocat, avoué et ancien notaire à [[Massat]]<br />Maire de [[Massat]] (1832-1848)}}
{{Elu|Début=1855|Fin=1865|Identité=Hippolyte Dupré|Parti=|Qualité=Président du Tribunal civil de [[Pamiers]]}}
{{Élu|Début=1855|Fin=1865|Identité=Hippolyte Dupré|Parti=|Qualité=Président du Tribunal civil de [[Pamiers]]}}
{{Elu|Début=1865|Fin=1878|Identité=Jean Georges Célestin Auzies<ref>http://www.culture.gouv.fr/LH/LH007/PG/FRDAFAN83_OL0079090v001.htm</ref>|Parti=|Qualité=Conseiller à la Cour impériale de [[Toulouse]]}}
{{Élu|Début=1865|Fin=1879<br /><small>(démission)</small><ref>{{lien web |titre=Journal officiel de la République française |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62120618/f1.image.r=canton?rk=1995718;0 |site=[[Gallica]] |date=18-03-1879 |consulté le=11-08-2020}}.</ref>|Identité=Jean Georges Célestin Auzies<ref>{{lien web |titre=Ministère de la culture - Base Léonore<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH007/PG/FRDAFAN83_OL0079090v001.htm |site=culture.gouv.fr |consulté le=22-04-2023}}.</ref>|Parti=|Qualité=Conseiller à la Cour impériale de [[Toulouse]]}}
{{Élu|Début=1878|Fin=1921<br /><small>(décès)</small><ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6420763n/f2.item.r=canton.zoom</ref>|Identité= [[Léon Galy-Gasparrou]]|Parti=[[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]]|Qualité= Licencié en droit, ancien notaire<br>Député (1892-1906)<br />Maire de [[Massat]] (1876-1921)}}
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{{Elu}}
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{{Elu}}
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{{Élu|Début=1976|Fin=1982|Identité= Léon-Pierre Galy-Gasparrou |Parti=[[Parti radical de gauche|MRG]]|Qualité=Professeur de philosophie politique à la [[Sorbonne]], maire de [[Massat]] (2001-2019)}}
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=== Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940) ===
Le canton de Massat avait deux conseillers d'arrondissement à partir de 1919.
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{{Elu|Début=|Fin=1887<br><small>(décès)</small>|Identité=Guilhaume Jory<br><small>(1814-1887)</small>|Parti=|Qualité=Propriétaire à [[Massat]]}}
{{Elu}}
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{{Elu}}
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{{Élu|Début=1925|Fin=1940|Identité=Jean Rogalle|Parti=[[Parti radical (France)|Radical]]|Qualité=Maire d'[[Aleu]]}}
{{Élu|Début=1925|Fin=1940|Identité=Pierre Darbon<br><small>(1896-1971)</small>|Parti=[[Parti radical (France)|Radical]]|Qualité=}}
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Le canton de Massat regroupait 6 [[commune (France)|communes]] et comptait {{formatnum:1693}} habitants (recensement de 1999 [[Chiffres de population en France|sans doubles comptes]]).
Le canton de Massat regroupait 6 [[commune (France)|communes]] et comptait {{formatnum:1693}} habitants (recensement de 1999 [[Chiffres de population en France|sans doubles comptes]]).


{{Tableau canton de France
{{Début tableau des communes d'un canton français}}
| charte = canton
|-
| chef-lieu = Massat
| [[Aleu]] || align="right" | 122 || align="right" | 09320 || align="right" | 09005
| commune 1 = Aleu
|-
| commune 2 = Biert
| [[Biert]] || align="right" | 284 || align="right" | 09320 || align="right" | 09057
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|-
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| [[Boussenac]] || align="right" | 184 || align="right" | 09320 || align="right" | 09065
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|-
}}
| '''[[Massat]]''' || align="right" | 589 || align="right" | 09320 || align="right" | 09182
|-
| [[Le Port (Ariège)|Le Port]] || align="right" | 190 || align="right" | 09320 || align="right" | 09231
|-
| [[Soulan]] || align="right" | 324 || align="right" | 09320 || align="right" | 09301
|}


== Démographie ==
== Démographie ==
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* [http://www.lion1906.com/Pages/ResultatLocalisation.php?InseeVille=090182 Localisation du canton de Massat sur une carte de France]
* [http://www.lion1906.com/Pages/ResultatLocalisation.php?InseeVille=090182 Localisation du canton de Massat sur une carte de France]


{{Portail|Ariège|}}
{{Palette|Cantons de l'Ariège}}
{{Portail|Ariège}}


[[Catégorie:Ancien canton de l'Ariège|Massat]]
[[Catégorie:Ancien canton dans l'Ariège|Massat]]

Dernière version du 25 novembre 2024 à 03:42

Canton de Massat
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Midi-Pyrénées
Département Ariège
Arrondissement(s) Arrondissement de Saint-Girons
Chef-lieu Massat
Code canton 09 09
Disparition 2015
Démographie
Population 1 869 hab. (2012)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ nord, 1° 21′ est
Superficie 181,80 km2
Subdivisions
Communes 6

Le canton de Massat est une ancienne division administrative française située dans le département de l'Ariège.

Géographie

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Ce canton était organisé autour de son chef-lieu, Massat, qui compte plus de la moitié de la population. Il appartenait à l'arrondissement de Saint-Girons. Son altitude variait de 466 m (Soulan) à 2 196 m (Le Port) pour une altitude moyenne de 677 m.

Le canton de Massat (Ariège Pyrénées) est la circonscription administrative correspondant au bassin versant de la rivière Arac ; le six communes qui le composent furent, au début du XIXe siècle parmi les plus peuplées du département de l'Ariège. Peuplé tardivement, au Moyen Âge, ce territoire fut essentiellement industriel (charbon de bois, minerai de fer, tissage du lin, exploitation forestière) avant de devenir un pays d'élevage et d'agriculture vivrière. L'exode rural, accentué par les conséquences démographiques de la guerre de 14-18, ont divisé sa population par dix.

Progressivement repeuplé, à partir des années 70, par des néo-ruraux souvent qualifiés péjorativement de "hippies" par les habitants et par les Ariégeois en général, il compte environ 1 800 habitants permanents et triple sa population en période estivale.

Jadis très agité, lors des guerres de religion, qui déplacèrent vers l'Europe du nord les protestants persécutés, ce territoire est fréquemment au cœur de vives passions politiques. De forte tradition républicaine, le canton de Massat a été représenté au Conseil général de l'Ariège par des élus occupant par ailleurs des responsabilités nationales éminentes.

Plusieurs foyers de résistance s'y développèrent durant l'Occupation, en parallèle d'un fort courant collaborationniste. Ce fut alors un terrain de mission pour la milice qui s'y distingua en fusillant symboliquement l'effigie maçonnique de la Marianne du chef-lieu.

Les montagnes de Massat furent également durant le premier tiers du XIXe siècle le principal foyer de la "guerre des Demoiselles" dernière grande jacquerie. Ces évènements conduisirent l'État à promulguer en 1820 le code forestier et les communes à mettre en œuvre une solution politique spécifique : l'appropriation collective des pâturages et forêts par le Syndicat des montagnes Le Port-Massat, collectivité territoriale sans habitants, promulgué le par un décret du Président de la République Armand Fallières.

Représentation

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Conseillers généraux de 1833 à 2015

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Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1833 1842 Jean Bruno Degeilh
(1787-1877)
  Greffier de la justice de paix
Propriétaire à Massat
1842 1848 Jean Georges Célestin Auzies
(1812-1896)
  Docteur en droit
Juge suppléant au Tribunal civil de Toulouse
Président du Conseil Général
1848 1855
(décès)
Hippolyte Galy-Gasparrou
(1791-1855)
Bonapartiste Avocat, avoué et ancien notaire à Massat
Maire de Massat (1832-1848)
1855 1865 Hippolyte Dupré   Président du Tribunal civil de Pamiers
1865 1879
(démission)[1]
Jean Georges Célestin Auzies[2]   Conseiller à la Cour impériale de Toulouse
1879 1921
(décès)[3]
Léon Galy-Gasparrou Rad. Licencié en droit, ancien notaire
Député (1892-1906)
Maire de Massat (1876-1921)
1921[4] 1940 Georges Galy-Gasparrou
(fils du précédent)
Rad. Avocat puis magistrat
Député (1945-1958)
Conseiller régional
Maire de Massat (1921-1977)
         
1943 1945 Jean Rogalle Rad. Conseiller d'arrondissement, maire d'Aleu
Nommé conseiller départemental en 1943[5]
Déclaré inéligible le 22 mars 1945[6]
         
1945 1976 Georges Galy-Gasparrou Rad. Secrétaire d'État (1955 et 1957)
Député (1945-1958)
Conseiller Régional
Maire de Massat (1921-1977), ancien résistant
1976 1982 Léon-Pierre Galy-Gasparrou MRG Professeur de philosophie politique à la Sorbonne, maire de Massat (2001-2019)
1982 2000
(démission)
Alain Massé PS Préparateur en pharmacie
Maire de Massat (1977-1995)
2000 2015 Pierre Auriac-Meilleur[7] DVD puis UMP Chef d'entreprise à Toulouse
Ancien directeur régional de l'agriculture
Conseiller municipal de Massat

Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)

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Le canton de Massat avait deux conseillers d'arrondissement à partir de 1919.

Liste des conseillers d'arrondissement successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1833   Pierre Louis Auguste Eléazar
Montané de La Roque
  Propriétaire à Massat
         
  1887
(décès)
Guilhaume Jory
(1814-1887)
  Propriétaire à Massat
         
1895 1901 Basile Soula Républicain Propriétaire à Soulan
1901 1907 M. Vallien    
1907   Joseph Carrère Républicain Maire d'Aleu
         
1922 1925 M. Cabaup Union
républicaine
 
1925 1940 Jean Rogalle Radical Maire d'Aleu
1925 1940 Pierre Darbon
(1896-1971)
Radical  
1940       Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du 12 octobre 1940
et n'ont jamais été réactivés
Les données manquantes sont à compléter.

Composition

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Le canton de Massat regroupait 6 communes et comptait 1 693 habitants (recensement de 1999 sans doubles comptes).

Liste des communes du canton
Nom Code
Insee
Intercommunalité Population
(dernière pop. légale)
Massat
(chef-lieu)
09182 CC Couserans-Pyrénées 681 (2014)
Aleu 09005 CC Couserans-Pyrénées 122 (2014)
Biert 09057 CC Couserans-Pyrénées 310 (2014)
Boussenac 09065 CC Couserans-Pyrénées 194 (2014)
Le Port 09231 CC Couserans-Pyrénées 152 (2014)
Soulan 09301 CC Couserans-Pyrénées 356 (2014)

Démographie

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           Évolution de la population  [modifier]
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
2 5532 2191 9151 7141 7061 6931 8631 8911 869
(Sources : Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[8] puis population municipale à partir de 2006[9])
Histogramme de l'évolution démographique

Notes et références

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  1. « Journal officiel de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
  2. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  5. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 24 janvier 1943, (en ligne).
  6. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  7. La Dépêche du Midi, « Pierre Auriac-Meilleur élu avec 60 voix d'avance », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
  9. Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012

Liens externes

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