Au revoir les enfants
Louis Malle
1H43, FRANCE, RFA, ITALIE, 1987
AVEC GASPARD MANESSE, RAPHAEL FEJTÖ
Janvier 1944, un village, le pensionnat «St Jean de la Croix». Tout est gris et bleu. Julien et les autres collégiens étudient Péguy, la définition de la tangente en géométrie et le Grec ancien. Un jour, le Père Joseph, qui dirige l’établissement, présente un nouvel élève, Jean Bonnet. «Soyez gentils avec lui», demande t-il. Peu causant, le nouveau s’intègre à la classe après quelques bagarres. Jean et Julien deviennent amis, petit à petit, se chamaillent, se perdent dans la forêt, lisent Les Mille et une nuits. Un peu de chaleur dans la froideur de l’Occupation. Mais Jean a «tout le temps peur» et Julien comprend pourquoi. Il ne s’appelle pas Bonnet, il est juif, et on le cache dans ce pensionnat.
En 1987, Louis Malle revient travailler en France après un long exil américain. Un retour pour un film qu’il porte comme un souvenir douloureux. Car Au revoir les enfants est, de manière totalement revendiquée, une oeuvre autobiographique.
Arte