« Coblence » : différence entre les versions
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| source=Jean-Louis Cohen, ''La politique architecturale de la France et le rôle du Conseil Supérieur d’Architecture et de l’Urbanisme'', in Bulletins de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, 1989, 13-14}} |
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Dernière version du 21 juin 2024 à 13:23
Étymologie
[modifier le wikicode]- De l’allemand Koblenz.
- (Sens 2) : ville où se sont rassemblés quelques milliers de contre-révolutionnaires en 1791 à 1792[1].
Nom propre
[modifier le wikicode]Coblence \Prononciation ?\
- (Géographie) Ville, commune et arrondissement d'Allemagne située dans la Rhénanie-Palatinat.
Après Coblence, ils sont allés à Nuremberg dans un monospace noir de la marque Mercédès puis à Stuttgart dans un van Renault bleu foncé.
— (Laëtitia Langlet, Le jour et la nuit, tome 2, Éditions Sharon Kena, 2020, page 164)Les dossiers recueillis chez de Jaeger et les procès-verbaux retrouvés à ce jour attestent de l’examen de détail de projet portant sur les villes suivantes : Mayence, Fribourg en Brisgau, Coblence, Trèves et Worms.
— (Jean-Louis Cohen, La politique architecturale de la France et le rôle du Conseil Supérieur d’Architecture et de l’Urbanisme, in Bulletins de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, 1989, 13-14)
- (Par métonymie) (Politique) Lieu de contre-révolution.
Lors de la campagne électorale de 1974, Georges Marchais aurait désigné Valérie Giscard d'Estaing comme étant un « homme de Coblence ».
— (Karine Rance, Coblence, une ville allemande dans l’imaginaire politique français, Mythologies urbaines, édité par Alain Cabantous, Presses universitaires de Rennes, 2004 → lire en ligne)En 1989, Régis Debray déplorait la disparition d'un esprit révolutionnaire dans la République française et appelait Paris : Coblence-sur-Seine.
— (Karine Rance, Coblence, une ville allemande dans l’imaginaire politique français, Mythologies urbaines, édité par Alain Cabantous, Presses universitaires de Rennes, 2004 → lire en ligne)Sauf que cette fois, le monde des affaires n’envisage pas la fuite à Coblence par crainte des « chars russes place de la Concorde », mais plutôt de résister pour défendre pied à pied tout ce qu’il a pu conquérir.
— (Martine Orange, Le patronat se prépare à collaborer avec le RN, Médiapart, 20 juin 2024 → lire en ligne)
Variantes
[modifier le wikicode]Gentilés et adjectifs correspondants
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Karine Rance, Coblence, une ville allemande dans l’imaginaire politique français, Mythologies urbaines, édité par Alain Cabantous, Presses universitaires de Rennes, 2004 (lire en ligne).