Thierry Jacob
Thierry Jacob | |
Fiche d’identité | |
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Nom de naissance | Thierry Jacob |
Nationalité | France |
Naissance | |
Taille | 1,70 m (5′ 7″) |
Catégorie | Poids coqs et super-coqs |
Palmarès | |
Professionnel | |
Combats | 45 |
Victoires | 35 |
Victoires par KO | 16 |
Défaites | 10 |
Titres professionnels | Champion du monde poids super-coqs WBC (1992) Champion d'Europe poids coqs EBU (1990-1991) Champion de France poids coqs (1987) |
Titres amateurs | Champion de France poids coqs (1985) Champion de France poids mouches (1983 et 1984) |
Dernière mise à jour : 16 janvier 2017 | |
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Thierry Jacob est un boxeur français né le à Calais. Il est champion de France des poids coqs dans les rangs professionnels en 1987, champion d'Europe EBU de la catégorie de 1990 à 1991 et champion du monde WBC des poids super-coqs en 1992.
Il est le père de Romain Jacob (champion de France des poids super-plumes entre 2011 et 2013 ; champion du monde espoir IBF en 2013 et champion d'Europe EBU de 2014 à 2015) et de Joffrey Jacob (champion de France 2016 des poids super-welters)[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance, formation et débuts
[modifier | modifier le code]Thierry Jacob nait le à Calais.
Carrière de boxeur
[modifier | modifier le code]Boxeur amateur
[modifier | modifier le code]Il est champion de France des poids mouches en 1983 et 1984 ainsi qu'en poids coqs en 1985.
En 1983, il participe aux championnats du monde juniors sur l’île de Saint-Domingue avec l’équipe de France. En demi-finale, il crée l’exploit en battant le pugiliste local mais perd en finale contre le cubain Gonzalez. On parle de lui pour les jeux olympiques de Los Angles en 1984. La fédération française lui préfère finalement Louis Gomis. Thierry Jacob décide alors de passer professionnel[2].
Débuts professionnels
[modifier | modifier le code]Le , dans la catégorie indépendant car le professionnalisme n’est autorisé qu’à 21 ans, il domine Lionel Jean. Son premier combat professionnel a lieu le jour de ses 21 ans, contre l’Espagnol Francisco Garcia qu’il bat par KO d’un superbe crochet au menton. Thierry Jacob, entre dans la salle, sur la chanson The Final Countdown du groupe Europe, comme fera son fils Romain Jacob après lui.
Champion de France
[modifier | modifier le code]Il est champion de France en poids coqs en 1987.
Premières désillusions
[modifier | modifier le code]Entre 1987 et 1988, il enchaine les défaites pour les titres de champion du monde et d'Europe, notamment contre Fabrice Bénichou pour le titre de champion d'Europe EBU[3]. Ce dernier qualifiera ce combat de plus beau souvenir pugilistique[4].
Consécration européenne
[modifier | modifier le code]Il est champion d'Europe des poids coqs entre 1990 et 1991.
Sur le toit du monde
[modifier | modifier le code]Il est champion du monde WBC, poids super-coqs en 1992 en détrônant aux points le mexicain Daniel Zaragoza[5]. Ce combat est diffusé sur TF1 et commenté par Thierry Roland qui dira plus tard que c’était un combat assez difficile dans une ambiance exceptionnelle et que Thierry Jacob a été courageux jusqu’au bout[6]. Il perd cette ceinture dès sa première défense en étant arrêté au 2d round de son combat contre Tracy Harris Patterson le au Times Union Center, à Albany dans l'État de New York aux États-Unis[7]
Fin de carrière
[modifier | modifier le code]En 1992, il perd deux fois pour le titre de champion du monde WBA face au portoricain Wilfredo Vázquez à Berck-sur-Mer en France puis à Bordeaux en France. Il dispute son dernier combat le 20 mais 1994 contre Edgar Orlando Ballen à Coquelles en France.
Carrière d'entraineur
[modifier | modifier le code]Athletic Boxing Club Calais
[modifier | modifier le code]Il devient entraineur comme son père Jacques Jacob à l'Athletic Boxing Club Calais. Un club notamment connu pour être déconseillé.
Principaux résultats
[modifier | modifier le code]- 1987 : champion de France face à Alain Limarola à Calais puis défaite pour le titre de champion du monde IBF face à l’américain Kelvin Seabrooks à Calais.
- 1988 : défaite pour le titre de champion d'Europe EBU face au français Fabrice Bénichou à Calais et pour le titre de champion du monde IBF face au vénézuélien Jose Sanabria à Gravelines.
- 1990 : champion d'Europe face à l'anglais Duke McKenzie à Calais.
- 1991 : conserve son titre de champion d'Europe face aux italiens Vincenzo Belcastro et Antonio Picardi à Calais.
- 1992 : remporte le titre de champion du monde WBC face au mexicain Daniel Zaragoza à Calais puis perte du titre face à l’américain Tracy Harris Patterson à Albany aux États-Unis
- 1992 : défaite pour le titre de champion du monde WBA face au portoricain Wilfredo Vazquez à Berck sur mer puis lors du combat revanche à Bordeaux.
Activités extra-sportives
[modifier | modifier le code]Cinéma et télévision
[modifier | modifier le code]Il apparait dans les bonus du dvd du film Tyson de James Toback sur Mike Tyson sortie en 2012, où il est interviewé.
Reconnaissance et critiques
[modifier | modifier le code]Titres honorifiques
[modifier | modifier le code]- Gant d'argent 1987
- Gant d’éclat pour l’ensemble de sa carrière
Références
[modifier | modifier le code]- (fr) Les Jacob, boxeurs de père en fils (youtube.com)
- (fr) Biographie de Thierry Jacob (romainjacob.com)
- (fr) Thierry Jacob vs. Fabrice Bénichou (youtube.com)
- (fr) Bénichou, Monshipour face à moi, ça ferait un super combat ! (ffboxe.com)
- (en) il y a vingt ans, Thierry Jacob devenait champion du monde (lavoixdunord.fr)
- (en) Romain Jacob, actualité (romainjacob.com)
- (en) Tracy Harris Patterson vs. Thierry Jacob (youtube.com)
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) Carrière de « Thierry Jacob », sur BoxRec.com