A MONSEIGNEVR DE MAILLEZAIS. 359
& dedans icelles metcez quelque Efcu fol, ou quelque aultre pièce de vieil or comme Royau Angelot ou Salut, &c., en confideracion de la peyne & diligence qu’il y prend. Ce peu de chofe luy accroiftra l’affec- ûon de mieux en mieux vous feruir. Pour refpondre à vos lettres de poinft en poinft i’ay faicl diligente- ment chercher ez Regill : res du Palais depuis le temps que me mandiez Icauoir eft, l’an mil cinq cents vingt neuf, trente & trente & vn, pour entendre fy on trouueroit l’ade de la refignation que fîft feu Dom Philippcs à fon nepueu & ay baillé aux Clercs du Regiftre deux Efcuz fol, qui eft bien peu attendu le grand & fafcheux labeur qu’ils y ont mis. En fomme ils n’en ont rien trouué & n’ay onques fceu entendre nouuelles de fes Procurations. Par quoy me doubte qu’il y a de la fourbe en fon cas ou les mémoires que m’efcriuiez n’eftoient fuffifans à les trouuer. Et fauldra pour plus en eftre acertainé que me mandez cuius diocejis eftoit ledi£l feu Domp Philippes & fi rien auez entendu pour plus efclaircir le cas & la matière. Comme fi c’eftoit pure &Jtmpli-’ citer ou caufa permutationis &c.
MoKs"". Touchant l’article ouquel vous efcriuois la refponfe de Monf"". le Cardinal du Bellay laquelle il me fifl : lors que ie luy prefentay vos lettres, il n’efl befoing que vous en fafchez. Monlieur de Mafcon vous en a efcript ce qui en eft. Et ne fommes pas prefts d’auoir Légat en France. Bien vray eft il que le Roy a prefenté audid Pape le Cardinal de Lor- raine, mais ie croy que le Cardinal du Bellay taf- chera par tous moyens de l’auoir pour foy. Le pro -