Voir la source de Niort

{{Voir homonymes|Niort (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                    = Niort
 | image                    = View of Église Saint-André and Les Vieux Ponts, Niort.jpg
 | légende                  = Le centre-ville de Niort vu depuis les quais de la [[Sèvre Niortaise]].
 | blason                   = Blason ville fr Niort (Deux-Sèvres).svg
 | légende blason           = Niort#Héraldique
 | drapeau                  = Logoquadri niort.gif
 | légende drapeau          = Niort#Héraldique
 | taille drapeau           = 130
 | région                   = [[Nouvelle-Aquitaine]]
 | département              = [[Deux-Sèvres]] <br><small>([[préfecture]])</small>
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Niort|Niort]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
 | canton                   = Cantons de [[Canton de Niort-1 (nouveau)|Niort-1]], [[Canton de Niort-2 (nouveau)|Niort-2]] et [[Canton de Niort-3|Niort-3]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative = [[Première circonscription des Deux-Sèvres|Première circonscription]]
 | insee                    = 79191
 | cp                       = 79000
 | maire                    = [[Jérôme Baloge]] ([[Parti radical (France)|PRV]]<ref>{{Lien web|titre = Jérôme BALOGE - Parti Radical|url = https://parti-radical.fr/elu/jerome-baloge/|site = parti-radical.fr|consulté le = 2022-01-22}}.</ref>)
 | mandat maire             = [[Élections municipales de 2020 dans les Deux-Sèvres|2020]]-2026
 | intercomm                = [[Communauté d'agglomération du Niortais]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
 | latitude                 = 46.3258333333
 | longitude                = -0.460555556
 | alt mini                 = 2
 | alt maxi                 = 77
 | superficie               = 68.20
 | type                        = Centre urbain intermédiaire
 | unité urbaine               = [[Unité urbaine de Niort|Niort]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction           = [[Aire d'attraction de Niort|Niort]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
 | population agglomération = {{Population Unité urbaine de Niort}}
 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière année}}
 | gentilé                  = Niortais
 | géoloc-département       = Deux-Sèvres/Nouvelle-Aquitaine
 | siteweb                  = [http://www.vivre-a-niort.com vivre-a-niort.com]
}}

'''Niort''' est une [[commune (France)|commune]] du centre-ouest de la [[France]], chef-lieu du [[département français|département]] des [[Deux-Sèvres]] ([[région française|région]] [[Nouvelle-Aquitaine]]).

La ville est le siège de la [[communauté d'agglomération du Niortais]], regroupant quarante communes et {{unité|121642 habitants}} (2019)<ref name=":0" />.

Au {{date-|1 janvier 2020}}, elle est la commune-centre de l’[[aire d'attraction de Niort]] qui comprend 91 communes réparties sur les [[Deux-Sèvres]], la [[Vendée (département)|Vendée]] (sept communes) et la [[Charente-Maritime]] (deux communes) et qui totalise {{nombre|178156|habitants}} (2019)<ref name=":1">{{Lien web |titre=Le nouveau zonage en aires d’attraction des villes {{!}} Insee |url=https://www.insee.fr/fr/information/4808607 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le=2020-11-07}}.</ref>.

Niort fait partie intégrante du [[Parc naturel régional du Marais poitevin]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Visitez Niort, ville sentinelle du Marais poitevin |url=https://www.parc-marais-poitevin.fr/villes-villages-marais-poitevin/visitez-niort-marais-poitevin |site=Parc naturel régional du Marais Poitevin |date=2017-06-25 |consulté le=2020-11-07}}.</ref>, vaste zone humide répartie sur les trois départements de  [[Charente-Maritime]], des [[Deux-Sèvres]] et de [[Vendée (département)|Vendée]]. Elle en constitue d'ailleurs la porte d'entrée orientale grâce à la [[Sèvre Niortaise|Sèvre niortaise]]. Elle est ainsi la commune la plus peuplée de France à être intégrée dans un [[Parc naturel régional de France|Parc naturel régional]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Mairie de Niort-service |nom=communication |titre=Présentation de la ville |url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/decouvrir-niort/presentation-de-la-ville/index.html |site=vivre-a-niort.com |date=2018-12-31 |consulté le=2020-11-07}}.</ref>.

Niort est un centre commercial et logistique important à la croisée des autoroutes [[Autoroute A10 (France)|A10]] et [[Autoroute A83 (France)|A83]] dont l’économie repose principalement sur le [[secteur tertiaire]] (assurances, banques, assistance, entreprises de services numériques, cabinets de conseils et juridiques, vente par correspondance…). La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'[[assurance]] françaises, et est considérée à ce titre comme l'une des capitales françaises de l'[[économie sociale et solidaire|économie sociale]]<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/decouvrir-niort/presentation-de-la-ville/index.html Présentation de la ville], ''vivre-a-niort.com'', consulté le {{date-|24 décembre 2007}}.</ref>. La ville abrite, par ailleurs, quelques industries, principalement actives dans les domaines de l’aéronautique ([[Safran (entreprise)|Safran]], {{Lien|trad=Esterline|fr=Esterline|texte=Leach International}}) et de la chimie, telles que Kraton Chemical<ref>{{Lien web |titre=KRATON CHEMICAL SAS (NIORT) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 926020066 |url=https://www.societe.com/societe/kraton-chemical-sas-926020066.html |site=societe.com |consulté le=2022-07-10}}.</ref> (anciennement [[Arizona Chemical Company|Arizona Chemical]]).

Selon la [[Banque de France]], ces différentes activités font de Niort la quatrième [[place financière]] française, en termes d'échanges de flux financiers<ref>{{lien brisé|url=http://www.agglo-niort.fr/spip.php?rubrique34 |titre=Le pôle tertiaire }}, ''agglo-niort.f''.</ref>, derrière [[Paris]], [[Lyon]] et [[Lille]]. Niort se situe au septième rang sur cinquante (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs.

{{Sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
=== Situation ===
[[Fichier:MaraisPoitevin.jpg|vignette|gauche|Le [[marais poitevin]].]]
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
La ville est située au sud-ouest du département des [[Deux-Sèvres]], sur les rives de la [[Sèvre Niortaise]], aujourd'hui aménagées en [[coulée verte]]. En bordure du marais mouillé, également appelé la Venise verte, Niort est la principale porte d'entrée du [[Marais poitevin]].
La ville est l'une des cités majeures du [[Poitou]] historique.

La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la [[Gâtine]] du Bas-Poitou.
Localisée sur un point de passage important entre le Sud-Ouest, la [[Bretagne]] et le Nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du [[Poitou]], de l'[[Aunis]] et de la [[Histoire de la Saintonge|Saintonge]].

Située à {{unité|50|km}} de l'[[océan Atlantique]] à vol d’oiseau, Niort jouit d'un ensoleillement annuel d'environ {{unité|2000|heures}} par an<ref>[https://www.linternaute.com/ville/classement/nb_heure_soleil/36566/4/1/20000/100000/index.shtml Heures d'ensoleillement annuel des villes de plus de {{nombre|20000|habitants}}], ''linternaute.com''.</ref>.
{{clr|left}}
{{multiple image | align = center | direction = horizontal | header = Représentations cartographiques de la commune | caption_align = center | image1 =Niort OSM 01.png | caption1 = Carte OpenStreetMap | image2 =Niort OSM 02.png | caption2 = Carte topographique }}

==== Distances entre Niort et quelques villes ====
===== Dans le département =====
{{Colonnes|taille= 15|
* [[Saint-Maixent-l'École]] : {{unité|25|km}}
* [[Melle (Deux-Sèvres)|Melle]] : {{unité|27|km}}
* [[Parthenay]] : {{unité|41|km}}
* [[Bressuire]] : {{unité|64|km}}
* [[Thouars]] : {{unité|81|km}}
}}

===== Dans la région Nouvelle-Aquitaine =====
{{Colonnes|taille= 15|
* [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]] : {{unité|60|km}}
* [[La Rochelle]] : {{unité|62|km}}
* [[Saintes]] : {{unité|70|km}}
* [[Poitiers]] : {{unité|77|km}}
* [[Cognac (Charente)|Cognac]] : {{unité|80|km}}
* [[Royan]] : {{unité|100|km}}
* [[Châtellerault]] : {{unité|110|km}}
* [[Angoulême]] : {{unité|110|km}}
* [[Limoges]] : {{unité|162|km}}
* [[Bordeaux]] : {{unité|186|km}}
}}

===== Au-delà de la région nouvelle aquitaine =====
{{Colonnes|taille= 15|
* [[Nantes]] : {{unité|150|km}}
* [[La Roche-sur-Yon]] : {{unité|91|km}}
* [[Angers]] : {{unité|164|km}}
* [[Tours]] : {{unité|183|km}}
* [[Orléans]] : {{unité|295|km}}
* [[Paris]] : {{unité|410|km}}
}}

=== Communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes|commune = Niort|nord = [[Sciecq]]<br>[[Échiré]]|nord-est = [[Saint-Gelais]]<br>[[Chauray]]|est = [[Vouillé (Deux-Sèvres)|Vouillé]]|sud-est = [[Aiffres]]|sud = [[Saint-Symphorien (Deux-Sèvres)|Saint-Symphorien]]|sud-ouest = [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]]|ouest = [[Coulon (Deux-Sèvres)|Coulon]]<br>[[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]]|nord-ouest = [[Saint-Rémy (Deux-Sèvres)|Saint-Rémy]]}}

=== Climat ===
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=24 juillet 2021 | issn=1278-3366}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = meteofrance.fr |date=4 février 2020|consulté le= 24 juillet 2021}}.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|12.2| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 1,9 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 6,6 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|14.3| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation{{note|texte= Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres{{note|texte= [http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153276-precipitation Glossaire – Précipitation], Météo-France}}. |groupe=Note}} : {{Unité|855 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j
|}

Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= ecologie.gouv.fr |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/ORACLE_Nouvelle_Aquitaine_Edition_2018.pdf  |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine |site =nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr|date=2018|consulté le= 24 juillet 2021}}.</ref> prévoit en effet que la  température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La [[Station météorologique automatique|station météorologique]] de [[Météo-France]] installée sur la commune et mise en service en 1958 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>{{Lien web |titre=Fiche du Poste 79191005 |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_79191005.pdf |format=pdf |site=donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=2022-01-25}}.</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
La température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |12.5|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/niort-souche/valeurs/07330.html |titre= Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000  |site =infoclimat.fr |consulté le= 24 juillet 2021}}.</ref> à {{ tmp |12.5|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/niort-souche/valeurs/07330.html |titre= Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010  |site =infoclimat.fr |consulté le= 24 juillet 2021}}.</ref>, puis à {{ tmp |12.8|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/niort-souche/valeurs/07330.html |titre= Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020  |site =infoclimat.fr |consulté le= 24 juillet 2021}}.</ref>.
{{Climat
|titre=Statistiques 1981-2010 et records NIORT (79) - {{abréviation discrète|alt|altitude}} : {{Unité|57|m}} {{Coord|46|18|54|N|00|24|00|W}}<br><small>Records établis sur la période du 01-07-1958 au 04-09-2023</small>
|source={{Lien web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_79191005.pdf|titre=Fiche 79191005|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base|format=pdf}}
|Charte=commune
|tmin-jan=2.4
|tmin-fev=2.3
|tmin-mar=4
|tmin-avr=5.7
|tmin-mai=9.4
|tmin-jui=12.4
|tmin-jul=14.3
|tmin-aou=14
|tmin-sep=11.6
|tmin-oct=9.3
|tmin-nov=5.1
|tmin-dec=2.9
|tmin-ann=7.8
|tmoy-jan=5.5
|tmoy-fev=6.1
|tmoy-mar=8.7
|tmoy-avr=10.9
|tmoy-mai=14.7
|tmoy-jui=18
|tmoy-jul=20.2
|tmoy-aou=20.1
|tmoy-sep=17.2
|tmoy-oct=13.6
|tmoy-nov=8.6
|tmoy-dec=5.9
|tmoy-ann=12.5
|tmax-jan=8.5
|tmax-fev=10
|tmax-mar=13.4
|tmax-avr=16
|tmax-mai=20
|tmax-jui=23.7
|tmax-jul=26.1
|tmax-aou=26.1
|tmax-sep=22.9
|tmax-oct=18
|tmax-nov=12.2
|tmax-dec=8.9
|tmax-ann=17.2
|prec-jan=84.4
|prec-fev=66.1
|prec-mar=63.8
|prec-avr=71.3
|prec-mai=69.9
|prec-jui=59.2
|prec-jul=55.5
|prec-aou=50.3
|prec-sep=60.5
|prec-oct=96.8
|prec-nov=93.2
|prec-dec=96.2
|prec-ann=867.2
|tmax-record-jan=17| tmax-record-date-jan=<small>31.01.1966</small>
|tmax-record-fev=24.3| tmax-record-date-fev=<small>27.02.19</small>
|tmax-record-mar=25.5| tmax-record-date-mar=<small>20.03.05</small>
|tmax-record-avr=29.8| tmax-record-date-avr=<small>30.04.05</small>
|tmax-record-mai=32.4| tmax-record-date-mai=<small>26.05.17</small>
|tmax-record-jui=40.1| tmax-record-date-jui=<small>18.06.22</small>
|tmax-record-jul=41| tmax-record-date-jul=<small>18.07.22</small>
|tmax-record-aou=40.1| tmax-record-date-aou=<small>09.08.03</small>
|tmax-record-sep=36.6| tmax-record-date-sep=<small>04.09.23</small>
|tmax-record-oct=30| tmax-record-date-oct=<small>03.10.11</small>
|tmax-record-nov=22.9| tmax-record-date-nov=<small>08.11.15</small>
|tmax-record-dec=19.2| tmax-record-date-dec=<small>16.12.1989</small>
|tmax-record-ann=41| tmax-record-date-ann=2022
|tmin-record-jan=-16| tmin-record-date-jan=<small>17.01.1987</small>
|tmin-record-fev=-13.3| tmin-record-date-fev=<small>05.02.1963</small>
|tmin-record-mar=-10.7| tmin-record-date-mar=<small>01.03.05</small>
|tmin-record-avr=-4.8| tmin-record-date-avr=<small>07.04.08</small>
|tmin-record-mai=-1.6| tmin-record-date-mai=<small>03.05.1979</small>
|tmin-record-jui=3.1| tmin-record-date-jui=<small>04.06.1975</small>
|tmin-record-jul=5.1| tmin-record-date-jul=<small>06.07.1965</small>
|tmin-record-aou=4.4| tmin-record-date-aou=<small>30.08.1986</small>
|tmin-record-sep=2.5| tmin-record-date-sep=<small>21.09.1960</small>
|tmin-record-oct=-3.3| tmin-record-date-oct=<small>30.10.1997</small>
|tmin-record-nov=-7| tmin-record-date-nov=<small>21.11.1993</small>
|tmin-record-dec=-10.5| tmin-record-date-dec=<small>31.12.1996</small>
|tmin-record-ann=-16| tmin-record-date-ann=1987
|soleil-jan=78
|soleil-fev=106
|soleil-mar=157.7
|soleil-avr=180.1
|soleil-mai=215
|soleil-jui=243.2
|soleil-jul=251
|soleil-aou=247.5
|soleil-sep=203.2
|soleil-oct=133
|soleil-nov=90.2
|soleil-dec=75.4
|soleil-ann=1980.3
}}

=== Voies de communication et transports ===
==== Transports routiers ====
Niort est située à proximité de l'échangeur entre l'[[Autoroute A10 (France)|A10]] et l'[[Autoroute A83 (France)|A83]]. La ville est desservie par les sorties d'autoroutes suivantes :
* [[Autoroute A83 (France)|A83]] vers [[Nantes]] (section de l'autoroute des Estuaires ''via'' [[Rennes]] et [[Rouen]]) ;
** {{Sortie|10}} : Niort-''Nord'', [[Parthenay]], [[Bressuire]] ;
** {{Sortie|11}} : Niort-''Est'', [[Saint-Maixent-l'École]] ;
* [[Autoroute A10 (France)|A10]] vers [[Paris]] (''via'' [[Tours]] et [[Orléans]]) ou vers [[Bordeaux]] (section de l'autoroute des Estuaires, reliant [[Calais]] à [[Bayonne]]) ;
** {{Sortie|32}} : Niort-''Centre'', [[Limoges]] ;
** {{Sortie|33}} : Niort-''Sud'', [[La Rochelle]], [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]], [[Prin-Deyrançon]] ''par [[Route nationale 248|RN 248]] et [[Route nationale 11 (France métropolitaine)|RN 11]]'' [[Route européenne 601|E601]].

Niort est également traversée par la [[Route nationale 11 (France métropolitaine)|RN11]] vers [[Poitiers]] et vers [[La Rochelle]], section sur laquelle elle se transformera en future A810.

Enfin, une liaison autoroutière vers l'est, jonction entre l'[[Autoroute A10 (France)|A10]] et l'[[Autoroute A20 (France)|A20]] à [[Limoges]], est également projetée et a été actée le {{date-|6 décembre 2005}} par l'État.

==== Transports ferroviaires ====
[[Fichier:Quais et voies Gare de Niort (juin 2023).JPG|vignette|Quais de la [[gare de Niort]].]]
* [[TGV]] : [[gare de Niort]] à deux heures de [[Paris]] (''via'' [[Poitiers]]) et [[Tours]]/[[Saint-Pierre-des-Corps]] ou 35 min de [[La Rochelle]] ;
* [[TER Nouvelle-Aquitaine]] : [[gare de Niort]] vers [[Poitiers]], [[Royan]] et [[La Rochelle]] ;
* [[Gare de triage]] de Niort-Saint-Florent.
{|class="wikitable" align="center"
|+
! width="20" | Ligne
! width="700" colspan="9" |Caractéristiques
|-
| align="center" bgcolor="#3a8854" | <span style="color:#ffffff"> '''L14'''</span>
| width="800" align="center" bgcolor="#3a8854" colspan="9" | <span style="color:#ffffff"> '''POITIERS''' ↔ Niort ↔ '''LA ROCHELLE'''</span>
|-
| align="center" bgcolor="#c4203d" | <span style="color:#ffffff"> '''D14'''</span>
| width="800" align="center" bgcolor="#c4203d" colspan="9" | <span style="color:#ffffff"> '''POITIERS''' ↔ Niort ↔ '''LA ROCHELLE'''</span>
|- {{ligne grise}}
|align="center"|
|align="center"| '''<small>Longueur</small>'''<br>{{unité|144.9|km}}
|align="center"| '''<small>Durée</small>'''<br>1 h 40
|align="center"| '''<small>Nb. arrêts</small>'''<br>15
|align="center"| '''<small>Soirée / Dimanche - Férié</small>'''<br>{{non}} / {{Fait}}
|align="center"| '''<small>Horaires</small>'''<br>6 h 00 - 19 h 36
|align="center"| '''<small>Réseau</small>'''<br>TER Nouvelle-Aquitaine
|-
| align="center" bgcolor="#3a8854" | <span style="color:#ffffff"> '''L17'''</span>
| width="800" align="center" bgcolor="#3a8854" colspan="9" | <span style="color:#ffffff"> '''NIORT''' ↔ Saintes ↔ '''ROYAN'''</span>
|-
| align="center" bgcolor="#c4203d" | <span style="color:#ffffff"> '''D17'''</span>
| width="800" align="center" bgcolor="#c4203d" colspan="9" | <span style="color:#ffffff"> '''NIORT''' ↔ Saintes ↔ '''ROYAN'''</span>
|- {{ligne grise}}
|align="center"|
|align="center"| '''<small>Longueur</small>'''<br>{{unité|111.12|km}}
|align="center"| '''<small>Durée</small>'''<br>2 h 05
|align="center"| '''<small>Nb. arrêts</small>'''<br> 12
|align="center"| '''<small>Soirée / Dimanche - Férié</small>'''<br>{{non}} / {{Fait}}
|align="center"| '''<small>Horaires</small>'''<br> 5 h 55 - 19 h 26
|align="center"| '''<small>Réseau</small>'''<br>TER Nouvelle-Aquitaine
|}

==== Transports urbains ====
[[Fichier:Bus Niort Ligne 1 mars21.jpg|vignette|Bus urbain de Niort.]]
Tanlib, le réseau de transports publics de Niort Agglo, exploités par délégation de [[Service public en France|service public]] par la société [[Transdev]], gère dix lignes urbaines, sept lignes péri-urbaines et deux lignes de navettes électriques en centre-ville depuis la mise en place du nouveau réseau le {{date-|1 juillet 2017}}.

Depuis le {{date-|1 septembre 2017}}, le réseau Tanlib est [[Gratuité des transports en commun|disponible gratuitement pour tous]]. Ce réseau vise à relier toutes les communes de l'agglomération, avec comme nœuds principaux les pôles d'échanges de La Brèche, de la Gare SNCF, du Pôle Atlantique et des Abattoirs, ainsi qu'aux abords des collèges François Rabelais, Pierre et Marie Curie, et des lycées de La Venise verte, Paul-Guérin, Gaston-Barré, Thomas-Jean Main, Gaston-Chaissac.
{{Article détaillé|Transports en commun de Niort}}

==== Transport aérien ====
L'aéroport Niort-Vouillé est utilisé pour l’aviation, pour déservire le marais poitevin,le fret, le transport sanitaire, des exercices de l'armée de l'air, ainsi que pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, parachutisme et aéromodélisme) puis aussi des transports.

==== Déplacements à vélo ====
Située dans le [[Parc naturel régional du Marais poitevin]], la ville bénéficie de nombreux chemins propices aux déplacements à vélo et est traversée par la [[Vélo Francette]].

Institué en 2017, le [[Baromètre des villes cyclables]] est une enquête bisannuelle évaluant l'indice de satisfaction des usagers en France ; sur une échelle allant de {{nb|1}} à {{nb|6}}, il leur est demandé de noter leur sentiment de sécurité, le confort de déplacement, les [[aménagement cyclable|aménagements cyclables]] (piste et [[bande cyclable]], [[sas vélo]], [[double-sens cyclable]], [[cédez-le-passage cycliste au feu]]…) et les possibilités de [[stationnement cyclable|stationnement]], comme les [[arceaux à vélo]] ; d'autres éléments sont pris en compte, tels que la place allouée aux cycles dans les [[transports en commun]], la politique municipale de promotion du [[vélo (mode de transport)|vélo comme mode de transport]], la présence d'un magasin ou d'un [[L'Heureux Cyclage|atelier vélo solidaire et participatif]], la location, le [[vélos en libre-service|libre-service]], etc. Le classement va de “A+” (excellent) à “G” (très défavorable).
En 2017, Niort se classe en “E”, avec une note globale de {{nb|2,94}}<ref>{{Lien web|url=https://public.tableau.com/app/profile/fub4080/viz/BarometredesVillesCyclablesresultatfinal/Accueil|titre=Résultats du baromètre des villes cyclables 2017}}.</ref>.
En 2019, malgré une participation bien plus forte, Niort se positionne toujours en “E”, avec une note globale pratiquement identique de {{nb|2,95}}<ref>{{Lien web|url=https://palmares.parlons-velo.fr|titre=Résultats du baromètre des villes cyclables 2019}}.</ref>.
L'enquête 2021 a été close le {{date-|30|novembre|2021}} et ses résultats seront connus en février 2022. En 2022, Niort obtient la note globale de 2,96<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Baptiste Decharme |titre=Niort : la ville encore mal notée par les cyclistes |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/niort-la-ville-encore-mal-notee-par-les-cyclistes |accès url=inscription |site=La Nouvelle République |date=11/02/2022 |consulté le=20 février 2022}}.</ref>

== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Niort est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Niort]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant quatre  communes, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Niort]] comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/79501-niort |titre=Unité urbaine 2020 de Niort|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|79191|niort|Niort}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Niort]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|91|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/063-niort|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : 
[[terres arables]] (35,3 %), zones urbanisées (29,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), prairies (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), forêts (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 19 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.460555556&y=46.3258333333&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:79191-Niort-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Quartiers de Niort ===
La ville se divise en treize quartiers :
# à l'ouest : [[Sainte-Pezenne]], Tour-Chabot Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer et de Belle Île longeant la Vieille [[Sèvre Niortaise|Sèvre]] ;
# à l'est : [[Souché]], Champommiers, Champclairot, Goise ;
# au nord : Les Brizeaux,surimeau, Cholette, Pontreau, Espaces Mendès-France I et II ;
# au sud : Clou-Bouchet et Saint-Florent.

Mais administrativement pour constitution des [[conseil de quartier|conseils de quartier]] on les regroupe en neuf quartiers :
* [[Sainte-Pezenne|Sainte Pezenne]] ;
* Saint-Liguaire ;
* Tour-Chabot / Gavacherie ;
* [[Souché ]];
* Goise / Champommier / Champclairot ;
* Quartier Nord (Brizeaux / Cholette / Surimeau) ;
* Clou-Bouchet ;
* Saint Florent ;
* Centre-Ville.

=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Niort est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], mouvements de terrains et [[Risque sismique dans les Deux-Sèvres|séisme]] (sismicité modérée). Il est également exposé à trois [[Risque#Dans l'industrie|risques technologiques]],  le [[transport de matières dangereuses]],  le [[risque industriel]] et la [[rupture de barrage|rupture d'un barrage]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Niort&typeForm=adresse&codeInsee=79191&lon=-0.46222&lat=46.325&go_back=%2F&adresse=Niort|titre=Les risques près de chez moi - commune de Niort|site=Géorisques|consulté le=18 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>.

==== Risques naturels ====
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le [[risque d'inondation en France|risque d’inondation]] par débordement de cours d'eau, notamment la [[Sèvre Niortaise]], le [[Lambon (Sèvre Niortaise)|Lambon]] et. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2000 et 2004<ref>{{Lien web|url=https://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels-majeurs-et-technologiques/Informations-Preventives-sur-les-risques-majeurs/Dossier-Departemental-des-Risques-Majeurs-en-Deux-Sevres|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres|site=deux-sevres.gouv.fr|consulté le=5 octobre 2022}}, chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du [[plan de prévention des risques]] inondation (PPRI) de « Niort », approuvé en juillet 1998, puis révisé en novembre 2007<ref>{{Lien web |url=https://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels-majeurs-et-technologiques/Plans-de-prevention-des-risques-inondation-PPRi/Le-Plan-de-Prevention-des-Risques-Inondation-PPRi-de-Niort |titre= PPRI Niort |site =le site de la préfecture des Deux-Sèvres |consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>. 

[[Fichier:79191-Niort-argile.jpg|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Niort.]]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels<ref>{{Lien web|url=https://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels-majeurs-et-technologiques/Informations-Preventives-sur-les-risques-majeurs/Dossier-Departemental-des-Risques-Majeurs-en-Deux-Sevres|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres|site=deux-sevres.gouv.fr|consulté le=5 octobre 2022}}, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>. 52,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>. Depuis le {{date-|1er octobre 2020}}, en application de la [[Loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique|loi ELAN]], différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
* au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
* au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
* au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire. </ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.ecologie.gouv.fr/sols-argileux-secheresse-et-construction|titre=Sols argileux, sécheresse et construction|site=ecologie.gouv.fr|consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

==== Risques technologiques ====
La commune est exposée au [[risque industriel dans les Deux-Sèvres|risque industriel]] du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la [[Directive Seveso|directive européenne SEVESO]], classée seuil haut : Antargaz (activités soumises à autorisation pour le stockage de gaz de pétrole liquéfié)<ref>{{Lien web|url=https://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels-majeurs-et-technologiques/Informations-Preventives-sur-les-risques-majeurs/Dossier-Departemental-des-Risques-Majeurs-en-Deux-Sevres|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres|site=deux-sevres.gouv.fr|consulté le=5 octobre 2022}}, chapitre Risque industriel.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees?page=1&region=75&departement=79&statut=1|titre=Sites classés Seveso seuil haut dans les Deux-Sèvres|site=georisques.gouv.fr|consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>.

La commune est en outre située en aval du [[barrage]] de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A{{note|texte=Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu{{note|texte=[https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044937973/ Article R214-112 du code de l’environnement]}}. |groupe=Note}} mis en service en 1995 sur le cours d’eau le [[Chambon (rivière)|Chambon]], [[affluent]] de la [[Sèvre Niortaise]]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la [[rupture de barrage|rupture de cet ouvrage]]<ref>{{Lien web|url=https://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels-majeurs-et-technologiques/Informations-Preventives-sur-les-risques-majeurs/Dossier-Departemental-des-Risques-Majeurs-en-Deux-Sevres|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres|site=deux-sevres.gouv.fr|consulté le=5 octobre 2022}}, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

== Toponymie ==
Le [[toponyme]] ''Niort'' est attesté sous la forme ''Noiordo'' sur une monnaie [[mérovingien]]ne<ref>[[Albert Dauzat]] et [[Charles Rostaing]], ''Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France'', Librairie Guénégaud, Paris 1979 (réédition), p. 497b.</ref>, en 940<ref>{{Ouvrage|auteur1=Xavier Delamarre|titre=''Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental''|lieu=Paris|éditeur=[[éditions Errance]]|année=2003|passage=258|id=delmarre|isbn=2-87772-237-6}}</ref>, ''Nyorto'' en 1204.

Il s'agit d'un type toponymique [[Gaulois (langue)|gaulois]], composé des éléments ''nouiios'' « neuf, nouveau » (fréquemment attesté dans la [[toponymie française]] cf. [[Noyon]], {{page h'|Nogent}}) et ''ritu-'' « [[gué]] » (cf. vieux gallois ''rit'' > gallois ''rhyd'' « gué », vieux breton ''rit, ret'' « gué »)<ref name="Xavier Delamarre, op. cit.">Xavier Delamarre, ''op. cit.''</ref>, latinisé en ''ritum'' dans les textes anciens. Dans la toponymie française, cet appellatif a souvent abouti par [[Coalescence (linguistique)|coalescence]] à une terminaison ''(-o)rt'' (autrement orthographiée ''-(o)rd'' ou ''-(o)rs'') quand l'élément précédent du composé se terminait par ''-o'' : ''*Camboritum''> ''{{page h'|Chambord}}''; ''*Divoritum''> ''[[Jort]]'', etc.

Le sens global de ''Niort'' est donc celui de « nouveau gué »<ref>[[Auguste Vincent (toponymiste)|Auguste Vincent]], ''Toponymie de la France'', Bruxelles, 1937 ; reprint Gérard Montfort, 1984, {{p.|97}}.</ref>{{,}}<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, ''op. cit.''</ref>{{,}}<ref>[[Ernest Nègre]], ''Toponymie générale de la France, {{2e|partie}} : couche celtique'', volume I, Librairie Droz, 1991.</ref>{{,}}<ref name="Xavier Delamarre, op. cit."/> (sur la Sèvre Niortaise).

Le lieu-dit la Tiffardière, près de Saint-Liguaire, est la trace de l'installation de [[Taïfales]] comme ''[[foederati]]'' par les [[Empire romain|Romains]] à la fin de l'Antiquité<ref name="curtet">Albert Curtet, « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1958_num_55_7_3674 Les rochers gravés de Saint-Aubin-de-Baubigné] » dans ''Bulletin de la Société préhistorique de France'', vol. 55, {{Numéro}}7-8, 1958.</ref>.

== Histoire ==
=== Origines ===
[[Fichier:Hache 221.1 Prespective.fond.JPG|vignette|<div style="text-align: center;">Hache [[néolithique]] Niort - [[Muséum de Toulouse]].</div>]]
Niort a été peuplé dès le [[Néolithique]] comme l'attestent divers silex travaillés dont une hache polie découverte place de la Brèche<ref>[http://www.wiki-niort.fr/Brèche_(Place_de_la) Place de la Brèche]</ref>. (collection des musées de Niort)

=== Antiquité ===
Avant le {{s-|I}}, Niort n'est sans doute qu'un village implanté dans la boucle de la Sèvre là ou se trouve le quartier de Bessac. Des fouilles archéologiques réalisées au cours des années 1970-1980 démontrent une activité commerçante importante pour l'époque. Ces mêmes travaux datent un abandon progressif de l'habitat vers la fin du {{s-|I}}. Les raisons de cette baisse d'activité ne sont pas connues : incendies, épidémies (marais proche), les hypothèses peuvent être nombreuses et les causes parfois complémentaires.

La présence d'une communauté gallo-romaine est confirmée par la découverte, en {{date|janvier 2018}}, sur le site de Port-Boinot, de trois statues d'inspiration celtique : deux déesses-mères et la déesse [[Épona|Epona]]<ref>{{Lien web |titre=La découverte la plus ancienne jamais faite sur la ville |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/la-decouverte-la-plus-ancienne-jamais-faite-sur-la-ville?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=3&pageId=57da5ce0459a4552008b456f|périodique=La Nouvelle République|date=13/06/2018|consulté le=2018-06-13}}.</ref>.

Le plan orthonormé des rues de la boucle de la Sèvre Niortaise suggère une pérennisation de la cadastration antique. De part et d'autre la voie gallo-romaine quittant Niort vers l'ouest, des zones sépulcrales se sont développées. L'une d'elles, le cimetière Saint-Martin, a été utilisée largement à l'époque mérovingienne. Il fut fouillé en 1972<ref>[http://aapc.free.fr/bapcn2.htm Bulletin Archéologique Région Poitou Charente juin 1972, {{Numéro avec majuscule|2}}].</ref>.

=== Moyen Âge ===
==== Haut Moyen Âge ====
À l'époque carolingienne, il semble que pour des raisons de sécurité, l'occupation humaine se resserre autour d'un lieu de culte et s'implante sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Ces collines offrent en effet la possibilité d'une surveillance accrue sur la Sèvre Niortaise, et son port. Le fleuve constitue une voie naturelle de transport et de commerce non négligeable à cette époque. C'est aussi un lieu de rupture de charge pour continuer par voie terrestre avec l'arrière-pays. Mais c'est aussi une porte ouverte aux invasions, comme l'atteste l’arrivée conquérante des Normands en 940.

==== Moyen Âge central ====
La ville dépend du [[Comté de Poitou|comte de Poitiers]].

En 1152, Niort passe avec la dot d’[[Aliénor d'Aquitaine]], d’abord sous autorité du roi de France, dans les domaines du duc d'Anjou, à la suite de son remariage avec [[Henri II (roi d'Angleterre)|Henri II plantagenêt]] qui en 1154 devient roi d'Angleterre et fait de Niort sa capitale et élève vers 1160, les [[Donjon de Niort|donjons jumeaux de la forteresse]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Guy Le Hallé |préface=[[Hervé Morin]] |photographe=Yves Buffetaut |titre=Châteaux forts de Basse-Normandie |éditeur=Ysec Éditions |lieu=Louviers |année=2015 |tome=II |pages totales=160 |passage=48 |isbn=978-284673-215-4}}.</ref>. Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, {{noble-|Henri II}} puis son fils [[Richard Cœur de Lion]], fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de {{unité|2800|mètres}}, soit presque le double de celle de [[Carcassonne]]. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double et quelques traces de fondations place Saint-Jean.

En 1224 le connétable [[Mathieu II de Montmorency]] ramène la ville dans le giron français pour le compte de {{noble|Louis VIII le Lion|}}. Niort résiste à un assaut du [[Henri de Grosmont|comte de Derby]] en {{date|septembre 1346}}<ref>Robert Favreau, ''in'' {{Histoire du Poitou et des Pays charentais}}, {{p.|196}}</ref> ([[guerre de Cent Ans]]). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du [[traité de Brétigny]], en 1360. La ville est devenue « port franc » en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.

==== Bas Moyen Âge ====
[[Bertrand du Guesclin]] reprit Niort aux mains des Anglais le {{date|23 mars 1372}}. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.

Pendant la [[Praguerie]] (1440), soulèvement contre les réformes de {{noble|Charles VII (roi de France)}}, le dauphin futur {{noble|Louis XI}}, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.

Au {{s-|XIV}} les [[drapier]]s, les [[tannerie|tanneurs]] faisaient la réputation de Niort.

=== Bas Moyen Âge ===
La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'[[océan Atlantique]]. Creusé par ordre de [[Jean de Berry]], [[liste des comtes de Poitiers|comte du Poitou]], le port expédiait en [[comté de Flandre|Flandre]] et en [[Espagne]] du [[Sel alimentaire|sel]], du [[poisson]], du [[blé]], de la [[laine]] et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.

En {{date|novembre 1461}}, le roi {{noble|Louis XI}} confirme les privilèges de la ville de Niort, afin qu'elle s'accroisse<ref>[https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA218 Confirmation des privilèges de la ville de Niort], Ordonnances des rois de France.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA323 Lettres de Louis XI par lesquelles…], Ordonnances des rois de France…</ref>.

=== Époque moderne ===
==== Guerres de Religion ====
Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du {{date|20 juin}} au {{date|3 juillet}}, les [[Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime#L|troupes royales]] du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite [[Protestantisme|protestante]] à [[bataille de Moncontour|Moncontour]], La Brosse abandonne la ville aux [[Catholicisme|catholiques]]<ref>Louis Brochet. ''La Vendée à travers les âges''. 1902 [http://www.vacances-en-vendee.com/histoire/ch20.htm Disponible en ligne] - Consulté le 26 février.</ref>.

Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du {{date|27 décembre-}} au {{Date|28 décembre 1588}}, durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et [[Théodore Agrippa d'Aubigné|Agrippa d’Aubigné]] s’emparent de la ville<ref>''Une biographie d'Agrippa d'Aubigné'' [http://www.agrippadaubigne.org/biographie.htm En ligne], sur le site agrippadaubigne.org.</ref>. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Son temple à l'époque pouvait accueillir plus de {{unité|6000|personnes}}. Il était situé en haut de la colline Saint-André, vers les rues Saint-Gelais et des Remparts.

==== {{s2-|XVII|XVIII}} ====
L'installation des Oratoriens<ref>[http://www.wiki-niort.fr/Oratoriens_de_Niort_(1617_/_1792) Oratoriens de Niort]</ref> en ville en 1624 soulève quelques espoirs d'établir un enseignement secondaire en remplacement des institutions huguenotes. À plusieurs reprises (1625, 1641, 1679), le conseil des échevins envisage l'ouverture d'un collèges avec plusieurs classes, sans succès. Ce n'est qu'en 1717 que, grâce à des subsides de la municipalité, le Collège de l'Incarnation accueille ses premiers élèves. Il prendra le nom de Collège d'Artois<ref name="Julia">{{ouvrage|auteur1=Marie-Madeleine Compère|auteur2=Dominique Julia|lien auteur2=Dominique Julia |titre=Les collèges français, 16e-18e siècles|volume=1|titre volume= Répertoire 1 - France du Midi|lieu= Paris|éditeur=Éditions du CNRS et Institut national de recherche pédagogique|année= 1984|passage= 496-502|isbn=9782222041245 |collection=Bibliothèque de l'Histoire de l’Éducation, 10|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_1984_ant_10_1_7058}}.</ref> en 1782.

Les [[dragonnades]] touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le [[Canada]]. Le temple est démoli afin qu'il n'en reste aucune trace.

Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du [[Canada]] où de nombreux [[Poitevins]] se sont installés. Toutefois, la révocation de l'[[édit de Nantes]] (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants.

Avant la [[Révolution française|Révolution]], il y avait cependant encore une trentaine de [[moulin]]s à fouler et plus de trente [[régiment]]s de [[cavalerie]] se fournissaient ici en culottes de peau.

=== Époque contemporaine ===
En 1807, {{Napoléon Ier}} prend un décret d'aménagement de la [[Sèvre Niortaise]] afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du [[marais poitevin]]. Le collège d'Artois devient [[Lycée en France#Histoire|lycée impérial]]<ref name="Bouteiller">{{ouvrage|auteur=J.-V Bouteiller |titre=L'Oratoire et le collège de Niort (1617-1861)|sous-titre= notice historique|éditeur=Impr. E. Aubert|lieu=Versailles|année=1865|lire en ligne=https://ia802709.us.archive.org/27/items/bub_gb_Aqk-AAAAcAAJ/bub_gb_Aqk-AAAAcAAJ.pdf}}.</ref>.

{{Napoléon Ier}} passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'[[Sainte-Hélène (île)|île de Sainte-Hélène]]<ref>{{article|auteur=Philippe Viguié-Desplaces|url=https://www.lefigaro.fr/voyages/de-malmaison-a-l-ile-d-aix-le-voyage-oublie-de-napoleon-20210424 |titre=De Malmaison à l’île d’Aix, le voyage oublié de Napoléon |périodique=[[Le Figaro]], encart « Le Figaro et vous »|date=24-25 avril 2021|pages=26-27}}.</ref> et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du {{date|2 juillet-}} au {{date|3 juillet 1815}}) à l'auberge de la Boule d'Or. C'est peut-être la dernière nuit sur le continent car selon certains auteurs, quand il était à Rochefort, il aurait dormi toutes les nuits sur l’Île d'Aix avant de se rendre aux Anglais.

Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la [[cavalerie]]. Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du {{s-|XX}}.

La ville développe alors l'[[économie sociale]] et solidaire à partir de la seconde moitié du {{s-|XX}} au travers de mutuelles d'assurances.

Le {{date|7 juin 1944}}, l'[[United States Air Force|aviation américaine]] bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. Les cibles étant la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.

De 1964 à 1972, quatre communes fusionnent avec Niort<ref>[http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=79&codecom=191 Code officiel géographique - Fiche de la commune de Niort], [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], consulté le {{date|29 novembre 2010}}.</ref> :
* [[Souché]] le {{date|21 juin 1964}} ;
* [[Sainte-Pezenne]] le {{date|16 avril 1965}} ;
* [[Saint-Florent (Deux-Sèvres)|Saint-Florent]] le {{date|1 janvier 1969}} ;
* Saint-Liguaire, le {{date|1 janvier 1972}}.

== Politique et administration ==
=== Rattachements administratifs et électoraux ===
Dès 1790, la commune de Niort est le [[chef-lieu]] du [[canton de Niort]] qui dépend du [[district de Niort]] jusqu'en 1795, date de suppression des [[District (subdivision départementale)|districts]]. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du [[pluviôse|8 pluviôse]] [[Calendrier républicain|an IX]] ({{Date|28|janvier|1801}}) portant sur la « réduction du nombre de [[Justice de paix en France|justices de paix]] », la commune est partagée entre les cantons de [[canton de Niort-1 (ancien)|Niort-1]] et [[canton de Niort-2 (ancien)|Niort-2]] dépendant de l'[[arrondissement de Niort]] jusqu'en 1973 où un nouveau découpage répartit la commune en trois fractions : [[canton de Niort-Est|Niort-Est]], [[canton de Niort-Nord|Niort-Nord]] et [[canton de Niort-Ouest|Niort-Ouest]]<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|réforme de 2014]] définie par le décret du {{date-|18 février 2014}}, ces cantons disparaissent aux [[Élections départementales françaises de 2015|élections départementales de mars 2015]]<ref name="Décret2014">{{Lien web |url= http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028637204|titre= Décret {{numéro|2014-176}} du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Deux-Sèvres |auteur= [[Légifrance]] |date = |site =legifrance.gouv.fr |consulté le= 27 décembre 2017}}.</ref>. La commune est alors partagée en trois nouveaux cantons : [[canton de Niort-1 (nouveau)|Niort-1]], [[canton de Niort-2 (nouveau)|Niort-2]] et [[canton de Niort-3|Niort-3]]<ref group=Note>Le périmètre des cantons 1 et 2, limité uniquement à la ville de Niort, est totalement différent du périmètre (entre 1801 et 1973) des deux anciens cantons homonymes qui concernaient chacun une partie de Niort, ainsi que plusieurs autres communes.</ref>.

Niort est une ville historiquement classée à gauche

=== Liste des maires ===

{{Article détaillé|Liste des maires de Niort}}

=== Conseil municipal ===
Puisque la population niortaise se situe entre {{unité|50000 et 60000 habitants}}, le conseil municipal compte {{nobr|45 membres}}.

{| class="wikitable centre"
|+Composition du conseil municipal de la Ville de Niort<ref>https://www.vivre-a-niort.com/fr/mairie/le-conseil-municipal/index.html.</ref>
|-
! colspan=2 scope=col|Groupe
! scope=col|Président
! scope=col|Effectif
! scope=col|Statut
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVC}} |
| Niort, Tous ensemble ! <small> ([[Divers centre|DVC]])</small>
| [[Jérôme Baloge]]
| 39
| Majorité
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} |
| Niort énergie nouvelle <small> ([[Divers gauche|DVG]])</small>
| François Gibert
| 4
| Opposition
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} |
| Solidaires par nature ! <small> ([[Divers gauche|DVG]])</small>
| Jérémy Robineau
| 2
| Opposition
|}

== Jumelages et échanges ==
* [[Jumelage]]s
**{{jumelage|Atakpamé|Togo|année=1958}}
** {{jumelage|Cobourg|Allemagne|année=1974|jour=14|mois=juin}}
** {{jumelage|Wellingborough|Royaume-Uni||année=1977|jour=27|mois=novembre}}
** {{jumelage|Springe|Allemagne|année=1979|jour=28|mois=avril}}
** {{jumelage|Tomelloso|Espagne|année=1981|jour=14|mois=novembre}}
** {{jumelage|Gijón|Espagne|année=1982}}
**{{jumelage|Covè|Bénin|année=2005}}
* Le quartier de Saint-Florent adhère à l'association des Saint Florent de France regroupant sept communes intégrant « Saint Florent » dans leur nom.
** [[Saint-Florent-sur-Cher]] ([[Cher (département)|Cher]])
** [[Saint-Florent (Loiret)|Saint-Florent-le-Jeune]] ([[Loiret (département)|Loiret]])
** [[Saint-Florent (Haute-Corse)|Saint-Florent]] ([[Haute-Corse]])
** [[Saint-Florent-le-Vieil]] ([[Maine-et-Loire]])
** [[Saint-Florent-des-Bois]] ([[Vendée (département)|Vendée]])
** [[Saint-Florent-sur-Auzonnet]] ([[Gard]])

== Population et société ==
=== Démographie ===
Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : [[Souché]] en 1964, [[Sainte-Pezenne]] en 1965, [[Saint-Florent (Deux-Sèvres)|Saint-Florent]] en 1969 et Saint-Liguaire en 1972.

Les évolutions démographiques des trois communes citées en premier figurent sur leurs articles respectifs. Celle de Saint-Liguaire est indiquée ci-dessous.

==== Évolution démographique de Saint-Liguaire ====
<!-- Ce tableau pourra être recopié sur l'article Saint-Liguaire s'il est créé, puis supprimé sur l'article Niort -->
{{Démographie
| titre = Évolution démographique de Saint-Liguaire
| charte = commune
| colonnes = 8
| notes = À partir de 1962 : [[population sans doubles comptes]].
| source = Ldh/[[École des hautes études en sciences sociales|EHESS]]/Cassini<ref>{{Cassini-Ehess|id=32981|titre=Saint-Liguaire|consulté le=29 novembre 2010}}</ref>.
| 1793 = 628
| 1800 = 691
| 1806 = 690
| 1821 = 774
| 1831 = 882
| 1836 = 907
| 1841 = 1032
| 1846 = 1020
| 1851 = 1040
| 1856 = 1109
| 1861 = 1094
| 1866 = 1138
| 1872 = 1132
| 1876 = 1141
| 1881 = 1116
| 1886 = 1157
| 1891 = 1126
| 1896 = 1124
| 1901 = 1074
| 1906 = 1047
| 1911 = 1077
| 1921 = 1030
| 1926 = 1088
| 1931 = 1206
| 1936 = 1237
| 1946 = 1323
| 1954 = 1390
| 1962 = 1945
| 1968 = 2590
}}

==== Évolution démographique de Niort ====
À partir de 1968, le recensement de Niort enregistre les nouvelles communes intégrées, [[Souché]] et [[Sainte-Pezenne]]. À compter de 1975, il tient compte également de l'intégration de [[Saint-Florent (Deux-Sèvres)|Saint-Florent]] et Saint-Liguaire.

Au {{s-|XXI}}, les recensements des communes de plus de {{nombre|10000|habitants}} s'effectuent par quartier sur une période de cinq ans. Pour Niort, les dates de recensements ci-dessous (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

{{Population de France/section}}

Après avoir doublé le nombre de ses habitants entre 1952 et 1975 (année du pic démographique de la ville avec {{nombre|62267|habitants}}) {{incise|en partie grâce à l'absorption des communes environnantes}}, Niort a connu jusqu'en 1999 une période de lente érosion de sa population au profit des communes environnantes.

Depuis 1999, alors que sa périphérie voit sa population continuer de croître de manière assez soutenue, la ville de Niort connaît une période de croissance démographique légère et relativement fragile. Niort compte ainsi une population de {{nombre|59193|habitants}} en 2019.

L'absorption des communes limitrophes de [[Souché]] (1964), [[Sainte-Pezenne]] (1965), [[Saint-Florent (Deux-Sèvres)|Saint-Florent]] (1969) et [[Saint-Liguaire]] (1972) a eu pour conséquence de mettre les communes périphériques actuelles de Niort à une certaine distance. Éloignement qui explique en partie que l'agglomération de Niort {{incise|ou [[unité urbaine de Niort]]}} ne compte en 2019 que quatre communes (Niort, [[Chauray]], [[Aiffres]] et [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]]) pour {{nombre|73393|habitants}} ({{nombre|82300|habitants}} en intégrant les communes proches de [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]], [[Échiré]], [[Saint-Gelais]] et [[Sciecq]]).

Les communes périphériques de Niort connaissent, quant à elles depuis trente ans, une expansion démographique dynamique et continue.

Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu cette croissance démographique, importante pour certaines d’entre elles. Les villages ruraux de la région connaissent dès lors un important phénomène de [[Périurbanisation|rurbanisation]], principalement sur un axe allant du sud-ouest de Niort en direction de [[La Rochelle]]  (depuis [[Mauzé-sur-le-Mignon]], [[Frontenay-Rohan-Rohan]], [[Saint-Symphorien (Deux-Sèvres)|Saint-Symphorien]], [[Prahecq]], [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]], [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]], [[Aiffres]]) au nord-est en direction de [[Poitiers]] ([[Échiré]], [[Chauray]], [[Saint-Gelais]], [[Vouillé (Deux-Sèvres)|Vouillé]], [[Aigondigné]], [[La Crèche]], jusqu'à [[Saint-Maixent-l'École]] et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de {{nombre|2000 à 7250 habitants}}, suit principalement l'autoroute [[Autoroute A10 (France)|A10]] et ses échangeurs.

Ainsi, en prenant en compte la notion d'[[Aire urbaine|aire]] d’attraction  telle que définie par l’INSEE en 2020, plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est le pôle d'une [[Aire d'attraction d'une ville|aire d’attraction]] qui comprend {{nobr|91 communes}} réparties sur les [[Deux-Sèvres]], la [[Vendée (département)|Vendée]] (sept communes) et la [[Charente-Maritime]] (deux communes) et qui totalise {{nombre|178156|habitants}} (2019)<ref name=":1" />.

La [[communauté d'agglomération du Niortais]] quant à elle compte {{unité|120733|habitants}} en 2017<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Communauté d'Agglomération du Niortais-service |nom=communication |titre=Les 40 communes |url=https://www.niortagglo.fr/fr/lagglo/les-40-communes/index.html |site=niortagglo.fr |date=2019-09-24 |consulté le=2020-07-20}}.</ref>.

=== Enseignement ===
La ville compte dix-neuf groupes scolaires publics et six établissements privés d'[[enseignement primaire]], ainsi que neuf [[collège]]s et sept [[lycée en France|lycées]] dont un consacré à l'horticulture, le lycée Gaston-Chaissac.

Si le Pôle universitaire niortais (PUN), antenne locale de l’[[Université de Poitiers]], est le site le plus important en nombre d’étudiants accueillis, on compte aussi une trentaine de BTS préparés dans des lycées ou les [[Chambre consulaire|chambres consulaires]] et plusieurs formations, fruits de partenariats avec différentes structures délocalisées comme le CNAM, [[Excelia Group|Excelia Group Sup de Co]], l’[[Union des industries et métiers de la métallurgie|UIMM]] (Union de l’industrie et des métiers de la  métallurgie) ou l’[[université de La Rochelle]].

=== Manifestations culturelles et festivités ===

* Les Jeudis Niortais, des concerts gratuits tous les jeudis soir de juillet et d'août, en plein-air, sur les pelouses du Moulin du Roc, en bord de [[Sèvre Niortaise]] ;
* Le Très grand Conseil mondial des clowns : festival consacré aux clowns du monde entier organisé en biennale, les années impaires<ref>[https://www.festival-mondial-clown.com/ Le Très grand Conseil mondial des clowns]</ref>.

=== Sports ===
==== Équipements sportifs de la ville ====
* Patinoire (rénovée en 2008)<ref>[http://patinoire.vivre-a-niort.com Site de la patinoire de Niort].</ref> ;
* Stade René-Gaillard à l'ouest ; stade d'entraînement de football pour les [[chamois niortais football club|Chamois niortais]] ;
* Stade Espinassou (stade de [[rugby à XV|rugby]]) stade d'entrainement de rugby pour le stade niortais ;
* Terrain de [[Bicycle motocross|bicross]]<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/services-publics/les-equipements/equipements-sportifs/index.html ''Les équipements sportifs''], sur ''vivre-a-niort.com'', consulté le {{date-|18 avril 2009}}.</ref>.
En 2007, la ville a lancé la réalisation d'un pôle des Sports dénommé L'Acclameur. Depuis 2012, sur un site de {{nobr|122 hectares}} le long de l'avenue de Limoges, ce pôle a intégré de nouveaux équipements sportifs (halle des sports, Salle d'armes d'Escrime, Tatami pour les arts martiaux, centre de développement du sport, mur d'escalade ainsi que des équipements de loisirs). La réalisation d'un stade de {{nombre|12000|places}} extensible à {{formatnum:20000}} fait débat, notamment sur son financement. Après l'idée de halles des sports, Geneviève Gaillard a lancé le projet réaménagement de la salle pour devenir une salle de spectacle digne de ce nom.
* Golf Club de Niort. Situé au sud de la ville, très proche du centre (zone artisanale de Saint-Florent). Le golf a été inauguré en 1984. Doté d'un parcours dix-huit trous (architecte Robert Berthet) et d'un ''pitch and putt'' six trous. L'équipe 1 Messieurs évolue en deuxième division nationale. Le Grand Prix de Niort, se déroule chaque année au mois d'octobre.
* Hippodrome de Romagné.

==== Clubs sportifs ====
* [[Athlétisme]] : le Stade niortais athlétisme, club deux fois organisateur des [[Championnats de France d'athlétisme]] élite (1999 et 2007) et deux fois du championnat de France junior<ref>[http://sna.athle.com/asp.net/espaces.home/home.aspx Stade Niortais Athlétisme]</ref> (2004 et 2010)
* [[Aviation]] :
** Aéroclub de Niort, formation vol moteur, vol à voile, préparation aux brevets de pilotes.
** Aéroclub des Deux-Sèvres<ref>[http://www.aeroclubdesdeuxsevres.org/ Aéroclub des deux-sèvres]</ref>, formation vol moteur et vol à voile
* [[aviron (sport)|Aviron]] : le Niort aviron club<ref>[http://www.niortavironclub.fr Site du Niort aviron club]</ref> 
* [[Baseball]] : le Baseball club niortais « Dragons<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000175 Baseball club niortais]</ref> » 
* [[Basket-ball]] : l'AS Niort basket-ball 
*[[Canoë-kayak]] : Canoë kayak Niortais, organisateur du Rallye du Marais depuis 1975 
* [[Sport hippique|Équitation]] : le Club hippique niortais<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000223 Club Hippique Niortais]</ref> 
* [[Escalade]] : Vertiges, club labellisé par la [[Fédération française de la montagne et de l'escalade|fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME)]] 
* [[Escrime]]: 
**Cercle d'Escrime Du Guesclin de Niort à la salle d'armes de l'Acclameur ; Pratique sportive et loisir des 3 armes, [[Épée (escrime)|épée]], [[fleuret]] et [[Sabre (escrime)|sabre]]
***Section d'[[escrime artistique]] et de [[Sabre laser|Sabre Laser.]] 
* [[Football]] : les [[Chamois niortais Football Club|Chamois niortais]], évoluant en [[Championnat de France de football de National|National]];
* [[Football américain]] : AFUNG Association Foot US Gladiators stade Grand croix 
*[[Football gaélique]] : Gaelic Football Club Niort (Niort Gaels) 
* [[Golf]] : Golf Club de Romagné ouvert toute l'année 
* [[Handball]] : Niort HB Souchéen 
* [[Hockey sur glace]] : le [[Niort Hockey Club|Niort hockey club]]<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000394 Niort Hockey Club]</ref> organise le Trophée Jacky Braud (24h non-stop de hockey) 
* et en [[arts martiaux]] :Judo : le Judo club niortais<ref>[http://www.judoclubniortais.org/ Site du Judo Club Niortais]</ref>, où l'on pratique le judo et le ju-jitsu, et dont l'équipe sénior filles est dans l'élite {{1re|division}} en 2014 et 2016. {{7e}}<sup>s</sup> au championnat de France par équipe juniors 2015, {{7e}} au championnat de France par équipe cadet 2011, un champion de France junior 2012 et qualifié au championnat du monde junior 2011 et un {{3e}} en cadet qui a participé au [[Festival olympique de la jeunesse européenne 2011]].
* [[Karting]] : 
**Karting 79 - Pôle de pilotage sports mécaniques<ref name="karting79">[http://www.karting79.com Karting.79 est situé à Chauray aux portes de Niort (79) et du marais Poitevin.], sur le site karting79.com</ref> 
**Karting à [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]] (speed fun) 
* en [[arts martiaux]] : [[Kendō]] et [[Iaidō|Iaido]] : le Kendō-Iaidō Club Niortais<ref>[http://www.kendo-niort.com/ Site du Kendō-Iaidō Club Niortais]</ref> 
* [[Natation]] : le Cercle des nageurs niortais (CNN) 
*[[Parachutisme]] : Envol Niort Parachutisme (club de parachutisme sportif créé le {{date-|24 juin 1954}}) 
* [[Apnée (sport)|Plongée]] : APNEE, club de plongée sous marine<ref>[http://www.plongee79.com A.P.N.E.E]</ref> 
* [[Patins à roulettes|Roller]] : le Roller club niortais<ref>[http://www.rollerniortais.com Roller club niortais - Deux-Sevres - Accueil]</ref> et le Roller hockey niortais<ref>[http://www.rhn.fr.tc rhn.fr.tc]</ref> 
* [[Rugby à XV]] : 
**[[Stade niortais rugby]] qui joue en [[Championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale|Fédérale 1]] (saison 2009/2010)
**CRAN qui joue en deuxième série régionale (saison 2015/2016) ;
*[[Sport électronique|Sport électronique (e-sport)]] : les Dragons Niortais - Esport, association de joueurs et d'acteurs de la discipline visant à promouvoir l'esport par différents moyens comme l'événementiel, la participation aux tournois ou encore la prévention à l'addiction aux jeux-vidéo 
* en [[arts martiaux]] : [[Taekwondo]] : 
**Taekwondo Club Niortais<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Taekwondo Club Niortais |url=http://www.taekwondoclubniortais.fr/ |site=taekwondoclubniortais.fr |consulté le=2020-12-23}}.</ref>
**École Niortaise de Taekwondo<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Ecole Niortaise de Taekwondo |url=https://www.taekwondoniortprahecq.com/ |site=taekwondoniortprahecq.com |consulté le=2020-12-23}}.</ref>
**Sojjok Kwan<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Sojjok Kwan Taekwondo Niort – Baptista Dojang Taekwondo |url=http://www.sojjokkwan.com/ |consulté le=2021-06-19}}.</ref>
* [[Triathlon]] : SNT (Stade Niortais Triathlon) 
* [[Ultimate (sport)|Ultimate frisbee]] : le Niort Ultimate Club ( NUC)<ref>[http://association.vivre-a-niort.com/Afficher.php?asso=000541 Niort Ultimate Club]</ref>{{,}}<ref>[http://www.niort-ultimate-club.com]</ref> est un club affilié à la FFDF ([[Fédération flying disc France|Fédération française de flying disc]])<ref>[http://www.ffdf.fr]</ref>
* [[Volley-ball]] : 
**Niort Volley Ball (NVB) 
**Volley Ball Pexinois Niort (VBPN)
*[[Water-polo|Water-Polo]] : le Cercle des nageurs niortais ([https://cnniort.fr/ CNN])

=== Vie associative ===
* CNPA : Comité niortais pour la promotion de la vie associative
* La [[Jeune Chambre économique française|Jeune Chambre économique]] de Niort et sa région.

=== Médias ===
==== Presse locale ====
Les deux quotidiens régionaux [[Le Courrier de l'Ouest]] et [[La Nouvelle République du Centre-Ouest]] ont chacun une édition deux-sévrienne avec des pages niortaises.
{{…}}
==== Télévision ====
[[France 3 Poitou-Charentes]], antenne locale de la chaîne régionale publique [[France 3 Nouvelle-Aquitaine]] peut être reçue à Niort via les sites [[TDF]] de la Brousse à [[Maisonnay]] et de l'Usine des Eaux, rue du Vivier à Niort (émetteur de confort pour la TNT dans Niort intra-muros et de la plupart des radios nationales présentes à Niort). Elle dispose d'un bureau d'information de proximité, rue Charles Darwin.

==== Radios locales ====
Les radios associatives ([[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie A]]) :
* [[Radios chrétiennes francophones|RCF Poitou]] sur 89.3 FM, il s'agit de la radio locale chrétienne basée à [[Poitiers]]. Elle adhère au réseau [[Radios chrétiennes francophones|RCF]] ;
* Radio D4B sur 101.4 FM. Cette radio associative provient de [[Melle (Deux-Sèvres)|Melle]] mais possède un studio niortais avec l'aide de la CAMJI.

Les radios commerciales ([[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie B]]) :
* [[Alouette (radio)|Alouette]] sur 91.6 FM. Il s'agit d'une radio inter-régionale dont les studios se trouvent en [[Vendée (département)|Vendée]], aux [[Les Herbiers|Herbiers]]. Elle bénéficie d'une large couverture allant d'une partie de la [[Bretagne]] au [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]] ;
* [[Forum (radio)|Forum]] sur 92.1 FM. Cette radio régionale, situé à [[Orléans]] et appartenant au groupe [[Groupe 1981|1981]], émet des [[Pays de la Loire]] au [[Centre-Val de Loire|Centre]] ;
* Collines la radio, sur 104.2 FM. C'est la radio commerciale des [[Deux-Sèvres]] qui est arrivée à Niort en 2011 pour remplacer [[Radio Classique]]. Elle est basée à [[Cerizay]] et retransmet notamment les matchs des [[Chamois niortais]].

Les radios nationales avec décrochages locaux ([[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie C]]) :
* [[RTL2|RTL2 Niort]] sur 87.6 FM. Elle commence à émettre en 1998 ;
* [[NRJ|NRJ Niort]] sur 100.4 FM. La station est arrivée à Niort en 1991.

Les radios nationales sans décrochages locaux ([[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie D]]) :
* [[Fun Radio]] sur 93.4 FM ;
* [[Nostalgie (France)|Nostalgie]] sur 95.0 FM ;
* [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio]] sur 95.6 FM. Elle proposait un décrochage local sur Niort et [[Saint-Maixent-l'École]] avant de fermer ses studios, faute de rentabilité ;
* [[Skyrock]] sur 98.2 FM ;
*[[M Radio]] sur 102.5 FM ;
* [[Rire et Chansons]] sur 103.2 FM ;
* [[RFM]] sur 103.7 FM.

Les radios généralistes ([[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie E]]) :
* [[RTL]] sur 106.0 FM ;
* [[Europe 1]] sur 106.8 FM ;
* [[RMC]] sur 105.1 FM.

Les radios publiques entendues à Niort :
* [[France Inter]] sur 99.4 FM ;
* [[France Musique]] sur 91.1 FM ;
* [[France Culture]] sur 96.4 FM ;
* [[France Info]] sur 105.5 FM ;
* [[France Bleu Poitou]], radio locale publique émettant depuis [[Poitiers]], sur 101.0 FM.

== Économie ==
Longtemps important centre de [[chamoisage|chamoiserie]] (en témoigne le nom du club de football « [[Chamois niortais football club|Chamois niortais FC]] »), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers.

Le secteur des services y emploie {{unité|28000|salariés}}.

=== Les mutuelles d'assurances ===
[[Fichier:Maif 2.jpg|vignette|Le siège social de la MAIF à Noron.]]
Niort est l'une des places fortes de l'[[économie sociale]] française, et en particulier considérée depuis les années 1970 comme « la capitale des [[Mutualisme (économie)|mutuelles]] d'[[assurance]]s ». La ville abrite en effet le siège social de nombreuses mutuelles, ou de sociétés liées à ce secteur économique :
* la [[Mutuelle d'assurance des instituteurs de France|MAIF]] fondée en 1934 à [[Fontenay-le-Comte]], et dont le siège social est déplacé à Niort dès l'année suivante : Mutuelle d’assurance des instituteurs de France et ses filiales, notamment MAIF Vie(assurance-vie) ;
* la [[Mutuelle d'assurance des artisans de France|MAAF]], première mutuelle fondée à Niort, en 1950 : Mutuelle d'assurance des artisans de France et ses filiales MAAF Vie, MAAF Santé, NEXX Assurances (assurance directe), Novea Assurances dont les sièges nationaux sont à [[Chauray]] aux portes de Niort. Le Groupe MAAF est par ailleurs membre fondateur de [[Covéa]] (SGAM : [[Société de groupe d’assurance mutuelle]]), structure permettant de renforcer les synergies entre les mutuelles la composant (MAAF-MMA en 2003, rejoints par GMF-Azur en 2005, Azur ayant depuis fusionné avec MMA). Covéa est devenu le premier assureur dommages de France avec 16 % de parts de marché ;
* la [[Mutuelle assurance des commerçants et industriels de France et des cadres et des salariés de l'industrie et du commerce|MACIF]] fondée à Niort en 1960 : Mutuelle d'assurance des commerçants et industriels de France et ses filiales Mutavie, Macif Mutualité, MACIF Gestion, MACIFilia dont les sièges sociaux sont situés à Niort ou en périphérie. Le groupe est en 2009 le premier assureur auto de France ;
* la [[Société mutuelle d'assurance des collectivités locales|SMACL]] fondée à Niort en 1974 : Société mutuelle d’assurance des collectivités locales, premier assureur des collectivités locales et des élus en France, elle est également l'assureur des associations ;
*[[Inter mutuelles assistance|Inter Mutuelles Assistance]] (IMA) fondée à Niort en 1981, premier acteur européen de l'assistance (aux personnes, aux véhicules…) avec quelque cinquante millions de bénéficiaires ;
* la caisse régionale de [[Groupama]], Groupama Centre Atlantique (GCA), qui rayonne sur dix départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne) ; Groupama a par ailleurs implanté au 50 rue du 14 Juillet à Niort l'un de ses principaux centres informatiques (Groupama Supports et Services) ;
* [[Développement d'applications sur réseaux à valeur ajoutée|Darva]], société spécialisée dans les échanges entre les systèmes informatiques des assureurs et ceux de leurs partenaires.

[[Fichier:Maaf 1.jpg|vignette|Le siège social de la MAAF à Chauray.]]
Premiers employeurs privés de la ville (environ {{nombre|6000|salariés}}), les mutuelles d'assurances étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels…

Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux notamment bancaires.

Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la banque, et la gestion d'actifs.

Aujourd'hui encore, les mutuelles niortaises continuent de se développer sur le territoire de la commune et en périphérie, à l'image de la [[Mutuelle assurance des commerçants et industriels de France et des cadres et des salariés de l'industrie et du commerce|MACIF]] qui étend son siège social le long de l'avenue de La Rochelle et installe certaines nouvelles activités à [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]] ou de la MAAF à [[Chauray]].

De nouvelles mutuelles implantent aussi des centres de gestion sur l'agglomération niortaise ([[Territoria Mutuelle]], Couleurs Mutuelles...).

Dans le cadre de Niort Tech, écosystème numérique consacré à l’assurance de demain, l’accélérateur French Assurtech fédère quant à lui huit mutuelles d’assurance permettant de soutenir le développement de [[startups]] spécialisées.

Enfin, la ville abrite différentes  formations supérieures et universitaires spécialisées dans les métiers de l’assurance et de la gestion des risques.

=== Banque ===
Niort est également le siège de :
* la Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique, banque régionale membre du groupe [[Banque populaire]], issue de la fusion en 2003 de la Banque populaire du Centre (dont le siège était à [[Limoges]]) et de la Banque populaire Centre Atlantique implantée à Niort, puis de la banque Populaire du Sud-Ouest, dont l'autre siège est situé à [[Bordeaux]]. Cette banque rayonne depuis le {{date-|8 novembre 2011}} sur onze départements répartis sur 3 régions (Limousin, Poitou-Charentes et Aquitaine) ;
* Socram Banque, société de crédit à la consommation diffusant ses produits au travers des réseaux des mutuelles partenaires ({{unité|295000 crédits}} en cours pour un encours de {{nobr|1,7 milliard}} d'euros) ;
* C2C Financements, société de crédit à la consommation.
La ville abrite également le pôle Professionnel et Banque Privée du [[Crédit agricole de Charente-Maritime Deux-Sèvres|Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres]], ainsi qu'un tiers des collaborateurs de [[Floa Bank|Floa Bank (ex Banque Casino)]].

=== Services ===
Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités :
* courtage d'assurances ;
* courtage en travaux et assistance à maîtrise d'ouvrage ([[IlliCO travaux]], marque du groupe [[Hexaom]]) ;
* audit et expertise comptable ;
* services informatiques ;
* activités de gestion des risques (le CEPR (Centre européen de prévention des risques - rebaptisé [[Calyxis]]) basé à Niort est un observatoire et un centre d'études pour les mutuelles).

Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron.

=== Pôle commercial ===
La ville est depuis longtemps un important pôle commercial. Ainsi la foire-exposition annuelle, survivance des foires médiévales, se tient à la fin de la première semaine de mai et attire toujours plus de {{unité|100000|visiteurs}}, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest et la {{20e}} de France.

L'offre commerciale s'articule autour du centre-ville - devenu piétonnier en {{date-|juin 2009}}, et ayant fait l'objet d'une vaste réhabilitation en 2012, allant de la transformation de la place de la Brèche en un espace engazonné et arboré, jusqu'aux bords de Sèvre en passant par l'esplanade du Donjon, et la place du Temple - mais surtout de vastes zones commerciales en périphérie de la ville (Mendès-France 1, Mendès-France 2, Niort-Est et La Mude). Ces zones organisées autour d'hypermarchés (trois sur l'agglomération) ou de gros supermarchés, sont occupées par de nombreuses moyennes surfaces spécialisées ([[Kiabi]], [[Hennes & Mauritz|H&M]], [[Decathlon (entreprise)|Decathlon]], [[Castorama]], [[Darty]], [[C&A]], [[Saint-Maclou (enseigne)|Saint-Maclou]], [[Conforama]]…) ainsi que par des restaurants de chaîne ([[Quick (restauration)|Quick]], [[Hippopotamus (restaurant)|Hippopotamus]], [[Pizza Del Arte|Pizza del Arte]], [[McDonald's]]…). Une nouvelle zone commerciale, Terre de sports, voit le jour au sud-est de la ville le long de l'avenue de Limoges, à proximité de la salle des sports et des spectacles l'Acclameur, avec notamment les magasins [[Decathlon (entreprise)|Decathlon]], [[Leroy Merlin]], [[Gifi]]...

=== Pôle vente par correspondance (VPC) ===
L'agglomération niortaise a, depuis la création de la [[CAMIF]] en 1947 par la [[Mutuelle d'assurance des instituteurs de France|MAIF]], toujours abrité des entreprises liées à la vente à distance.

La CAMIF était pendant un moment la troisième société de [[vente par correspondance]] en [[France]] après [[La Redoute (entreprise)|La Redoute]] et [[3 Suisses]] et employait {{nombre|1400|personnes}}. Mise en liquidation judiciaire fin 2008<ref>{{Article|auteur1=Laure Cailloce|titre=la camif...|périodique=lsa conso|date=28 octobre 2008|lire en ligne=|pages=}}</ref>, le tribunal de commerce de Niort a validé en 2009 la reprise de CAMIF Collectivités par [[Manutan]], un groupe spécialisé dans la vente à distance de petits équipements industriels et de bureau. Le même jour, a été annoncée la reprise de CAMIF Particuliers par un groupement rassemblant Matelsom, [[Geodis]] (logisticien) et [[Teleperformance]] (leader mondial des centres d'appels).

Teleperformance et Geodis ont chacun ouvert une agence à Niort spécialisée dans la vente à distance. [[Camif Habitat]] a aussi maintenu son siège.

=== Logistique ===
L'agglomération de Niort {{refnec|est devenue un centre logistique de premier ordre du fait de sa localisation}}, des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par cinq échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83) et ferroviaires l'environnant ([[gare de Niort|gare]] et gare de triage), mais aussi grâce à la présence historique d'activités de [[vente par correspondance]].

La ville profite aussi de la proximité du port de [[La Rochelle]].

L'agglomération {{refnec|s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique}}.

Sur l'ancien site ferroviaire de Saint Florent, Niort Terminal, une plateforme multimodale de transport rail-route a été mise en service en 2015. Sur {{unité|300 ha}}, elle peut accueillir des trains de {{nobr|750 mètres}} de long. Niort Terminal est conçu comme un point de concentration destiné à assembler et distribuer les [[conteneur]]s qui y arrivent et en partent, par le rail ou par la route. Ce projet implique la [[Communauté d'agglomération du Niortais]], la [[Communauté de communes Haut Val de Sèvre|Communauté de communes du Haut Val de Sèvre]] et la CCI 79, réunies au sein du syndicat mixte ouvert Niort Terminal. Néanmoins, à l'arrêt depuis plusieurs années, le site est finalement vendu en 2023<ref>{{Lien web |auteur=Baptiste Decharme |titre=Après plusieurs années en sommeil, le site Niort Terminal de Saint-Florent bientôt vendu |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/apres-plusieurs-annees-en-sommeil-le-site-niort-terminal-de-saint-florent-bientot-vendu |site=La Nouvelle République |date=19 octobre 2023 |consulté le=29 décembre 2023}}</ref>. 

À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de [[La Crèche]], le centre routier et logistique  Atlansèvre, est un espace économique de {{nobr|450 hectares}} qui compte plus d'une centaine d'entreprises réparties sur les différentes zones, des terrains d'activités viabilisés et des services<ref>[http://www.atlansevre.fr/spip.php?lang=fr Découvrez l’application Atlansèvre], sur le site ''atlansevre.fr''.</ref>{{Refins}}.

=== Industries ===
Enfin, le tissu économique niortais est diversifié, avec quelques entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent [[sous-traitance|sous-traitantes]] de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique ([[Safran (entreprise)|Safran]], {{Lien|trad=Esterline|fr=Esterline|texte=Leach International}}), la chimie (Kraton Chemical, Christol Grease, Quaron), l'exploitation et la transformation du bois ([[Groupe Rougier (bois)|Groupe Rougier]], propriétaire d'exploitations forestières et de sites de production en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire (TECNAL, Pierre Guerin), les équipements électriques, et l'électronique.

Il faut noter que Niort fut une des capitales françaises de l'automobile au début du {{XXe siècle}} avec les [[Automobiles Barré]] dont les usines de production étaient situées à proximité de la Place de la Brèche.

=== Grandes entreprises ===
Niort compte trente-cinq entreprises<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com|url=https://www.verif.com/liste-entreprises/search=v/1/ca/d/|site=verif.com|consulté le=2018-10-19}}.</ref> réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires.

=== Revenu médian ===
Les Niortais ont un revenu médian annuel d'environ {{unité|19791|€}} et légèrement supérieur à celui du pays ({{unité|19785|€}})<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Données fiscales et impôts pour Niort {{!}} Le Monde.fr|url=https://www.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/deux-sevres,79/niort,79191/fiscalite/|site=Le Monde.fr|consulté le=2018-10-19}}.</ref>.

=== Autres informations ===
Le principal employeur de la ville et du département des [[Deux-Sèvres]] est le centre hospitalier ({{unité|2884|salariés}} en 2009). La plus importante clinique privée de la région [[Poitou-Charentes]] est également située à Niort (polyclinique Inkermann).

Niort abrite le CLUSIR (Club Sécurité de l'Information Régional) Poitou-Charentes - Association de promotion de la sécurité de l'information en région Poitou-Charentes.

Enfin, Niort est le siège de la [[Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres]]. La ville est desservie par un aérodrome : l'[[Aérodrome de Niort - Marais Poitevin|aérodrome Niort - Marais Poitevin]].

En 2012, la ville de Niort soutient publiquement le [[Raoni Metuktire|chef Raoni]] dans son combat contre le [[barrage de Belo Monte]]<ref>{{lien web |titre=Niort soutient la cause du chef Raoni |url=http://www.vivre-a-niort.com/fr/actualites/dernieres-infos/3367/index.html |site=niort.com |consulté le=07-08-2020|brisé le = 2023-11-27}}.</ref>.

== Culture locale et patrimoine ==
=== Monuments et lieux touristiques ===
[[Fichier:Donjon de Niort Face nord-ouest en soirée (juin 2023).JPG|vignette|Le [[donjon de Niort]].]]
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Niort}}
==== Le donjon ====
{{Article détaillé|Donjon de Niort}}
Au bord de la [[Sèvre Niortaise]], se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Il formait le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait {{unité|700|m}} de long.

C'est [[Henri II d'Angleterre|Henri II Plantagenêt]] qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, [[Aliénor d'Aquitaine]], lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du {{s|XII}} le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des [[jardin]]s et une place d'arme sur laquelle il y avait la [[collégiale]] Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]]. Plus tard le château servira de [[prison]].
[[Fichier:Vue niort depuis donjon 4.jpg|vignette|La Sèvre, les Halles, le centre ancien de Niort et l'[[Église Saint-André de Niort|église Saint-André]].]]
Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure {{nobr|28 mètres}} de hauteur, le donjon nord {{nobr|23 mètres}}. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère.

À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de seize mètres étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au {{s-|XV}}, que fut élevé le corps de bâtiment central.

Le donjon est classé monument historique depuis 1840.

En 1896, le donjon trouve finalement sa vocation contemporaine : il devient un musée géré par la [[Communauté d'agglomération du Niortais|CAN]]. Depuis la terrasse on a une très belle vue sur la ville et sur la [[Sèvre Niortaise|Sèvre]].

==== Le pilori<ref>[http://www.wiki-niort.fr/Pilori_(Ancien_Hôtel_de_ville_de_Niort)  Ancien Hôtel de ville : le Pilori]</ref> ====
{{article détaillé|Ancien hôtel de ville de Niort}}
[[Fichier:Niort Pilori.JPG|vignette|Le pilori de Niort.]]
Le pilori est l'ancien [[hôtel de ville]], précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au {{s|XVI}} par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du [[beffroi]] date du {{s|XVII}}. Après avoir abrité un temps une [[librairie]], il est aujourd'hui destiné aux [[exposition artistique|expositions]] temporaires.

De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles.

À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin {{s-|XIV}}) avec deux sauvages cantonnant une tour.

Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le pilori est classé monument historique. Il a abrité une librairie avant de retrouver aujourd'hui sa fonction d'espace d'expositions artistiques.

==== Édifices religieux ====
[[Fichier:Niort eglise notre dame.jpg|vignette|284x284px|La flèche de l'église Notre-Dame]]

* L’[[Église Notre-Dame de Niort|église Notre-Dame]], parvis Notre-Dame, de [[architecture gothique|style gothique]] flamboyant, remonte au {{s-|XIV|e}} mais doit en bonne partie son aspect actuel aux {{s2-|XV|e|XVI|e}}. Ancienne [[église (édifice)|église]] [[architecture romane|romane]], son plan présente une nef centrale, assez large, cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles. L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du gothique angevin ou "Plantagenêt". Elle possède un [[clocher]] à flèche [[cône (géométrie)|conique]] de {{unité|75|mètres}}. L'entrée principale du côté nord, s'orne d'un remarquable portail du {{s-|XVI|e}}, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L'architecte Maturin Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. C'est en 1771 que le maître autel fut transféré à l'ouest et que l'on désorienta ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de l'important vitrail ({{s mini-|XVI|e}} - {{s mini-|XVII|e}} siècle) éclairant la nef et dont le thème est l'Arbre de Jessé (restauré). Côté sud, on remarquera dans la première chapelle, les tombeaux de marbre ({{s mini-|XVII|e}} s.) de la famille des Baudéan-Parabère<ref name="Inscriptions Niort">[http://cluaran.free.fr/mb/bib/niort.html Inscriptions Niort]</ref>, ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau<ref name="Inscriptions Niort" /> ({{s-|XVII|e}}). A gauche de l'autel, se trouvent des fonts baptismaux avec la cuve qui servit au baptême de Françoise d'Aubigné, future Mme de Maintenon. Plus loin deux importants tableaux peints par Lattainville ({{s-|XVIII|e}}). À l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau de Bernard d'Agesci (1810). La chaire de style néo-gothique (1877) repose sur le sol et n'est pas scellée à un mur ou pilier Le chemin de croix, en chêne sculpté, épouse la forme circulaire des colonnes. Présence de tapisseries d'Aubusson ({{s-|XVIII|e}}). Sa flèche est la plus haute du département, s'élevant à {{unité|76|m}}.
* L’[[église Saint-André de Niort|église Saint-André]], rue Saint-André, de l'important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l'époque gothique, puis sous la Renaissance, l'édifice fut ruiné par les protestants en 1588. Après une première restauration, l'église fut reconstruite et agrandie en 1685. Elle servit de magasin de fourrages pendant les [[Guerre de Vendée|guerres de Vendée]], date à laquelle fut prolongée vers la place Chanzy, la rue Saint-André, qui, traversant le cimetière paroissial qui entourait l'église, permettait l'accès direct à la caserne de cavalerie. L'édifice actuel, élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais [[Pierre-Théophile Segretain]], est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du {{s-|XIII|e}}. À l'intérieur vers le [[chevet]], du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. À remarquer un ''Christ en croix'', peinture du {{s-|XVIII|e}} par Lattinville, un ''Christ en bois'' du {{s-|XVIII|e}}, ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du {{s-|XVII|e}}. Les [[Vitrail|vitraux]] de la fin du {{s-|XIX|e}} sont également à distinguer. L'église est dans un état fort dégradé.
* L'[[église Saint-Étienne-du-Port de Niort]], rue Gambetta, du {{XIXe siècle}}, édifice néogothique composée d'une seule nef, ainsi que d'un déambulatoire.
[[Fichier:Niort eglise sthilaire.jpg|vignette|250px|L'église Saint-Hilaire, inscrite aux [[Monuments historiques]].]]
* L'[[église Saint-Hilaire de Niort|église Saint-Hilaire]], rue du {{date-|14 Juillet}}, 1862-1866, de l'architecte niortais Segretain (auteur de la gare, de l'église Saint-André, de la chapelle du collège Saint-Hilaire notamment).
* L'[[Église Saint-Florent de Niort|église Saint-Florent]] rue Camille Desmoulins, dont les parties les plus anciennes remontent au {{XIe siècle}}. Des [[bas-relief]]s remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs. L'édifice est orné d'un [[clocher]]-[[Porche (architecture)|porche]] dont les deux baies abritent chacune une cloche.
* L’[[Église Sainte-Pezenne de Niort|église Sainte-Pezenne]], rue Centrale. Cette église du début du {{XIIe siècle}} est la plus ancienne de Niort, et conserve de l'époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher-porche roman est un type rare dans la région.
* L’église Saint-Jean-Baptiste, rue Laurent Bonnevay, église moderne en forme de hangar ressemblant à une tente.
* L’[[Église Saint-Maixent de Souché (Niort)|église Saint-Maixent]], rue Sableau au Souché.
* L’église Saint-Pierre et Paul, rue du {{date-|8 Mai 1945}}.
* L’ancienne abbaye de la Roussille ou de [http://www.diocese-poitiers.com.fr/patrimoine-culture-et-foi/presentation-des-eglises/eglises-des-deux-sevres/de-j-a-p/niort-sainte-marie-madeleine-de-saint-liguaire Saint-Liguaire], propriété privée située impasse de l'Abbaye : salle capitulaire et crypte
* Le [[Chapelle Saint-Martin de Niort|prieuré Saint-Martin]], rue Roselia Rousseil, du {{s-|XII|e}}, dont la chapelle a été rénovée et à  laquelle est adjointe une école, le tout dépendant de la Fraternité de la Transfiguration de Marigny (mouvement traditionaliste)
* La chapelle du petit collège Saint-Hilaire (désaffectée), rue Basse, (architecte : Segretain, vitraux : Gouffault)<ref>.V. Inventaire général du patrimoine culturel, IA79002351, versement du 24 septembre 2004</ref>, cet édifice est actuellement fermé. Rachetée par la ville en 2018, elle devrait devenir un lieu culturel<ref>[https://niort.maville.com/actu/actudet_-niort.-la-vieille-chapelle-deviendra-un-sacre-lieu-culturel_53158-3545752_actu.Htm La chapelle deviendra un lieu culturel]</ref>.
* La chapelle du collège Fontanes, rue Paul-François-Proust
* La chapelle du Saint-Esprit (hôpital), rue Jean-Jaurès
* La chapelle (Medef), rue du Petit-Banc Ce fut la chapelle de l'Institution Notre Dame.
* L'ancienne chapelle de l'ancienne maison des [[petites sœurs des pauvres]] (résidence Angélique), rue de la Burgonce, est devenue le grand salon de la maison de retraite de la résidence l'Angélique.
* La chapelle de l'Immaculée-Conception, avenue de Paris, chapelle de la congrégation des Sœurs de l'Immaculée-Conception de Niort, fondée par le R.P. François-Donatien Pécot (1815-1883)<ref>[https://www.incarnationweb.org/ Site officiel]</ref>. Elles ont été absorbées par les [[Ursulines de Jésus]] en 2016.
* L'ancienne chapelle des Carmélites, 157 avenue de Strasbourg, n'est plus lieu de culte depuis leur départ de Niort en 2009, pour un nouveau couvent plus petit à [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]], au sud de la ville. L'ancien [[Ordre du Carmel|carmel]]<ref>Les carmélites sont arrivées à Niort en 1648 et en construit leur premier monastère en 1675. Expulsées par la Révolution, elles reviennent à Niort en 1858 et y construisent un second carmel. Elles sont de nouveau expulsées par les lois anticongrégationnistes de la III{{e}} République en 1901, mais reviennent dans leur carmel en 1919. Elles quittent définitivement Niort en 2009, faute de vocations, leur couvent étant devenu trop grand. Elles font construire un petit couvent moderne à Bessines au sud de Niort et sont en 2020 huit religieuses âgées. Cf Alain Fauveau, ''Histoire du Carmel de Niort depuis 1648'', éd. Mémoires de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 2006.</ref> (construit en 1858) est devenu une résidence haut-de-gamme de quarante-quatre appartements, livrés en 2013, et la chapelle un loft de 250 m{{2}} sur quatre niveaux<ref>''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|La Nouvelle République]]'', [https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/spectaculaire-metamorphose-pour-l-ancien-monastere article du 18 mai 2013]</ref>, tandis que l'ancien parc devrait être construit avec une résidence pour personnes âgées.
* La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, rue du Treillot
* Le temple protestant, de l'[[Église protestante unie de France]], communion luthéro-réformée, place du Temple ; le premier est vendu en 1800 à la ville de Niort et l'église de l'ancien couvent des Cordeliers ({{s mini-|XIII|e}} s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte. L'édifice gothique, fortement endommagé pendant les guerres de religion, fut restauré sous [[Henri IV de France|Henri IV]] et au {{s-|XIX|e}}. La nef unique, à chevet plat, abrite une importante chaire agrémentée d'une sobre décoration de panneaux<ref>[http://huguenotsinfo.free.fr/temples/niort.htm Description]</ref>
* L’église évangélique baptiste, rue de l'Herse
* L’église évangélique assemblée de Dieu, rue Thomas-Portau
* Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Saint-Symphorien

[[Fichier:Halles de Niort.jpg|vignette|Les Halles de Niort]]

==== Les Halles ====
Les Halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de [[Victor Baltard|Baltard]] sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Au [[Moyen Âge]], on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France ».

==== Édifices militaires ====
[[Fichier:Niort-Quartier Du Guesclin01.jpg|vignette|200px|Quartier Du Guesclin.]]
* La caserne Du Guesclin, place Chanzy. Du nom de [[Bertrand Du Guesclin|Bertrand du Guesclin]], caserne de type [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] dont la construction fut commencée en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Bouteville, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais. La caserne se composait d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter {{nombre|720|hommes}} ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. Le quartier abrite 43 régiments de cavalerie qui se succèdent pendant {{nombre|160|ans}} (les régiments de l’Ancien Régime changeaient de garnison plusieurs fois par an). Le [[7e régiment de hussards|{{7e|régiment}} de hussards]] marqua la vie quotidienne des Niortais de 1892 à 1919. Les casernes abritèrent également la milice bourgeoise de Niort qui s'organisa dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par [[Louis XIII]] en régiment sous le titre de [[Régiment Royal-Niort]]. Le commandement de ce régiment appartenait au maire niortais qui se voyait attribuer le grade de colonel.
La caserne accueille maintenant  des salles d'enseignement louées par la communauté d'agglomération à diverses associations (partie donnant sur la place CHANZY) et par le conseil général des [[Deux-Sèvres]].

==== Édifices civils ====

* Place de la Brèche, ancien lieu de foire, vaste place qui était surplombée d'un [[jardin]] public orné de [[statue]]s auquel on accédait par un [[escalier]] monumental et dotée d'un parking de plus de {{nombre|1000|places}}. Elle a été transformée (2006-2013) pour créer un parking souterrain ({{nombre|530|places}}), un café, des kiosques, un complexe cinématographique de 12 salles (géré par le groupe [[Circuit Georges-Raymond|CGR]] ) et un vaste jardin public, Les jardins de la Brèche, remplaçant ainsi le parking de surface.
Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobile a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants.

Le nom de la place provient de la « brèche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dévolu aux importantes foires royales.
* Le fort Foucault, situé sur un îlot au milieu de la [[Sèvre Niortaise]], en contrebas du donjon.
Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au {{XIIe siècle}} en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours.

Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties.

C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique.

[[Auguste Tolbecque]] (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devint le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion.

Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes.

* La [[télégraphe Chappe|tour du télégraphe Chappe]], 22 rue du Vivier sur ancien moulin à vent<ref>[http://www.wiki-niort.fr/Moulin_à_vent_du_Vivier_(Ancien) Ancien moulin à vent du Vivier]</ref>. Située sur le terrain du service hospitalier "Les Terrasses" cette tour crénelée qui supportait le [[Sémaphore (communication)|sémaphore]] est en assez bon état de conservation malgré une absence de restauration.
*[[Fichier:Niort anciens bains Juin.jpg|vignette|250px|Les anciens bains juin.]]Les anciens bains juin, 28 rue Baugier. Ce très bel immeuble des premiers bains-douches niortais, construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre Niortaise, est particulièrement remarquable par sa partie antérieure en forme de tour qui abritait les machines. L'esthétique hispanisante de sa façade serait l'œuvre d'un architecte mexicain. L'établissement de bains cessa son activité dans les années cinquante pour devenir une maison d'habitation. Un projet de transformation en hôtel a été à l'étude. (propriété privée inscrite à l'Inventaire des Monuments historiques.) Ce projet qui aurait permis de remettre en état un très bel immeuble à l'emplacement unique ne verra pas le jour. Fin 2014 le projet de réhabilitation est lancé : {{nombre|8|logements}} (T2 et T3) seront aménagés par la Compagnie Immobilière de Restauration et le cabinet d'architecture Ixhos de Bordeaux ;
* La ferme de Chey, au lieu-dit Chey, était une métairie dépendant de l'abbaye de Saint-Liguaire. Un appui de fenêtre mouluré daterait de la fin du Moyen Âge et une porte à encadrement chanfreiné du {{XVIIIe siècle}} ;
* La prison [[panoptique]] du {{XIXe siècle}} ;
* La rue Ricard et ses dragons de bronze. Dans la principale rue commerçante de la ville se dressent deux dragons en bronze (quatre à l'origine, les deux derniers étant installés depuis 2012 rue du Temple) tout droit sortis de la Sèvre Niortaise. L’origine de ces dragons est tirée d’une légende qui raconte la victoire d’un chevalier ayant vaincu une de ces bêtes qui hantait le [[marais poitevin]] à la fin du {{s-|XII|e}}.
* Le lieu-dit [[La Roussille]], et son écluse.
Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton.
* Maisons anciennes :
** Le Logis d'Hercule. Cette taverne du {{XVIe siècle}} est célèbre pour avoir été le lieu où se serait déclaré le premier cas de la [[peste]] au {{XVIIe siècle}}. (Propriété privée) ;
** Au 30 rue Saint-Jean, il y a la maison ''dite'' du Gouverneur, qui date du {{XVe siècle}}. (Propriété privée) ;
** Au {{numéro}}3 de la rue Petit Saint-Jean se trouve l'hôtel d'Estissac élégante demeure [[Renaissance artistique|Renaissance]]. (Propriété privée) ;
** Au {{numéro}}5 de la rue du Pont se trouve l'hôtel de Chaumont, de la fin du {{s-|XV|e}}, maison natale de [[Madame de Maintenon|Françoise d'Aubigné]]. Prison royale depuis le milieu du {{XVIe siècle}} jusqu'au milieu du {{XIXe siècle}}. (Propriété privée) ;
** Au {{numéro}}55 de la rue Saint-Gelais, la maison de la Vierge : cette demeure à pans de bois du {{XVe siècle}}, actuellement presque en ruine, appartenait à une famille très connue. Elle tire son nom d'une statue de la Vierge située dans une niche de la façade. Une poutre en bois, dans la partie basse, lui donne un aspect encore plus remarquable. À l'intérieur, seul l'escalier est d'origine ;
** Au {{numéro}}63 de la rue Saint-Gelais, l'hôtel de la Roulière, construit en 1830 par l'architecte Pierre-Théophile Segretain pour le maire de Niort, Jean-Victor Chebrou de la Roulière ;
** Ancien hôtel de La Marcardière, 13 rue Jean-Jacques-Rousseau. Avec des colonnes jumelles ioniques, son portail, unique vestige de l'ancien hôtel de La Marcardière, est caractéristique du {{XVIIIe siècle}}. Il donne accès à une cour où se trouve un pavillon daté de 1878 et une maison d'habitation de la seconde moitié du {{XIXe siècle}}. (Propriété privée) ;
** 27 rue de la Juiverie, une maison ancienne et tour d'escalier de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance ;
** La villa d'Agescy dite ''la Maison Rose'', 50bis avenue Alsace-Lorraine, d'influence toscane aux murs recouverts d'un crépi rose, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
* Le vieux cimetière ou cimetière ancien :
** Famille d’Agesci : Bernard d’Agesci, peintre habile, y est enterré.
** Famille {{page h'|Clouzot}}, celle du cinéaste [[Henri-Georges Clouzot]] qui n'y est pas enterré.
** Famille Lasseron : L'architecte municipal de Niort, Georges Lasseron, y est enterré.
** Famille Main : L'industriel niortais, Thomas-Hippolyte Main, y est enterré.
** Famille [[Proust]] : L'ancien maire de Niort Paul-François Proust y est enterré.
** Famille Tolbecque : [[Auguste Tolbecque]] y est enterré
* Le [[cimetière naturel de Souché]].

=== Espaces verts ===
{{Article connexe|Liste des villes et villages fleuris des Deux-Sèvres}}
Dans son palmarès 2023, le [[Conseil national de villes et villages fleuris]] de France a attribué trois fleurs à la commune<ref>[https://www.villes-et-villages-fleuris.com/les-communes-labelisees Les communes labellisées], Site des villes et villages fleuris, consulté le {{date-|23 décembre 2023}}.</ref>. La commune compte {{unité|183|ha}} d'espaces verts publics et près de {{unité|150|ha}} d'espaces naturels<ref name=paysage>{{Article |langue=Français |auteur1=Yaël Haddad |titre=Niort. Rien que du naturel! |périodique=Paysage Actualités |numéro=370 |mois=juin |année=2014 |pages= |lire en ligne= |consulté le=11 août 2015 }}.</ref>.
* La Coulée Verte, de {{unité|15|ha}}, traverse la ville. C'est un périple composé de quais et de berges aménagés, de passerelles aux noms évocateurs (le pont des arts, les eaux vives…) permettant de passer d’une rive à l’autre, ou d'îlots en îlots. Aujourd'hui il est possible de relier le centre de Niort à [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]], première cité du [[marais poitevin]]<ref name=paysage/> ;
* Le chemin communal du {{IIIe|Millénaire}} ceinture la ville sur {{unité|53|km}}<ref name=paysage/>. Ce chemin, ouvert au public en 2000, est un lieu de promenade à pied ou à vélo. Le Chemin propose neuf parcours permettant de découvrir la variété des paysages, de la faune et de la flore des alentours de Niort ;
* Jardin des plantes rénovés en 2019<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Le Jardin des Plantes se refait une beauté|url=http://www.vivre-a-niort.com/fr/actualites/dernieres-infos/le-jardin-des-plantes-se-refait-une-beaute-8890/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2019-10-24|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, aménagé en terrasses entre le centre Du Gesclin jusqu'aux berges de la rivière de la [[Sèvre Niortaise]]. Jardin historique créé au {{s-|XVIII}} appelé aussi promenade Saint-Gelais<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Jardin des plantes|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/jardin-des-plantes/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>.

[[Fichier:Pelouse de la Brèche à Niort au matin (juin 2023).JPG|vignette|Les jardins de la Brèche.]]

* Jardins de la Brèche, réhabilités en 2006<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Jardins de la Brèche|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/jardins-de-la-breche/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-08-14|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, aupravant une majorité de la surface était un parking a ciel ouvert, maintenant cet espace fait une grande place à la verdure avec une pelouse, miroir d'eau, et divers espaces de jeux.
* Parc de Pré-Leroy<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Parc de Pré-Leroy|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/parc-de-pre-leroy/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, situé sur une île entre deux bras de la [[Sèvre Niortaise]] en face du Jardin des Plantes, il regroupe une aire de jeux pour les enfants, un parcours d’orientation, un skatepark, une piscine et bâtiments sur pilotis qui accueille diverses associations. Entre juillet et aout, le site accueille les activités de Niort Plage.
* Jardin du marais mouillé<ref>{{Lien web|titre=Port Boinot|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/grands-projets/port-boinot/index.html#section137159|site=vivre-a-niort.com|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, aménagés en 2019 sur le site de Port Boinot, ils seront inaugurés en 2020.
* Divers jardins sont aménagés avec espaces verts, tables, ou jeux pour enfants : jardins du Moulin du Roc<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Jardins du Moulin du Roc|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/jardins-du-moulin-du-roc/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, parc Camille-Richard<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Parc Camille-Richard|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/parc-camille-richard/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, parc des Brizeaux<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Parc des Brizeaux|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/parc-des-brizeaux/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, parc de la Tour-Chabot<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Parc de la Tour-Chabot|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/parc-de-la-tour-chabot/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-08-14|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, parc du Grand-Feu<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Parc du Grand Feu|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/parc-du-grand-feu/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, parc du bassin d'orage de Champclairot<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Parc du bassin d'orage de Champclairot|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/parc-du-bassin-dorage-de-champclairot/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, allée Paul Poiraudeau<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Allée Paul-Poiraudeau|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/allee-paul-poiraudeau/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-08-14|consulté le=2019-11-04}}.</ref>, et le square Georges-Renon<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Square Georges-Renon|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/parcs-et-jardins/square-georges-renon/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>.
* La commune a été élue « Capitale française de la biodiversité 2012 » dans la catégorie des villes moyennes ({{3e|édition}} dont le thème était « Biodiversité et citoyenneté»), pour son travail en faveur d'une [[Trame verte et bleue]], ([[Lille]] étant Capitale des villes de plus de {{nombre|100000|habitants}}). Ce prix est décerné par [[Natureparif]], agence régionale pour la nature et la biodiversité<ref name="paysage" />.
* Depuis 2019 un guide et une charte « Jardin au Naturel » sont mis en place<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Pour un jardin au naturel|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/pour-un-jardin-au-naturel/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2019-05-22|consulté le=2019-11-04}}.</ref> pour aider les habitants à se passer de pesticides et savoir quelles pratiques adopter. Des ateliers sont mis en place pour la sensibilisation au respect de l’environnement<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Eco-animations|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/environnement/eco-animations/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2019-05-02|consulté le=2019-11-04}}.</ref> à destination de tout public ou des écoles.
* Une trentaine d'aires de jeux sont installées sur la commune<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=communication|prénom1=Mairie de Niort-service|titre=Aires de jeux|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/services-publics/les-equipements/aires-de-jeux/index.html|site=vivre-a-niort.com|date=2018-01-08|consulté le=2019-11-04}}.</ref>.

=== Établissements culturels ===
Niort fait partie du réseau Ville et Métiers d'Art.

Les autres établissements culturels localisés dans la ville sont :
* la [[scène nationale]] Le Moulin du Roc, avec son cinéma [[Art et essai (salle de cinéma)|Art et Essai]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Scène nationale et Cinéma à Niort|url=http://moulinduroc.asso.fr/|site=Le Moulin du Roc|consulté le=2020-02-02}}.</ref> ;
* la médiathèque Pierre Moinot située dans le même bâtiment que le Moulin du Roc, à proximité de la [[Sèvre Niortaise|Sèvre niortaise]], est actuellement au cœur d'un chantier d'agrandissement et de rénovation<ref>{{Lien web|titre=La médiathèque Pierre-Moinot|url=http://www.niortagglo.fr/fr/grands-projets/la-mediatheque-pierre-moinot/index.html|site=niortagglo.fr|consulté le=2020-02-02}}.</ref> ;
* cinq bibliothèques de quartier, bibliobus et ludothèque<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/services-publics/les-equipements/equipements-culturels/index.html Site de la mediathèque]</ref> ;
* le Camji, scène de musiques actuelles<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le Camji {{!}} Accueil|url=https://www.camji.com/|site=Le Camji|consulté le=2020-02-02}}.</ref> ;
* le [[Musée Bernard d'Agesci|musée Bernard-d'Agesci]], avec notamment une salle consacrée au sculpteur [[Pierre-Marie Poisson]], ainsi qu’une histoire de l'enseignement et une exceptionnelle collection d'histoire naturelle sur la faune régionale<ref>[http://www.tourisme-deux-sevres.com/site/musee-bernard-dagesci « Musée Bernard d'Agesci »], sur ''Tourisme en Deux-Sèvres''.</ref> ;
* le musée du Donjon<ref>[http://www.niortais.tv/Exposition-du-Donjon-de-Niort_v156.html Vidéo de présentation de l'exposition du Donjon de Niort]</ref> ;
* le Pilori, expositions temporaires<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/vie-quotidienne/culture/pilori-espace-darts-visuels/index.html Présentation du Pilori sur le site de la Ville de Niort]</ref> ;
* l'Acclameur (salle de spectacle ouverte en 2012, pouvant contenir {{nombre|3500|spectateurs}})<ref>[http://www.vivre-a-niort.com/fr/services-publics/les-equipements/lacclameur/index.html Présentation de L'Acclameur]</ref> ;
* [[Usines Boinot|Aux Usines Boinot]], le [[Centre national des arts de la rue]] (CNAR) installé dans les anciennes usines Boinot entre 2011 et 2015 (déménagement à La Rochelle en 2016<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le projet|url=https://www.cnarsurlepont.fr/sur-le-pont/le-projet/|site=Cnarep Sur le Pont|consulté le=2019-11-04}}.</ref> : le site des Usines Boinot est réhabilité en 2019<ref>{{Lien web|titre=Port Boinot|url=https://www.vivre-a-niort.com/fr/cadre-de-vie/grands-projets/port-boinot/|site=vivre-a-niort.com|consulté le=2019-11-04}}.</ref>) ;
* le centre d'Art contemporain photographique installé dans la [[Villa Pérochon]] de l'avenue de Limoges<ref name="www.cacp-villaperochon.com" /> ;
* le conservatoire danse et musique Auguste-Tolbecque (Centre Du Guesclin) ;
* l'école d'arts plastiques (Centre Du Guesclin) ;
* le Patronage laïque où se déroulent des matchs d'improvisation par Aline et Compagnie ;
* le théâtre Jean Richard, salle de trois cents places assises. École de théâtre les ateliers du Baluchon gestionnaire du lieu.

Les musées de la ville de Niort ont été récompensés en [[1990]] pour leur action en faveur des [[Cécité|non-voyants]]. Ils ont été regroupés dans l'ancien lycée de jeunes filles [[Jean Macé|Jean-Macé]] (avenue de Limoges) sous le nom de musée Bernard-d'Agesci ouvert au public depuis 2006.

=== Cinémas ===
* Le Moulin du Roc : cinéma Art et Essai composé de deux salles et inauguré en {{date-|septembre 1986}}, au sein du Centre d'Action Culturelle ; 
* Méga CGR : composé de douze salles et inauguré le {{date-|18 décembre 2007}}, il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Donjon. Il est situé en centre-ville, en haut de la Place de la Brèche.

=== Spécialités culinaires locales ===
L’[[Angélique officinale|angélique]] est une plante, de la famille des [[apiaceae|apiacées]] (anciennement ombellifères), cultivée comme plante condimentaire et médicinale pour ses pétioles, tiges et graines très aromatiques et stimulantes et pour sa racine utilisée en [[phytothérapie]]. Des religieuses de la ville de Niort, au {{XVIIIe siècle}}, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise.

Herbe à liqueur, l'angélique <ref>[http://www.wiki-niort.fr/Angélique_de_Niort Angélique de Niort]</ref>, seule ou associée à d'autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d'élixirs, de crèmes ainsi qu'à des liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d'angélique de Niort.

Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. Il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives.

Aujourd'hui, Niort maintient la tradition et la recette de l'angélique confite (comme confiserie) demeure un secret de fabrication. Toutefois, l'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune à [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]] et [[Chanteloup (Deux-Sèvres)|Chanteloup]] où elle reste cultivée, même si elle est vendue à Niort<ref>[http://www.france-pittoresque.com/richesses/6.htm L'Angélique de Niort], sur le site ''france-pittoresque.com''.</ref>.

=== Locutions ===
* « Aller à Niort. Prendre le chemin de Niort. Battre à Niort » sont des locutions qui signifient « nier, démentir, mentir »<ref>''Dictionnaire des locutions françaises'', 1957 (Larousse)</ref>.

=== Personnalités liées à la commune ===
[[Fichier:Francoise Aubigne 1.jpg|vignette|Françoise d'Aubigné, [[madame de Maintenon|marquise de Maintenon]].]]
[[Fichier:Edouard Manet 079.jpg|vignette|[[Antonin Proust]], portrait par [[Édouard Manet]] (v. [[1877]]), Musée Pouchkine, [[Moscou]].]]
[[Fichier:Charles Piet Lataudrie.JPG|vignette|Médaille de [[Charles Piet Lataudrie]] par [[Oscar Roty]].]]
* [[Louis XI|Louis XI de France]] ([[1461]]-[[1483]]), Roi de France, fit de Niort son quartier général durant la [[Praguerie]] en 1440. Il accorda à la ville de nombreux privilèges.
* Jean Moussat, mort en 1626, imprimeur de [[Théodore Agrippa d'Aubigné]], établi à Niort dès 1614<ref>[http://data.bnf.fr/12229850/jean_moussat/ Jean Moussat sur le site internet de la BNF]</ref>.
* [[Madame de Maintenon]], née ''Françoise d'Aubigné'', ([[1635]]-[[1719]]) : favorite, puis [[mariage morganatique|épouse morganatique]] en [[1683]] du roi [[Louis XIV]], née à Niort et morte à [[Saint-Cyr-l'École]].
* [[André Gigaux]] ([[1753]]-[[1817]]), général des armées de la République né à [[Saint-Liguaire]], commune fusionnée à Niort.
* [[Jacques de Liniers]] ([[1753]]-[[1810]]), militaire né à Niort, qui sert dans la cavalerie française puis dans la marine espagnole, vice-roi de la [[vice-royauté du Río de la Plata]] ([[1807]]-[[1809]]), connu également sous le nom de Santiago de Liniers y Bremond. Il est mort à [[Cabeza de Tigre]] en [[Argentine]], fusillé par les révolutionnaires. Vainqueur des Britanniques lors des [[Invasions britanniques|invasions]] en 1806 et 1807, il reste un des personnages les plus célèbres de l'histoire de l'[[Argentine]] et de l'[[Uruguay]].
* [[Bernard d'Agesci]] ([[1757]]-[[1828]]), peintre [[Néoclassicisme|néoclassique]] de compositions religieuses, de scènes mythologiques et de portraits, né à Niort. Le nouveau Musée de Niort porte son nom.
* [[Louis François Jean Chabot]], ([[1757]]-[[1837]]), général des armées de la République et de l'Empire, né à Niort.
* [[Jean-Pierre-Louis de Fontanes|Jean-Pierre Louis de Fontanes]], ([[1757]]-[[1821]]), écrivain, président du [[Sénat conservateur]] sous l’[[Premier Empire|Empire]], [[Grand-maître de l'Université de France|grand maître de l'université]] de [[1808]] à [[1817]]. Il réorganisa entièrement le système scolaire français, depuis les classes primaires jusqu'à l'université. Comte d’Empire, il est fait marquis par [[Louis XVIII]]. Il est né à Niort et est mort à [[Paris]].
* [[Pierre-Fridolin Piet-Berton de Chambelle]] (1757-1819), militaire, administrateur et homme de lettres français, né à Niort.
* Le [[Claude-François-Étienne Dupin|baron Dupin]] (1767-1828), premier préfet des [[Deux-Sèvres]], a fait œuvre de réconciliation dans une région marquée par les guerres de Vendée. Une rue du centre-ville lui rend hommage.
* [[Joseph Fouché]], (1759-1820), ministre de la police sous le directoire, le consulat et l'empire, a été professeur de physique à Niort<ref>{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=de|auteur1=Stefan Zweig|traducteur=Alzir Hella et Olivier Bournac|titre=[[Joseph Fouché (biographie de Stefan Zweig)|Fouché, biographie]]|lieu=Paris|éditeur=Bernard Grasset|collection=Les cahiers rouges|année=2003|année première édition=1929|pages totales=312|isbn=2-246-16814-7}}</ref>.
*[[Pierre Édouard Charrier]] (1820-1895), sculpteur né à Niort.
* [[Achille-Félix Montaubry]], ([[1826]]-[[1898]]), musicien et chanteur ténor, puis directeur de théâtre, né à Niort et mort à [[Angers]].
* [[Antonin Proust]], ([[1832]]-[[1905]]), homme politique et journaliste français. Député [[République|républicain]] des [[Deux-Sèvres]], secrétaire de [[Léon Gambetta]], qui le fait ministre des Beaux-Arts. Il fonde l'[[École du Louvre]] en [[1882]]. Né à Niort et mort à [[Paris]].
* [[Jules Thiessé]] (1833-1912), homme politique, député de Seine-Maritime de 1876 à 1889.
* [[Charles Piet-Lataudrie]], ([[1837]]-[[1909]]), grand collectionneur d'art et mécène. Il légua au musée de Niort une grande partie de sa collection<ref>[http://www.alienor.org/AlienorWeb/public/fiche_personne.asp?__TableId=33&__GroupId=286&__NoFiche=30239 Piet-Lataudrie Charles sur Alienor.org]</ref>. Né à Niort et mort à [[Paris]].
* [[Jean-Baptiste Maillochaud]], ([[1840]]-[[1928]]), organiste et compositeur, y fut organiste autour des années 1920.
* [[Victor Largeau]], ([[1842]]-[[1897]]), explorateur et administrateur colonial français né à [[Magné (Deux-Sèvres)|Magné]] et mort à Niort. Il est le père de [[Victor Emmanuel Largeau]], militaire français.
* [[Édouard Bourciez]] ([[1854]]-[[1946]]), romaniste et linguiste de [[Gascon|langue gasconne]], né à Niort.
* [[Gaston Barré]], ([[1864]]-[[1944]]), industriel, fabricant et réparateur de vélos, pionnier de l'automobile, dont le lycée professionnel spécialiste en carrosserie porte le nom<ref>[http://lyceegastonbarre.free.fr/ Le lycée Gaston Barré]</ref>.
* [[Gaston Chérau]], ([[1872]]-[[1937]]), journaliste et écrivain français, né à Niort.
* [[Adolphe Grimault]] (1874-1953), artiste peintre, né et mort à Niort.
* [[Louis Tardy]], ([[1875]]-[[1961]]), ingénieur agronome et banquier français, fut élève au lycée Fontanes de Niort<ref>http://www.credit-agricole.fr/groupe-credit-agricole/qui-sommes-nous-13/notre-histoire-25/index.html</ref>.
* [[Pierre-Marie Poisson]], ([[1876]]-[[1953]]), sculpteur français, né à Niort et mort à [[Paris]]. Auteur entre autres du [[monument aux morts]] du Havre, des porte-lumières du [[Collège de France]], de la fontaine de [[Dreux]], de la Foi et l'Espérance de l'[[église Saint-Nicolas-du-Chardonnet]], du grand ensemble placé au bas du château d'eau du [[palais de Chaillot]], des bas-reliefs de la salle à manger du paquebot ''[[Normandie (paquebot)|Normandie]]''<ref>[http://www.sculpture1940.com/bio/poisson.htm Pierre-Marie POISSON d'après l'Ouvrage SCULPTEURS DE CE TEMPS. de Jacques BASCHET], sur le site sculpture1940.com</ref>
* [[Maurice Le Blond]], ([[1877]]-[[1944]]), journaliste, écrivain français, gendre d'[[Émile Zola]], fondateur du [[naturisme (mouvement littéraire)]] avec [[Saint-Georges de Bouhélier]], né à Niort et mort à [[Paris]] en [[1944]].
* [[Léonce Perret]], ([[1880]]-[[1935]]), comédien, metteur en scène de théâtre, acteur, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma, né à Niort et mort à [[Paris]].
* [[Ernest Pérochon]], ([[1885]]-[[1942]]), instituteur et écrivain français, lauréat du [[prix Goncourt]] en [[1920]] pour ''[[Nêne]]'', né à [[Courlay]], a vécu et est mort à Niort.
* [[Yvon Coudé du Foresto]], ([[1897]]-[[1980]]), homme politique français. Sénateur ([[Centre national des indépendants et paysans|CNI]]) des [[Deux-Sèvres]], sous-secrétaire d'État à l'agriculture, secrétaire d'État au ravitaillement et aux affaires économiques, mort à Niort.
* [[Raymond Besse]], ([[1899]]-[[1969]]), artiste-peintre français, né à Niort.
* [[Raymond Cartier]], ([[1904]]-[[1975]]), journaliste et écrivain français. Chroniqueur à ''[[Paris Match|Paris-Match]]'' (1949), puis codirecteur général (1968), né à Niort et mort à [[Paris]] en [[1975]].
* [[Hélène Besnard-Giraudias]] (1906-2003), auteur et peintre.
* [[Henri-Georges Clouzot]], ([[1907]]-[[1977]]), réalisateur, scénariste, dialoguiste et producteur de cinéma français, né à Niort et mort à [[Paris]].
* [[Delphin Debenest]] (1907-1997), gendre d'Ernest Pérochon, avocat, résistant, haut-magistrat, a passé une partie de sa carrière à Niort. Il fut avocat général au [[Procès de Nuremberg]].
* [[Jean Panzani]], né ''Giovanni Ubaldo Panzani'', ([[1911]]-[[2003]]), industriel français, fondateur de l'entreprise de [[pâtes alimentaires]] [[Panzani]], a vécu à Niort.
* [[Roger Chatelain]] ([[1913]]-[[1997]]), homme politique français, député des [[Deux-Sèvres]] ([[Parti radical (France)|Parti radical]]) né à Niort.
* [[Noël Castelain]] (1917-1943), pilote du [[Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen|Normandie-Niémen]], [[Compagnon de la Libération]]<ref>[https://www.ordredelaliberation.fr/fr/les-compagnons/181/noel-castelain Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération]</ref>, [[Mort pour la France]] le {{date-|16 juillet 1943}} à [[Orel]]<ref>C'est l'un des six pilotes du Normandie-Niémen, Compagnons de la Libération, disparus en {{nombre|5|jours}} (14-18 juillet 1943) lors de l'offensive d'Orel.</ref>.
* [[René Gaillard]] (1918-1985), homme politique français né à [[Mougon (Deux-Sèvres)|Mougon]] (Deux-Sèvres), mort à Niort.
* Jean François Henri Richard, plus connu sous le nom de [[Jean Richard (acteur)|Jean Richard]], célèbre interprète du ''[[Commissaire Maigret]]'' de [[Georges Simenon]] et directeur de cirques français né le {{date-|18 avril 1921}} à [[Bessines (Deux-Sèvres)|Bessines]] près de Niort ([[Deux-Sèvres]]) et mort à [[Senlis (Oise)|Senlis]], le {{date-|12 décembre 2001}}.
* [[Madeleine Biardeau]] (1922-2010), universitaire, [[indologie|indianiste]], née à Niort.
* [[Claude Geffré]] ([[1926]]-[[2017]]), théologien dominicain, professeur des universités, écrivain et conférencier français, né à Niort et mort à [[Paris]].
* [[Alain Métayer]] (1926-2010), sculpteur né à [[Amuré]], fut élève au lycée Fontanes. Il obtint le premier grand [[prix de Rome]] de sculpture en 1953 alors que ses parents habitaient Niort. Pour la ville en 1977, il réalisa une sculpture bas-relief en inox et mosaïque représentant des armoiries.
* [[Jacques Jarry]] (1929-2023), [[archéologue]] et [[Épigraphie|épigraphe]], né à Niort.
* [[Roland Mihaïl]], ([[1952]]-[[2013]]), journaliste français, présentateur d'une émission dominicale sur [[France Inter]] et collaborateur au magazine ''[[Capital]]'', né à Niort et mort à Paris.
* [[Patrick Roy (animateur)|Patrick Roy]], ([[1952]]-[[1993]]), animateur de jeux sur TF1 (''le Juste Prix'', ''[[Une famille en or|Une Famille en or]]'', ''Succès fous'') et à la radio sur [[RMC]], né à Niort et mort à [[Villejuif]].
* [[Ségolène Royal]], ([[1953]]-), femme politique française, candidate à la mairie de Niort en [[1995]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), et à l'[[élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], élue député de la deuxième circonscription des [[Deux-Sèvres]] ([[Saint-Maixent-l'École]]) et à [[Melle (Deux-Sèvres)|Melle]], puis présidente de la région [[Poitou-Charentes]] en [[2004]].
* [[Richard Texier]], ([[1955]]-), peintre, sculpteur, graveur français travaillant et/ou exposant successivement à [[New York]], [[Moscou]], [[Tokyo]], [[Taipei]], [[Hyères]] à la [[villa Noailles]], [[Amsterdam]], [[Paris]], [[Madrid]] et [[Shanghai]], né à Niort.
* [[Michel Royer]] (1957-), réalisateur et scénariste originaire de Niort.
* [[Odile Michel]] ([[1959]]-), actrice française exerçant dans le milieu du spectacle vivant, née à Niort.
* [[Nicolas Bourriaud]] (1965-), critique d'art, né à Niort.
* Pierre Renverseau (1968-), acteur et réalisateur.
* Vincent Poussard, né le {{date-|15 mars 1968}} à Niort, ancien cuisinier de François Mitterrand, jusqu'à ses {{nombre|14|ans}} a vécu à Melle, a été le propriétaire et cuisinier du restaurant L'Oiseau Bleu à Bordeaux, professeur au lycée hôtelière de Talence et formateur à l'école de cuisine Quai des Saveurs<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Joël Raffier|titre=Vincent Poussard Cuisiner de la République|lieu=Bordeaux|éditeur=Lefestin|année=2012|pages totales=299|isbn=978-2-36062-043-2}}</ref>.
* [[Fabrice Burgaud]], ([[1971]]-), magistrat français, qui a instruit l'affaire judiciaire dite d'Outreau (2001) né à Niort.
* [[Richard J. Thomson|Julien Richard-Thomson]] (1972-), cinéaste français, réalisateur et producteur, né à Niort.
* [[Mathias Énard]], ([[1972]]-), [[écrivain]] français, [[prix Goncourt]] 2015 pour son roman ''Boussole'', né à Niort.
* [[Christelle Familiari]] ([[1972]]-), [[Art contemporain|plasticienne contemporaine]], née à Niort.
*[[David Morillon]] ([[1972]]-), [[Pilote (motocyclette)|pilote de moto]] français, né à Niort.
*[[Pierre-Henry Brandet]] (1974?-), ancien journaliste sportif à [[France Télévisions]] et porte-parole du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l’Intérieur]], originaire de Niort.
* [[Géraldine Laurent]] ([[1975]]-), saxophoniste alto de jazz française, née à Niort.
* [[Damien Bridonneau]] ([[1975]]-), footballeur français, formé aux [[Chamois niortais football club|Chamois niortais]], qui a effectué toute sa carrière professionnelle en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Ligue 2]], né à Niort.
* [[Mathieu Touzot]], ([[1978]]-), chansonnier (français et poitevin saintongeais), compositeur, guitariste classique, poète et auteur d'écrits consacrés à la musique, né à Niort.
* [[Isabelle Druet]] ([[1979]]-), comédienne et mezzo-soprano française, née à Niort.
* [[Nicolas Crosbie]] (1980-), coureur cycliste né à Niort.
* [[Catherine Meurisse]] (1980-), illustratrice, dessinatrice de presse, scénariste et dessinatrice de bandes dessinées, née à Niort.
* [[Olivier Pain]] (1981-), [[Sport motocycliste|pilote de rallye-raid et de motocross]] [[France|français]], né à Niort.
* [[Mathieu Claude]] (1983-), coureur cycliste né à Niort.
* [[Aurélien Taché]] (1984-), homme politique français, né à Niort.
* [[Benzaie]] (1987), vidéaste et acteur français, né à Niort.
* [[Étienne Capoue]] (1988-), footballeur international français, né à Niort.
* [[Rima Hassan]] (1992-), politicienne et juriste franco-palestinienne,a vécu à Niort.
* [[Colours in the Street]] (depuis 2009), groupe de musique pop-rock français dont les deux membres fondateurs Alexandre Poussard et Alexis Rimbault sont originaires de Niort ;

=== Héraldique ===
{{Article connexe|Armorial des communes des Deux-Sèvres}}

[[Fichier:Blason de niort.jpg|droite|100px]]
[[Fichier:Blason ville fr Niort (Deux-Sèvres).svg|droite|100px]]
[[Fichier:Blason ville fr Niort-Empire.svg|droite|100px]]
Le premier [[sceau]] connu de la ville date de 1453<ref>François Eygun, ''Sigillographie du Poitou jusqu’en 1515'', Poitiers, 1938, notice 739</ref> : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et gravé de nouveau, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du {{XIVe siècle}}, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville<ref>Édouard Bouyé, « Sceaux et armoiries des villes de communes en Poitou-Charentes », ''in'' Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{sp-|XII|-|XVIII|s}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, {{5e|série}}, tome VIII (2002), à Poitiers. {{ISBN|2-9519441-0-1}}, {{p.|354-355}}</ref>.

Il est d’[[azur (héraldique)|azur]] semé de [[fleur de lys|fleurs de lys]] d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de [[sable (héraldique)|sable]], posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.

Ornements extérieurs.

L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’[[émail (héraldique)|argent]], leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’[[Or (héraldique)|or]], tenant chacun une massue du même, celui de dextre en [[pal (héraldique)|pal]] le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des [[rinceau]]x d'or et d'argent aux retroussis d'azur.

Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en [[partition héraldique|parti]] de ses armes, [[Jean Ier de Berry|Jean duc de Berry]], comte de Poitiers, frère du roi Charles V Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent [[Bertrand Du Guesclin|du Guesclin]] à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale<ref>hypothèse retenue par Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries…'', {{p.|355}}</ref>, et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le {{date-|20 octobre 1813}}, [[Napoléon Ier|Napoléon]] donnait à la ville de Niort de nouvelles armoiries qui devenaient : {{Citation|D'azur à la tour d'argent flanquée de deux gants d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Collectif|titre=Armoiries des villes : couleurs et symbolique : sous le Premier Empire et la Restauration|volume=1|lieu=Paris|éditeur=Somogy ; Archives nationales|année=2010|pages totales=319|passage=228|isbn=978-2-7572-0408-5}}</ref>.

La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 [[Henri II d'Angleterre|Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre]] ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire<ref>Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries…'', {{p.|337}}</ref>. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants<ref>[[Georges Duby]], article [[Ville]] dans [[Jacques Le Goff]] et Jean-Claude Schmidt, ''Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval'', Paris, Fayard, 1999, {{ISBN|2-213-60264-6}}, {{p.|1189}}</ref>. [[Aliénor d'Aquitaine]], première épouse de [[Louis VII le Jeune|Louis VII]] apporta Niort au roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion.

En pointe les ondes évoquent la [[Sèvre Niortaise]] coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment<ref>Édouard Bouyé, ''Sceaux et armoiries…'', {{p.|342-343}}</ref> ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le [[bal des ardents]]. À l'époque de la découverte du [[Canada]], ces sauvages furent remplacés par des [[Amérindiens|Indiens]] [[Iroquois]], mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages.

== Notes et références ==
=== Notes et cartes ===
* Notes
{{Références|groupe=Note}}

* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
{{références | références=

<ref name="www.cacp-villaperochon.com">{{Lien web|langue=fr|titre=CACP Villa Pérochon - Le site de la villa Pérochon à Niort|url=http://www.cacp-villaperochon.com/|site=cacp-villaperochon.com|consulté le=2020-02-02}}.</ref>

}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons=Category:Niort
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| Wikivoyage=Niort
}}

=== Bibliographie ===
* Léopold Favre, ''Histoire de la ville de Niort depuis son origine jusqu'en 1789'', typographie de L. Favre, Niort, 1880 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3791248.Image (''lire en ligne'')].
* Joseph Berthelé, [[Émile Espérandieu]], « Niort », dans ''Paysages et monuments du Poitou'', Imprimerie typographique de la Société des Librairies-Imprimeries réunies, Paris, 1892, tome VI, ''Deux-Sèvres'', {{p.|1-24}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96642745/f11.item (''lire en ligne'')].
* Léo Desaivre, « L'élection de Niort au {{s-|XVIII}} », dans ''Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, 1886, {{3e}} série, tome 3, {{p.|II-LIX, 1-388}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208687v/f12.item (''lire en ligne'')].
* Léo Desaivre, « Notes sur l'impôt dans l'élection du Niort au {{s-|XVIII}} », dans ''Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, 1887, {{3e}} série, tome 4, {{p.|251-263}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2086887/f262.item (''lire en ligne'')].
* Léo Desaivre, « Le siège de Niort (1461-1790) », dans ''Société historique et scientifique des Deux-Sèvres. Mémoires'', 1911, {{7e}} année, {{p.|1-80}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2087095/f48.item (''lire en ligne'')].
* Léo Desaivre, « Un précurseur d'Hausmann à Niort en 1792 », dans ''Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres'', 1912-1913, tome 1, {{p.|36-64}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208717r/f40.item (''lire en ligne'')].
* H. Clouzot, A. Farault, « Niort et sa banlieue. Dictionnaire topographique et historique avec plan du {{sp-|XI|au|XVIII}} dessiné par P. Martinet », dans ''Société historique et scientifique des Deux-Sèvres. Mémoires'', Niort, 1931 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208756r.r (''lire en ligne'')].
* J. Miquet, « L'évolution urbaine de Niort », dans ''Norois'', 1967, {{n°|55}}, {{p.|421-438}} [https://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1967_num_55_1_1566 (''lire en ligne'')].
* Éric Surget, « La prise de Niort par Agrippa d'Aubigné : 27-{{date-|28 décembre 1588}} », dans ''Albineana'', ''Cahiers d'Aubigné'', 1990, {{n°|2}}, Actes du colloque ''D'Aubigné et les guerres poitevines 1586-1588'', {{p.|35-54}} [https://www.persee.fr/doc/albin_1154-5852_1990_num_2_1_1272 (''lire en ligne'')].
* Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), « Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{sp-|XII|-|XVIII|s}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-{{date-|25 septembre 1999}} », publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, {{5e|série}}, tome VIII (2002), à Poitiers {{ISBN|2951944101}}.
* Daniel Courant, « Dommages de guerre. L’enlèvement des sculptures en bronze de Niort en 1942 », Congrès 2009, Société historique et statistiques des Deux-Sèvres, 2009 [http://shsds.deux-sevres.fr/etude_congres_2009_sculpture.pdf (''lire en ligne'')].
* {{Ouvrage|titre=Prise en compte des risques naturels dans l'aménagement, 13 monographies|passage=65-69|éditeur=[[Ministère de l'Écologie (France)|Ministère de l'Écologie]]|date=2006|pages totales=80|lire en ligne=https://side.developpement-durable.gouv.fr/Default/doc/SYRACUSE/72680/#dr-viewer}}.

=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes des Deux-Sèvres]]
* [[Communauté d'agglomération du Niortais]]
* [[Communauté d'agglomération de Niort]]
* [[Liste des anciennes communes des Deux-Sèvres]]

=== Liens externes ===
{{liens}}
* [http://www.vivre-a-niort.com/ Site officiel de la Ville de Niort] ;
* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=73629 Niort sur le site de l'Institut géographique national] (archive, fiche non actualisée) ;
* [http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=79&codecom=191 Fiche de la commune de Niort, sur le site de l’INSEE] ;
* [http://www.niortmaraispoitevin.com Office de tourisme Niort Marais poitevin - Vallée de la Sèvre Niortaise].
* [http://www.wiki-niort.fr/Bienvenue_sur_Wiki-Niort  wiki-niort -Site participatif de la ville de Niort].

{{Palette|Communauté d'agglomération du Niortais|Villes de Nouvelle-Aquitaine|Préfectures des départements de France|Unités urbaines de Nouvelle-Aquitaine}}
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[[Catégorie:Niort|*]]
[[Catégorie:Commune dans les Deux-Sèvres]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Niort]]
[[Catégorie:Commune dans la communauté d'agglomération du Niortais]]
[[Catégorie:Villes et villages fleuris dans les Deux-Sèvres]]
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[[Catégorie:Unité urbaine de Niort]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Niort]]