Witwatersrand
Witwatersrand | |
Carte de localisation simplifiée du Witwatersrand. | |
Géographie | |
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Altitude | 1 779 m |
Longueur | 280 km |
Largeur | 3,6 km |
Administration | |
Pays | Afrique du Sud |
Province | Gauteng |
Géologie | |
Roches | Roches sédimentaires |
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Le Witwatersrand (mot afrikaans qui signifie « la crête des eaux blanches ») est une chaîne de collines relativement élevée (1 800 mètres) située dans la région historique du centre du Transvaal en Afrique du Sud. Cet important massif de la province du Gauteng s'étend de Pretoria à Vereeniging, en passant par la région de Johannesbourg.
Ces collines forment la ligne de partage des eaux entre celles s'écoulant vers le nord-est (océan Indien) et celles s’écoulant vers l'ouest (océan Atlantique). Elles créent aussi une démarcation climatique, puisque les banlieues nord de Johannesbourg sont plus arrosées que les banlieues sud, nettement plus sèches.
Communément appelé le Rand, de ce massif on extrait en 1913 40 % de l’or mondial[1]. Il s’étend sur 280 km de long pour une largeur de 3,6 km par endroits. Le rand est d'ailleurs devenu la monnaie officielle de l’Afrique du Sud lorsqu’elle est devenue indépendante du Royaume-Uni en 1961.
Le Witwatersrand est également l’autre nom souvent utilisé pour décrire l’agglomération de Johannesbourg, qui s’étend sur toute la longueur de la zone d’extraction d’or, depuis Randfontein et Carletonville à l’ouest, jusqu’à Springs à l’est. Elle inclut les vastes zones urbaines de l’East Rand, du West Rand et de Soweto.
L’université du Witwatersrand se situe à Johannesbourg.
Particularité
Des micro-organismes vivent entre 1,9 et 3 kilomètres de profondeur sous le bassin de Witwatersrand où la radioactivité naturelle brise les molécules d'eau, libérant de l'oxygène et de l'hydrogène. Ces micro-organismes utilisent l'hydrogène comme source d'énergie[2].
Voir aussi
Notes
- François-Xavier Fauvelle-Aymar, Histoire de l'Afrique du Sud, Paris, Seuil, 2006, (ISBN 2020480034), p. 283
- « La présence de méthane sur Mars soulève l'hypothèse d'une vie en sous-sol », Le Monde,