Les orbitales s, p, d et f
L��quation de Schr�dinger conduit � des �quations, mais il est difficile de les repr�senter. Aussi,
la trajectoire de
l��lectron sera repr�sent�e par le dessin du volume qui englobe une probabilit� de
pr�sence donn�e. Nous dirons
qu�autour du noyau existent des r�gions dans lesquelles l��lectron
a une probabilit� de 95 % de se trouver (c�est une
orbitale) sachant qu�une probabilit� de 100 %
englobe tout l�espace.
On observe des volumes de type sph�rique pour les orbitales s et par des volumes plus ou moins
complexes pour les
autres type d'orbitales.
On d�signe les orbitales par les lettres s, p, d, f, g, ... (selon le nombre quantique l).
Leur repr�sentation est obtenue � partir de l'enveloppe de l'espace ayant
95 % de chance de
contenir l'�lectron ou les
�lectrons de l'orbitale. On obtient des orbitales
s
sph�riques, p avec deux
lobes orient�s selon les trois directions de
l'espace (ce sont les orbitales px, py
et pz) et d � deux
lobes comme les p mais orient�s dans l'espace libre (selon les
axes xy, yz et xz puis deux types
d'orbitales d particuli�res nomm�es x2 et x2- y2).
Si l'on repr�sente l�atome correspondant � la superposition de toutes ces orbitales, on peut donc
l'assimiler � une sph�re
dans laquelle des �lectrons se d�placent sur des orbitales mais qu'il est
difficile de repr�senter aussi, on propose une
enveloppe sph�rique qui englobe toutes les orbitales.
L�atome ressemblerait donc � une sph�re que l'on peut comparer
� une ville vue d'un satellite, les �lectrons en sont les habitants
les rues en sont les orbitales.
Bien que vue d�en haut le mouvement
des �lectrons (les habitants) soit
incompr�hensible, chacun d�eux a
un parcours logique et pr�visible, par exemple, il part faire ses
courses en revient chez lui (son orbitale).
Notez que le parcours est diff�rent chaque jour mais que globalement
il part de chez lui et y revient r�guli�rement (c'est bien une orbitale).
On note que la repr�sentation des orbitales des atomes � la m�me
�chelle est difficile, car leur taille varie selon l�atome (plus le noyau
est charg� et plus il attire les �lectrons aussi, l�orbitale 1s, par
exemple, d�un atome lourd est beaucoup plus petite que celle de
l�hydrog�ne.