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« Coblence » : différence entre les versions

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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| Les dossiers recueillis chez de Jaeger et les procès-verbaux retrouvés à ce jour attestent de l’examen de détail de projet portant sur les villes suivantes : Mayence, Fribourg en Brisgau, '''Coblence''', Trèves et Worms.
| Les dossiers recueillis chez de Jaeger et les procès-verbaux retrouvés à ce jour attestent de l’examen de détail de projet portant sur les villes suivantes : Mayence, Fribourg en Brisgau, '''Coblence''', Trèves et Worms.
| source=Jean-Louis Cohen, ''La politique architecturale de la France et le rôle du Conseil Supérieur d’Architecture et de l’Urbanisme'', in Bulletins de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, 1989, 13-14}}
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[[Catégorie:Arrondissements d’Allemagne en français]]
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Dernière version du 21 juin 2024 à 13:23

De l’allemand Koblenz.
(Sens 2) : ville où se sont rassemblés quelques milliers de contre-révolutionnaires en 1791 à 1792[1].

Coblence \Prononciation ?\

  1. (Géographie) Ville, commune et arrondissement d'Allemagne située dans la Rhénanie-Palatinat.
    • Après Coblence, ils sont allés à Nuremberg dans un monospace noir de la marque Mercédès puis à Stuttgart dans un van Renault bleu foncé. — (Laëtitia Langlet, Le jour et la nuit, tome 2, Éditions Sharon Kena, 2020, page 164)
    • Les dossiers recueillis chez de Jaeger et les procès-verbaux retrouvés à ce jour attestent de l’examen de détail de projet portant sur les villes suivantes : Mayence, Fribourg en Brisgau, Coblence, Trèves et Worms. — (Jean-Louis Cohen, La politique architecturale de la France et le rôle du Conseil Supérieur d’Architecture et de l’Urbanisme, in Bulletins de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, 1989, 13-14)
  2. (Par métonymie) (Politique) Lieu de contre-révolution.
    • Lors de la campagne électorale de 1974, Georges Marchais aurait désigné Valérie Giscard d'Estaing comme étant un « homme de Coblence ». — (Karine Rance, Coblence, une ville allemande dans l’imaginaire politique français, Mythologies urbaines, édité par Alain Cabantous, Presses universitaires de Rennes, 2004 → lire en ligne)
    • En 1989, Régis Debray déplorait la disparition d'un esprit révolutionnaire dans la République française et appelait Paris : Coblence-sur-Seine. — (Karine Rance, Coblence, une ville allemande dans l’imaginaire politique français, Mythologies urbaines, édité par Alain Cabantous, Presses universitaires de Rennes, 2004 → lire en ligne)
    • Sauf que cette fois, le monde des affaires n’envisage pas la fuite à Coblence par crainte des « chars russes place de la Concorde », mais plutôt de résister pour défendre pied à pied tout ce qu’il a pu conquérir. — (Martine Orange, Le patronat se prépare à collaborer avec le RN, Médiapart, 20 juin 2024 → lire en ligne)

Gentilés et adjectifs correspondants

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  • Coblence sur l’encyclopédie Wikipédia
  • Coblence sur l’encyclopédie Vikidia

Références

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  1. Karine Rance, Coblence, une ville allemande dans l’imaginaire politique français, Mythologies urbaines, édité par Alain Cabantous, Presses universitaires de Rennes, 2004 (lire en ligne).